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Géplu.
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Ce n’est pas la première fois que des obédiences donnent leurs avis sur des problèmes de société et pourvu que celà dure. L’initiation maconnique conduit naturellement à émettre des avis sur le monde et son fonctionnement…L’initiation c’est aussi continuer à l’extérieur l’oeuvre commencée dans le temple. Arrêtons de nous regarder le nombril…..Dans le temple nous ne faisons rien progresser mis à part nous même à l’extérieur nous pouvons faire avancer les choses….
à lihin
L’OMC et les textes constitutifs de cette institution, sans doute des milliers de pages, est un « morceau énorme ».
L’UE passe avec l’OMC depuis plus de 10 ans des traités qui finalement influent sur la vie quotidienne, le scandale est que personne ne nous en parle jamais avec précision, quelques vagues allusions dans les médias.
Alors où trouver des renseignements ?
Chez les opposants qui en soulignent les dangers, vous ne trouverez aucune présentation ailleurs, cette absence (ou censure, qui sait ?) d’information est pour le moins curieuse :
Par exemple quand les salariés se voient par le biais de ces traités progressivement « alignés » sur le plus petit commun dénominateur en termes de protection sociale … processus en cours … on pouvait espérer l’inverse… mais super profits oblige …
Processus à venir à mon avis pour l’école …
Une présentation très pédagogique en 3 parties
1ère partie
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jennar/video/x213t1_expose-sur-lagcs-raoul-marc-jennar_politics
2ème partie
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jennar/video/x213l9_expose-sur-lagcs-raoul-marc-jennar_politics
3ème partie
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jennar/video/x213ep_expose-sur-lagcs-raoul-marc-jennar_politics
À Flupke,
Merci de ces informations. Le site y relatif est http://www.wto.org/French/docs_f/legal_f/legal_f.htm . Pourriez-vous s.v.p. nous guider au bon document ?
Il s’agit de tout faire pour que la potentialité reste à l’état de potentiel et ne devienne pas effectif.
Comme le transport ou la poste l’école est un « service potentiellement commercial » pour le traité ayant créé l’OMC « dit de Marrakech ». Que la plupart des partis politiques français et européens ont contre-signé à la demande de leurs gouvernements respectifs, chut ils n’en parlent jamais et la plupart des européens n’en connaissent pas l’existence.
L’enseignement public est en ,sursis, ce qui est « rentable » va partir vers le privé non pas religieux mais celui du fric, comme pour la santé ou le transport ne restera que ce qui n’est pas rentable en « public ». Les autoroute sont privatisées mais les départementales que nenni !!!!
L’école va suivre la même trajectoire.
Même pas, EDDH, parce qu’on ne peut reprocher aux parents de vouloir le meilleur pour leurs enfants; tout au plus regretter que dans cette recherche du meilleur, ils se trompent , faute d’infos et de possibilités de poser un jugement objectif.
Les moyens dont disposent l’Enseignement Privé (sous contrat) sont forcément plus importants que ceux dont dispose l’Enseignement Public, puisque bénéficiaires des mêmes subventions publiques, les premiers ont en plus les moyens de leurs congrégations/ organismes directeurs et les frais de scolarité versés par les familles.
Tout cela pour un nombre d’élèves par classe beaucoup moins élevé, et un corps enseignant payé par l’Etat, mais plus disponible » entendons par là moins libre face à l’institution qui l’emploie.
Je ne reproche pas à l’Enseignement Privé d’exister , j’aimerai seulement que les élèves de France aient les mêmes conditions de scolarité.
Utopie….
J e précise que je suis un pur produit de l’Enseignement public sans lequel je n’aurais certainement pas pu faire la modeste carrière qui fut la mienne, mes 3 enfants n’ont également connu que lui.
Honnêtement j’ai fait toute ma scolarité dans le public et j’en suis très content.
J’ai travaillé pour l’Education Nationale comme Aide-Educateur à l’époque des emplois-jeunes dans une ZUS et ZEP (zone urbaine sensible, zone d’éducation prioritaire) en école primaire et maternelle. Grâce à la Mairie nous avions un meilleur matériel que le privé, une équipe pédagogique soudée, motivée et bien sur soucieuse de la réussite des enfants(c’est le souvenir que j’en ai en tout), des enfants pas si durs que ce que la TV raconte.
Alors certes le niveau n’était pas excellent mais c’est aussi du au fait qu’il n’y avait pas de brassage social dans le quartier et que les parents des meilleurs élèves les envoyaient dans le privé parce que vous comprenez « c’est mieux fréquenté ». Il n’y avait pourtant pas de problèmes de violence, pas plus en tout cas que dans un établissement moyen.
