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Géplu.
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Au sens étymologique du mot blasphéme, beaucoup d’assertions journalistique, dans l’audiovisuel comme dans l’écrit sont propres à nuire les réputations, sur des fondements faibles, quand ce ne sont pas de pures bidouillages, qui souillent des réputations et souille ainsi la liberté de la presse,en devenant des actes de propagande qui assignent au pilori ;
Sans revenir sur l’essence de la liberté de la presse, quand le dévergondage éthique de ses acteurs nuit à la Liberté qu’ils sont sensés servir, atteint les niveaux actuels, la demande pour un code de déontologie devient un acte politique et citoyen… à plus forte raison si la liberté de la presse est instrumentalisé au profit des officines occultes de lobbying politico financier, en fabricant du blasphématoire par la calomnie … et qui oblige à se tourner vers la Justice.
Je ne peux qu’être d’accord avec ce que tu écris là !
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Par contre au sens restreint le blasphème consiste en un outrage spécifique aux croyances et au religieux. Le terme est peut être suranné, mais renvois surement dans la sphère culturelle ici concernée (le monde germanique) aux guerres à motifs religieux qui ont ravagés ces pays (comme le notre).
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Dès lors, éviter de railler les croyances des autres devait permettre d’assoir le vivre ensemble, j’aimerai qu’on évite aussi, dans notre pays, de reproduire ces erreurs du passé… sans céder au chantage de la terreur, évidemment. Il en va de la responsabilité de tous les acteurs… mais peut on être responsable quand on va financièrement mal, et qu’on est quasiment obligé de « faire le buzz » pour survivre ?
Aphorisme moral du … « Fais ce que tu dois et qu’advienne que pourra « ;
le blasphème calomniatoire ou la calomnie blasphématoire sont d’une extrême gravité, politique, morale et spirituelle, quand ils sont fabriqués et diffusés massivement par des gens dont l’autorité procède de la liberté de la presse qui est sous la condition de dire la vérité autant que possible …. Pervertir sciemment cette recherche devrait par ses conséquences, tant privés que publiques, logiquement entrainer déontologiquement la perte de la carte de journaliste, qui ne respecte pas la Dignité de ce métier …. Mais c’est vrai que le thème est l’abolition du délit de blasphème, cependant ce mots concerne aussi les idéologies et pas que les religions, ce qui sous tendrait donc aussi que la délit de calomnies soit supprimer …. On ne se débarrasse pas facilement de la valeur foncière de fond des mots., surtout quand leur activité témoigne des vertus de la morale et de l’éthique
Le blasphème n’est pas que religieux sont extension de sens est porté par l’Etymologie du mot blasphéme : du grec blaptein, léser, nuire, et phêmê, réputation, par la parole,
-Nuire à la réputation de quelqu’un est blasphématoire
le sens est celui de calomnies …. condamnées par l’article 226-10 du code pénal français dans le cadre de la dénonciation calomnieuse;
En droit allemand l’article 166 du code pénal, intitulé « Diffamation des religions, associations religieuses ou idéologiques », punit le blasphème jusqu’à trois ans d’emprisonnement, s’il y a trouble de la paix civile.
1.Quiconque publiquement ou par le biais de la diffusion de documents écrits (article 11 (3)) diffame la religion ou l’idéologie d’autrui d’une manière susceptible de troubler la paix publique, est passible d’un emprisonnement de trois ans maximum ou d’une amende.
le » -ou idéologique » et le ‘- l’idéologie d’autrui » sont intéressant s
Après ce haut fait, s’il en est (prioritaire ?), une suggestion pour le Collectif laïque : une réflexion sur l’interdiction du subventionnement public des cultes, dont le camouflet réside dans l’interdiction même qui est un principe législatif mais pas constitutionnel. Autrement dit, qui autorise par voie d’exception légale le financement public de lieux de cultes par les collectivités territoriales. Nouvelle Babel du tout et son contraire, quoi.
bizarre comme les « Laïques » (comme s’il existait autre chose en France) s’intéressent aux religions.
Nos instances politiques sont plutôt à l’abri de toute influence « religieuse » sauf s’il existe un compromis visant à récupérer des bulletins électoraux.
Certes au plan religieux;
Mais au civil, du point de vue de la liberté de conscience et la liberté d’expression, le quotidien montre qu’il y a des interdictions légales, qui punissent comme un délit l’énoncé d’idées ou des mots contraires à l »idéologie autorisée ou faisant autorité ou ambiante et cela associé au bashing médiatique comme mise au pilori sociétal;
Nous sommes toujours dans un pays qui condamne encore en justice certaines idées et leur expressions…. comme si l’interdit pouvait à la longue éradiquer les idées et rééduquer la pensée,
la phrase ‘la République française laïque ….. d’autant plus de force qu’il n’y a plus d’exception à la règle dont elle s’est dotée » n’est pas stricto sensu vraie
Comment un croyant, de quelque religion que ce soit, peut-il supposer que les bactéries que nous sommes puissent offenser leur créateur, réputé « tout puissant » ?
