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Bonjour. Champollion était un grand savant et un novateur. Mais l’égyptologie a fait, en 200 ans, d’immenses progrès. Si l’on veut s’intéresser sérieusement à la question, on ne peut pas se contenter de visions dépassées et trop « mystiques ». D’autant que certains auteurs et leurs ouvrages concilient la rigueur scientifique et une approche du sujet « FM-friendly ». Je pense notamment aux ouvrages de Jan Assmann, par exemple à son livre Religio duplex (2013).
Des Pyrénées aux Pyramides : éclairage sur sarcophages :
Les plus anciennes invocations et inscriptions figurant sur les sarcophages, sont des analogies qui s’imposent d’abord à l’esprit.
Si cela avait été interprété correctement et surtout non « dénaturé » de la part de certains « spécialistes » de l’égyptologie, il y a longtemps que l’enseignement nous apprendrait qu’en Egypte comme partout, le régime féminin a précédé le régime masculin et qu’il dû avoir une longue durée de prospérité et de paix, puisque, au moment où commence l’histoire, c’est-à-dire le règne de l’homme, le pays possèdait déjà une langue bien formée, l’écriture, et des institutions sociales qui serviront de base à l’organisation future des sociétés.
L’exemple de Meriamoun (ou Meryamon), nom que les historiens masculins ont donné à Ramsès, et que Champollion, qui lisait dans le même esprit, a fait signifier « Aimé d’Ammon », était le nom d’une grande prophétesse Mériam ou Myriam dont les modernes ont fait Marie, la sœur de Moïse.
De plus, Champollion corrobore les listes de Manéthon parce qu’il a lu sur des stèles, en Egypte et dans divers musées, des noms qui sont en rapport avec ceux des listes de Manéthon. Mais Champollion n’a pas tenu compte des altérations de l’histoire faites dans les temps anciens pour effacer les noms des Reines et leur substituer des noms de rois.
Cet historien, Manéthon de Sebennytus, était un prêtre égyptien, archiviste des temples, qui dressa la liste des dynasties primitives avec l’intention bien marquée d’en exclure les femmes afin de faire croire à la postérité que le régime masculin avait toujours existé.
La tombe même n’était pas un asile assuré pour les reines, plusieurs ont été exhumées ignominieusement et ont eu leurs inscriptions martelées avec soin pour les faire disparaître, par suite de la découverte de quelque crime connu longtemps après leur mort, dit Champollion.
Leur crime, c’était d’être une preuve indiscutable du mensonge de ceux qui avaient voulu les supprimer. On sait que les sépultures des reines ont été souvent saccagées et profanées. On y a trouvé un grand nombre de caisses vides, on y a introduit des statues d’hommes, des momies d’hommes, on y a peint des inscriptions masculines.
Ceci nous explique pourquoi on cacha avec tant de soin le lieu de sépulture des reines.
Dernière précision :
Le nom grec du feu est Pyr, d’où Pyramis, en égyptien Pyramide. Donc les Pyramides étaient des Temples sacrés dans lesquels on se cachait et qui étaient construits de façon à en rendre l’accès impossible à ceux qui n’étaient pas initiés.
Le mot Pyr est phrygien.
Dans l’Edda suédoise, le feu est nommé fyr ou fur ; les Grecs, dit-on, prononçaient pyr comme nous prononçons pur.
Il existait en Orient des Temples du feu qu’on appelait Pyres. Il s’agissait du feu symbolique représentant l’Esprit.
C’est parce qu’il y avait des Temples du feu sur les montagnes qui séparent l’Espagne de la France qu’on les a appelées Pyrénées, et non parce qu’elles furent embrasées. Ces montagnes servirent de refuge aux femmes persécutées ; partout où elles étaient, celles-ci établissaient ce que, symboliquement, on a appelé le culte du feu, du Feu sacré.
Les habitants actuels de l’Egypte appellent en arabe les Pyramides Heram ; or nous savons que c’est le nom de la Déesse Myriam qui, lu à l’envers, dans ses lettres hébraïques, a fait Hiram.
C’est parce que les pyramides appelées Heram étaient consacrées à la Déesse, qu’on a appelé Harem par dérision les lieux où on enferma les femmes livrées aux plaisirs des hommes.