« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
Non : l’étonnement qui fonde la philosophie n’était pas l’émerveillement enfantin prétendument source de poésie. Relisez le Théétète de Platon en son intégralité et non en extrayant la phrase de 155 d hors de l’ensemble de son contexte qui met en évidence un fait bien connu de tous ceux qui en ont l’expérience et qui dessine une constellation composée de cinq et même six éléments articulés dialectiquement les uns aux autres et où « l’étonnement » n’est que l’un d’entre eux, en dehors desquels il cesse d’être source de philosophie et de poésie. Chez Platon la vraie poésie n’émane pas d’un émerveillement-étonnement enfantin.
Je n’ai pas écrit que l’étonnement qui fonde la philosophie est l’émerveillement. La phrase est : « retrouver la capacité à l’étonnement, fondement de la philosophie ET à l’émerveillement ». Le ET distingue me semble-t-il les deux notions. Vous parlez d’un « émerveillement-étonnement » là où je les distingue.
Pur le reste, c’est-à-dire le fond, je pense avoir correctement lu non seulement « l’étonnement philosophique » de Jeanne Hersch ainsi que Platon ….
Permettez, en guise de poésie, cet extrait de l’oraison ésotérisme adressé à Marie de Emile-Jules Grillot de Givry :
« Sublimez les intelligences, élevez les cœurs, confondez les négateurs et les impies, haussez le niveau moral des foules jusqu’à la perception du Mystère en ouvrant leurs yeux à l’harmonie des Formes et à l’esthétique du Nombre, afin que tous puissent participer à la communion de l’infini ; purifiez surtout le monde des trivialités, des vulgarités et des laideurs qui l’envahissent de toutes parts et nous offusquent à chaque pas dans la vie, et faites que l’humanité toute entière devienne semblable aux privilégiés de Votre amour, à ceux qui, ayant vu plus loin que le formel, ont ressenti sur terre le prélude de la béatitude éternelle. »