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Jean Tourniac, excellent écrivain, mais avant tout thuriféraire de Guénon .
Bonjour
Il est vrai que les bons auteurs traitant du Régime rectifié (Désaguliers, Var, Noël, Dachez, Vivenza, Caillet, etc.) sont peu nombreux à publier des livres accessibles aisément au grand public maçon ou non. La plupart du temps ils écrivent dans des revues que peu connaissent.
C’est ainsi que des auteurs moins bons sont plus connus du grand public maçon ou non. C’est le cas de Tourniac malgré tout le respect que l’on peut devoir à son érudition en divers domaines.
En effet, même s’il a été en charge des destinées de la principale juridiction rectifiée à la fin des années 70 et au début des années 80, sa compréhension du rectifié était toute personnelle et c’est ce qu’il rend dans ses ouvrages dédiés au rectifié.
Il est quand même désespérant de se dire qu’en 2006, beaucoup de maçons rectifiés croient encore que le rectifié est l’une des principales composantes, si ce n’est l’unique, de ce qu’il est convenu d’appeler la « maçonnerie templière ».
La maçonnerie templière n’existe que dans l’esprit de ceux qui l’ont créée et de ceux qui veulent la vivre, mais c’est un autre sujet… Le rectifié lui n’a de templier qu’une couche superficielle héritée de la Stricte observance (régime maçonnique continentale du XVIIIè siècle qui ne porta jamais le titre Stricte observance *templière* malgré ce que tout le monde écrit, les documents d’époque le prouvent).
Mais en-deça, et au-delà, de cette superificie, le rectifié n’a absolument rien de templier. Sa couche superficielle elle même n’est pas composée que de la seule « Stricte observance », on y trouve aussi (autant, au moins…) les éléments symboliques de la maçonnerie française classique de l’époque (ce qui allait devenir le Rite français).
Mais les couches basses, les fondements, du rectifié sont tout autre : Willermoz, fondateur du régime, eut pour maître Martines dont il a injecté la doctrine (avec quelques différences cependant) dans le régime rectifié. Ainsi le rectifié que l’on qualifiait dans la première moitié du XXè de « rite templier » (Tourniac est l’héritier direct de cette mé-conception) est en réalité un « rite martinésien », plus précisément un « rite willermozien » si l’on accepte l’idée que Willermoz a christianisé la doctrine de Martines (qui s’éloignait du christianisme sur certains aspects).
Je ne voudrais pas semer le désordre dans le paysage maçonnique rectifié à travers ce blog, comme ce fut le cas pour le rite égyptien, mais il y a des évidences qu’il faut dire sans détours : Tourniac, d’après ses ouvrages, est un excellent maçon, un parfait guénonien, mais un médiocre rectifié. Je prie les amis et admirateurs de l’auteur de m’en excuser par avance et qu’ils n’aillent pas croire que j’ai quelque chose contre l’homme Granger, c’est uniquement de l’oeuvre littéraire de Tourniac l’auteur que je parle.
Cordialement