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Cher tous, Le temps n’est plus au débat : «Nous avons atteint un point de non-retour»… on ne saurait être plus clair :
Partout en France, les jurys d’académie pointent des faiblesses criantes des futurs professeurs des écoles en maîtrise de la langue française.
Des étudiants de niveau bac+5 qui ne connaissent pas le mot «chancelant», qui confondent déterminants et pronoms et dont les références littéraires sont pauvres, supplantées par les séries et dessins animés
C’est ICI : Cliquez ou copiez dans votre navigateur le lien ci-dessous :
«Nous avons atteint un point de non-retour»: les inquiétantes lacunes des futurs professeurs des écoles (lefigaro.fr)
Bonsoir les amis ,
L’effondrement du niveau des professeurs des écoles , sans être « programmé » correspond bien à l’abandon de la formation des maîtres au pédagogisme et au libéralisme, qui pactisent avec l’ignorance maquillée en spontanéité jeuniste. L’économe française le paye très cher . A l’occasion des Universités Maçonniques organisées par le GODF dans toute la France , n’hésitons pas à mettre les pieds dans le plat et à formuler des propositions susceptibles de contribuer à la nécessaire réinstitution de l’Ecole républicaine. Nous pouvons redresser les choses. Courage à nous et au travail, nous le devons aux générations qui viennent! Charles Coutel ‘
Cher Charles Coutel, mon cher frère, tous les progressistes, tous les républicains partagent ton constat.
Cependant, l’école est victime des exigences d’un budget qui fonctionne à l’anglo-saxonne, le libéralisme économique qui consiste à réduire les impôts qui pèsent sur les grande entreprises et les personnes les plus aisées au prétexte qu’elles créent des emplois et investissent dans l’économie, occultant le fait que ce n’est qu’un profit univoque, si les impôts ne rentre pas l’Etat ne profite en rien des profits réalisés sur son sol avec l’aide des infrastructures qu’il finance. En revanche, les impôts et le coût de la vie augmente de manière exponentielle pour les classes moyennes et inférieures.
Tu peux écrire tous les textes que tu veux, faire tous les colloques possibles, cela reste inutile tant que le déséquilibre persistera.
Et puisque la gauche socialiste a démissionné face à Macron l’ultra libéral et que nous n’avons pour seule alternative l’extrême droite, tant que toi et tes collègues ne parlerez pas des principes économiques républicains, cad d’abord l’intérêt général qu’il est urgent de rétablir pour que l’on cesse de façonner une société viable pour un grand maximum de 30% de la population, je regrette vos discours ne seront jamais qu’à l’image de Don Quichotte contre les moulins à vent, un beau combat théorique par définition perdu d’avance.
Le plus tragique dans cette histoire, c’est que l’ultra libéralisme est caricatural, il crée des jouets pour distraire les masses pendant qu’il détruit les acquis de la Révolution et de la IIIè République. Et les masses jouent. J’allais écrire « ces c… » mais je m’abstiens.
La caricature est d’autant plus simple à dénoncer et démonter, qu’est-ce qu’on attend ? Une quatrième révolution ?
Bonjour les amis,
Oui le niveau de l’école s’est effondré tant du côté des élèves que du côté de certains cadres.
Mais le jugement sur les universitaires est excessif : ils font ce qu’ils peuvent avec des « bacheliers » qui leur arrivent sans maîtriser la langue et sans repères historiques.
C’est tout l’enjeu du débat national qu’ouvre le GODF. Participons nombreux au Universités maçonniques qu’il organise. Monteront de tous ces échanges des propositions concrètes.
A méditer :
« Même sous la constitution la plus libre un peuple ignorant est esclave » Condorcet.
« Tant vaut l’école, tant vaut la nation » Buisson.
à Charles 6
Expériences vécues.Bien sur tous les universitaires ne sont pas à blâmer et certains font très correctement leur travail mais qu’il puisse y en avoir autant qui « bousillent » leur mission est plus qu’inquiétant.
Que des élèves (exemple parmi d’autres) dans les trois meilleurs d’une classe puissent avoir des 2/20, 3/20 pour un travail de 16 pages ,dans le sujet,sans explications ni corrigé ne me semble pas normal.
Il n’y a qu’à regarder la dégringolade des universités françaises dans les rapports internationaux.
Cher CHARLES, la décadence à commencé bien avant les années 70. En 1956 il était déjà banal de trouver 20 fautes d’orthographe dans une même dissertation littéraire des classes terminales. Le système d’instruction français est en train de sombrer depuis un bail déjà. Cette évidence ne peut échapper à quiconque fréquente les établissements scolaires. Toutefois, épiloguer après coup, sur les politiques des gouvernements passés, du style qui à fait quoi, ou à qui la faute. n’apporte pas d’eau au moulin d’une future refondation de l’école urgente et nécessaire avec une formation des enseignants digne de ce nom. Il en va de l’avenir de la nation. Il faut donc des propositions concrètes. Et peu importe que cela vienne de la droite ou de la gauche. La Chose est trop importante et le bon sens doit l’emporter. Ou du moins devrait l’emporter, espéront le, au-delà des querelles partisanes et des partis pris, dont nous sommes héla si coutumier en France. C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu. Mon « qu’en pensez-vous » allait dans ce sens. Un constructeur qui parle à des constructeurs. Bien à toi.
L’observation parle d’elle-même. Mon grand-père qui fréquentait le « lycée » (« officiel », donc « sans-dieu ») en 1895, en est sorti muni d’un solide bagage classique, lisant Tacite dans le texte sans difficulté. Mon père, fréquentant le même établissement, en est sorti en 1930 apte à lire Tite-Live et César. J’en suis sorti en 1960, à peine capable de débroussailler le De Viris ! Par contre, les générations actuelles se fichent de ces vieilleries, ne lisent pas un mot de latin mais se débrouillent comme par enchantement dans les langages électroniques ! Recul ou progrès ?
Cher REMI, le détour par Péguy répond à votre question : depuis 1970-1975 les gouvernements notamment de droite ont décidé de saborder l’Ecole républicaine qui émancipe par l’instruction . Il s’agit actuellement de « socialiser » les enfants pour les rendre employables à très court terme (réforme des L.Pro) . En ce sens Péguy par ses exigences indique un moyen de réinstituer l’école républicaine, comme nous y invite le GODF. Courage à nous ; votre dévoué Charles Coutel ‘
Pour info : le Figaro glose : « Les inquiétantes lacunes des futurs professeurs des écoles. »
«Nous avons atteint un point de non-retour»: les inquiétantes lacunes des futurs professeurs des écoles (lefigaro.fr)
Qu’en pensez-vous ?
Trop d’élèves ne viennent plus pour apprendre mais parce qu’ils y sont forcés. Trop de professeurs insuffisamment formés ne font que lutter contre le bruit et le désordre dans la classe.
Des professeurs d’Université qui notent sans explications, sans justification et ne semblent ne penser qu’à garder leur statut et fournir de nouveaux professeurs, sans chercher à permettre à leurs élèves de progresser hors la sphère universitaire, avec un sens pédagogique proche du zéro!