Mais j’ai tout vu à ce niveau là y compris des parents immigrés de fraiche date d’Afrique du nord mettre leur enfants dans le privé parce que vous comprenez dans notre école « il y a trop d’arabes ». Les bras m’en tombaient.
Alors après est-ce la faute du privé ? Non c’est la faute des parents. Voilà tout.
Pour être plus explicite :
le démantèlement qualitatif et financier des écoles publiques, un phénomène courant en plusieurs pays et déjà fait accompli en quelques autres, a pour buts
1) d’avantage de désolidarisation de la classe bourgeoise, grande et moyenne ;
2) faciliter la propagation héréditaire du pouvoir, lié en partie aux diplômes de certaines écoles, en cette classe, en y limitant de fait l’accès à elle.
La petite bourgeoisie est poussée dans le prolétariat. Pour éviter qu’elle se solidarise avec celui-ci, on a l’extrême droite et les mouvements religieux fondamentalistes de tout bord. Ils servent à conduire la colère à d’autres cibles qu’à la grande bourgeoisie.
Le seul risque à la grande bourgeoisie est la partie de la moyenne bourgeoisie qui, poussée elle aussi dans la pauvreté, organisera – si elle ne bénéficiera pas de certains « acquis sociaux » – la prochaine révolution.
Pour ceux qui préfèrent le vocabulaire de la Tradition hindoue en cette matière, lisez s.v.p. les castes « Vaishya » à la place de « bourgeoisie » et « Shûdra » à celle de « prolétariat ».
Voilà donc un symptôme de notre temps !
Juste un exemple pour montrer la dfférence de règles de fonctionement entre prié/public
Dans l’Enseignement professionnel, les élèves issus de classe de 3ème font des voeux, des choix d’étalissement correspondant au domaine professionnel dans lequel ils souhaitent se former.
Dans le privé, vers fin avril début mai, on reçoit les parents qui connaissent le systeme, donc évidement pas les plus pauvres, et le directeur décide tout seul s’il prend ou pas dans son établissement. Fin mai les classes sont faites.
Pour le public : les dossiers sont étudiés, classés par une commission d’afffectation, qui se tient mi juin au plus tôt, et à l’issue d’une séance pleinière, définitivement affecté dans un lycée professionnel fin juin début juillet, ils doivent donc à ce moment là venir s’inscrire dans cet établissement.
Résumé: le privé choisit, le public prend ce qui reste, plus tout ceux et ils sont nombreux , qui eux, l’ont choisi.
Pour le reste , je souscris pleinement à ce que dit Apprenti 63, je trouve que compte tenu des moyens et des conditions dans lesquelles il fonctionne, et que j’ai connu pendant 30 ans , non enseignante, mais responsable de l’administratif, économique et financier, ,le Public n’a pas à rougir de ses résultats.
Bonjour à tous,
Pour info j’ai eu connaissance d’un collectif qui organise une pétition si cela vous intéresse
Collectif pour la promotion et la défense de l’école publique de proximité – CDPEPP
http://ecoledeproximite.lautre.net
Bon we à tous
Pour la lutte entre les classes (au lieu de l’ordre et de la solidarité mutuelle basés sur l’amour-connaissance) il ne faut qu’un seul parti actif, en l’occurrence depuis 1789 celui de la grande bourgeoisie (soutenue par une part des bourgeois moyens dans l’espoir, presque toujours illusoire, d’accéder au rang supérieur) pour maintenir le combat au détriment des autres.
Cette forme de désordre social est typique de l’âge de fer dans lequel nous vivons. La concurrence et la guerre (fer, mars) prévalent sur la solidarité, au moins en apparence.
Et aussi des élèves renvoyés vers le public quand on s’aperçoit qu’ils risquent de nuire aux résultats aux examens de l’Etablissement.
Si l’école va mal, c’est que notre société va mal, gangrenée par l’individualisme, le matérialisme, la violence sous toutes ses formes (matérielles et symboliques), le désenchantement du monde et le brouillage des repères et des valeurs. Les établissement scolaires sont des amplificateurs du malaise social.
Attaquer l’école publique, qui joue un rôle essentiel pour maintenir un minimum de cohésion sociale, ne me semble pas la meilleure solution. Certes, elle a besoin d’être réformée, mais aussi et surtout d’âtre défendue, soutenue.
Ce n’est pas à mon sens en favorisant, idéologiquement et financièrement, l’enseignement privé que l’on soignera l’école publique.
D’autant plus que beucoup de gens ont une représentation erronée de ce qu’un bahut privé pourrait apporter en plus que le public : les enseignements sont les mêmes, les profs sont les mêmes. (recrutés et payés par l’état)..
Les seules différences?