La notion de blasphème n’est-elle pas le vrai blasphème ?
A 3 5 7…Même si cela va sans dire, et encore sans être parano faut-il se méfier des subtilités liées aux vides juridiques avancées par des avocats, cela va tout de même mieux en le disant surtout en cette période ou tous les intégrismes font un retour en force, hélas parfois même chez nous en maçonnerie.
C’est evidemment un grand progrès que cette abrogation.
La GLDF est absente de cet appel ?
Le vote du Sénat est symbolique. Le délit de blasphème n’existait pas en Alsace Lorraine puisque la disposition du code local de 1871 n’a jamais été traduite en français.
Depuis des mois le collectif « laïque » nous bassine avec cette histoire.
http://357.hautetfort.com/archive/2015/02/03/le-collectif-laique-demande-l-abrogation-du-delit-de-blaspheme-en-alsace-mo.html
C’est comme l’histoire du pantalon pour les femmes à Paris : des groupuscules se battent pour exister et exhiber des victoires de pacotille…
Pas tellement « de pacotille » rappelle toi que dans de nombreux pays c’est la taule ou le sabre.Mettons au moins les textes en conformités.
Cordialement.
Dans le contexte Français faire abroger un texte d’un autre âge, inappliqué et inapplicable me semble être juste un toilettage… pas vraiment de quoi pavoiser…
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On peut aussi se poser la question de la quasi impunité de certains « journalistes » qui peuvent, souvent pour de basses raisons commerciales, se permettre toutes les outrances, les violences graphiques, les provocations et ainsi exacerber les positions. Même si cela ne pourra jamais, bien sûr, justifier l’usage de la violence…
Il me semble, Yasfaloth, que tu évoques ici les dessinateurs de « Charlie Hebdo » ou du « Canard Enchaîné ». Je peux comprendre que tu n’apprécies pas, c’est ton droit (et tu n’es pas le seul d’ailleurs), mais tu parles là de cette richesse française, cette merveilleuse liberté d’expression qui leur permet, comme à toi, de pouvoir dire ce qu’ils pensent et ce qu’ils veulent où et quant ils veulent sans crainte de censure ou de représailles (normalement).
Il n’y a pas beaucoup de pays où cette liberté existe. Elle n’a pas de prix, mais ses limites existent aussi, ce sont celles des lois. Il n’y a pas d’impunité pour les délits non plus en France. Le dessinateur est libre, mais si tu estimes qu’il a touché à ta vie privée ou dépassé certaines limites, tu peux déposer plainte contre lui, et un juge (à priori) indépendant et impartial tranchera…
Quant au « délit » de blasphème, c’était beaucoup plus qu’ « un texte d’un autre âge, inappliqué et inapplicable ».
J’évoque tout autant les dessins parfois quasi crapuleux qu’on peut voir dans des journaux d’extrême droite… mais c’est vrai je mets ceux de CH dans le même sac.
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Ah la sacro-sainte « liberté d’expression » qui autorise ne t’en déplaise des journalistes sans scrupules (ou exaltés) à s’en prendre avec une grossièreté affligeante à ce qui constitue l’intime identitaire de populations entières, et à saper systématiquement les bases du vivre-ensemble en s’affranchissant de ce qui fut une vertu : le respect, l’irrespect s’érigeant même pour certains en valeur quasi ultime !
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C’est aussi à son titre que nous pouvons trouver tout et n’importe quoi dans une certaine presse, notamment sur la maçonnerie…
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Et puis ne t’en déplaise les lois sur la presse et surtout la puissance médiatique la rend quasi intouchable… sauf pour les atteintes à la vie privée des puissants bien entendu, et encore ça dépend de qui !
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Pour finir je t’invite à te documenter sur cette « loi » sur le blasphème qui concerne exclusivement l’Alsace, est issue d’un fossile du droit, n’a jamais été publiée en Français et est donc parfaitement inapplicable et inappliquée.
Il est vrai que certains abusent de cette liberté, et même la dévoient pour tenter d’en saper le principe même. Je ne peux qu’être d’accord avec toi là-dessus, mais ce n’est fort heureusement pas la majorité, et aux citoyens de dénoncer ces abus et excès (comme tu le fais). Quant aux lois sur la presse, celle de 1881 dont les grandes lignes sont toujours en vigueur malgré quelques tentatives actuelles de « reprise en main », a été une avancée formidable, supprimant (entre autres) la censure officielle. Le principe est que le journaliste (et le journal, à l’époque) est libre d’écrire et de diffuser SANS CONTRÔLE PREALABLE. Par contre, lui et ses mandants (le directeur de publication) sont responsables a posteriori de la chose publiée. Le problème aujourd’hui c’est qu’il y a de moins de pluralité dans le monde de l’information, l’essentiel des médias et des moyens étant concentrés entre les mains de quelques « puissants » dont les intentions ne sont pas obligatoirement « l’information », mais plutôt de faire de la communication. A d’autres époques, on appelait ça la propagande…