Des élèves triés, sélectionnés (pas forcément les plus riches, mais les plus calmes et motivés… l’acte pédagogique est grandement facilité face à de tels élèves!).
Des modules d’aide aux devoirs… car les établissements privés ont plus de moyens en personnel, alors qu’on supprime des milliers de postes par an dans le public!
Alors oui, d’un strict point de vue égoïste de parents, le privé est une « bonne » solution…
Mais quand on pense à ce qui est préférable pour l’intérêt de tous??
Et donc, Nicolas, ce que vous pronez, c’est l’idéologie de la résignation et de l’individualisme.
Puisque les choses sont comme ça, je ne cherche surtout pas à les faire changer, je me débrouille pour m’en sortir et les autres, ben tant pis. Voir même, si un gouvernement fait empirer les choses, je fais l’autruche.
La question serait plutôt de savoir pourquoi certains établissements sont à ce point dégradés.
@lihin
Je suis bien d’accord avec toi.
@Nicolas Dupond
Faut pas non plus noircir le tableau elle est pas si pourrie que ça notre école publique (et là c’est le citoyen qui parle pas le FM)
@cp
Je pense qu’il y en a qui y réfléchissent depuis un certain temps mais ne sont pas écoutés. Tu interpelles les membres du Blog comme s’ils avaient une responsabilité personnelle dans la dégradation réelle ou supposée de l’école.
Ce n’est pas quand le toit brule que l’on appele les pompiers.Il fallait reflechir avant maintenant vous pouvez pleurer.
À nouveau : intervenir en une telle question politique est de la compétence de tout le monde y inclus les Franc-Maçons en leurs capacités de citoyens. Un Ordre initiatique et ses organisations ont d’autres tâches.
@ privé,
Je suis tout à fait d’accord avec tes réflexions.
Bien qu’étant loin d’être un thuriféraire des religions et de leurs représentants, il est vrai que l’Ecole Publique ne représente plus les grands principes démocratiques et républicains portés à sa création.
Il y a beaucoup de passes droits et d’arrangements (notamment pour les enfants d’enseignants mais pas seulement). Le lambda se retrouve dans des établissements publics poubelles auquel un établissement privé est préférable.
Et malgré l’image d’Epinal, ce ne sont pas forcément les plus riches qui vont à l’école dans le privé. Une partie de ceux là sont dans les établissements publics d’élite style Henri IV à Paris.
Dans le privé se trouvent certes des élèves issus de milieux aisés mais aussi d’autres issus des classes moyennes qui veulent s’en sortir et en ont encore les moyens financiers.
Moi même par principe, mes parents m’ont envoyé à l’école publique. Je me suis retrouvé dans un lycée poubelle (certes d’enseignement général). La seule chose que tu y apprends, c’est la vie. Remarque ce n’est pas déjà si mal.
C’est sûr le bac est le même pour tous (Henri IV ou lycée poubelle) mais après dans le supérieur tu n’as pas les mêmes ouvertures.
Et à cause de ça (ton cursus scolaire), ta vie professionnelle est déjà en partie déterminée.
« Qui ne dit mot consent »
Connaissant bien ce secteur où Mr Carle a été responsable du service Education Régional pendant longtemps, dans une région où l’enseignement privé a toujours eu le vent en poupe, ça ne m’étonne pas non plus.
@ EDDH:
Tu n’ignores pas que c’était une de nos questions à l’étude cette année, ceci explique sans doute cela.
Tiens ,Tiens ,c’est le Droit Humain qui est en « pole position » sur ce coup là ………..et les deux autres en « godillots »…On ne trouve même pas le communiqué sur leurs sites….!!!
C’est au premier qui fait un scoop ???
Belle unité triangulaire…… de façade !
Même avis que EDDH sur le fond !!!
En effet… car pour ce qui de l’obligation d’accueil de tous les élèves et la continuité de service celà laisse rêveur !!!
Obligation d’accueil : c’est faux. Il y a un choix et une sélection. Évidemment ce n’est que rarement dit et quand on a la chance de rencontrer un membre de la direction du rectorat, il prend un air des plus surpris et des plus affligés et nous dit « vous auriez dû venir me voir et j’aurais arrangé votre problème ». Histoire vraie vécue 2 fois à 2 endroits bien différents.
Continuité de service : je vous laisse seuls juges en faisant le point sur les jours de grève.
Contraints et forcés nous avons dû mettre nos enfants dans le privé.
Les principes sont une chose, la réalité une autre.
J’ai dit.
Elles commencent à me fatiguer les obédiences à faire des communiqués tous les quatre matins. Non pas que je ne sois pas en accord sur le fond mais j’ai envie de dire : de quoi je me mêle !!! Si ça vous démange inscrivez-vous dans des partis politiques ou dans des associations citoyennes.