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Le Collectif Laïque et la réintroduction des religions dans le champ politique

Publié par Géplu
Dans Divers

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jeudi 9 novembre 2017
  • 23
    Thanassekos
    12 novembre 2017 à 9h21 / Répondre

    La loi de 1905 s’inscrit dans la perspective de sécularisation de la société en tant que processus d’émancipation du savoir, de la politique, du droit, de l’éthique et de l’école de la tutelle des religions et des Eglises. Il s’agit donc bien d’un « programme-valeur » de combat pour une auto-législation généralisée. Si on s’écarte de cette perspective, alors on cherche des « accommodements » avec les religions et les églises.
    J.Th

  • 22
    Jaoui
    12 novembre 2017 à 7h41 / Répondre

    Il faut sortir les religions du champ public. Plus de mosque, plus de temple, plus de synagogue, la religion doit etre pratiquee a l’echelle privee. Y en a mare , ca fait des siecles que ces societees internationales instilent le venin de la haine, de la verite des mythes, du paricularisme…… nous sommes avant tout des humains.

  • 18
    Benjamin Rathery
    10 novembre 2017 à 11h47 / Répondre

    Que l’on soit face à une réintroduction des religions dans le champ politique m’apparait être une évidence. En effet, les religions cherchent de nouveau à faire entendre voire à imposer leurs préceptes dans le champ politique. Le nier relève de l’aveuglement et-ou de la mauvaise foi.
    Dans une société comme la France où 60% de la population ne se réfère pas à une religion, cela ne m’apparait pas aller dans le sens de l’histoire et ce n’est certainement pas un progrès.
    La religion catholique a mis des décennies à accepter la loi de 1905, après un long combat contre la République, Laïque, démocratique et sociale. Depuis 30 ans c’est l’islam qui cherche à faire prévaloir ses préceptes par rapport aux lois républicaines. Combien de temps faudra-t-il à l’Islam pour se soumettre aux lois de la république ? Cela ne pourra se faire que si les politiques, comme ils l’ont été à la fin du 19iè siècle sont fermes face à cette revendication. Cela ne me semble pas être le cas. Depuis 30 ans tous les politiques, de droite comme de gauche sont pour le moins complaisants vis-à-vis de l’islamisme.
    Cela n’est pas un gage de paix civile.
    En fait, deux conceptions de la démocratie sont en jeu : la conception républicaine qui est universaliste, la conception anglo-saxonne qui est communautariste.
    Y a t-il encore des français qui ne confondent pas ces deux notions ? Y at-il encore des français qui sont REPUBLICAINS ? Quant au communiqué de ces organisations, il est, comme tous, nul et non avenu. Tout le monde s’en fout, à part les rédacteurs qui pensent avoir fait leur boulot une fois qu’ils ont pondu leur communiqué verbeux.

  • 13
    Hep
    10 novembre 2017 à 10h06 / Répondre

    Ca me fait toujours rire de voir des communiqués signés par des obédience quand on sait que la règle est de ne parler qu’en son nom. Donc au lieu de signer GODF ou DH ils devraient signer « Grand Maître untel et son Conseil untel », ce serait plus honnête. Car j’en connais au moins un dans une certaine obédience qui a crée une instance informelle interconfessionnelle et qui ne semble pas d’accord avec ce communiqué 🙂

    Mais bon, certains adogmatiques ont un dogme qui dit qu’il ne faut pas parler aux dogmatiques, donc … tout va bien.

    • 21
      Leboeuf
      11 novembre 2017 à 21h42 / Répondre

      Ton apport est utile. Il me permet de rappeler que 1905 n’est qu’une loi de séparation bien nécessaire vu la situation de l’époque mais doit être comprise en tant que telle si nous voulons la pérenniser et garantir la paix entre humains d’aujourd’hui si richement differents les uns des autres. La loi separe sans ambiguïté les pouvoirs mais oblige à respecter et protéger l’exercice des religions. La loi ne prime pas sur le besoin de foi, elle prime sur les extrémismes.

  • 11
    yasfaloth
    9 novembre 2017 à 20h38 / Répondre

    Je vois surtout là une forme de réflexe pavlovien que l’on commence à bien connaitre.
    .
    Notre président est un pragmatique : il reconnait le fait religieux et son influence sur les opinions, les consciences, la vie politique et parfois la sécurité de nos concitoyens. Là où d’autres prônent l’opposition, voire l’intransigeance brute il cherche le débat, la concorde et la bienveillance… c’est sûr que ça change et je ne vois pas là une remise en cause de la loi de 1905.
    .
    Je suis pour ma part heureux que mon obédience ait évitée, cette fois, de hurler avec les loups…

  • 8
    NEGRIER
    9 novembre 2017 à 17h31 / Répondre

    On lit sur la page du Ministère de l’Intérieur : « Le Bureau central des cultes est chargé des relations avec les autorités représentatives des religions présentes en France et de l’application de la loi de 1905 en matière de police des cultes. L’Etat, depuis la loi de 1905, ne reconnaît aucun culte mais il n’en ignore plus aucun. La non-reconnaissance des cultes ne signifie pas que l’Etat cesse d’entretenir des relations avec les institutions religieuses. L’article 4 de la loi de 1905 prévoit que l’Etat prend en compte l’organisation interne de chacun des cultes dans la mesure où cette organisation n’entre pas en contradiction avec les règles républicaines. C’est le ministère de l’Intérieur qui est en charge des cultes. Au sein de la sous-direction des libertés publiques, le Bureau central des cultes est chargé des relations avec les autorités représentatives des religions présentes en France et de l’application de la loi de 1905 en matière de police des cultes. La loi de 1905 contient un titre entier consacré à la police des cultes. La religion n’étant pas seulement une affaire privée mais se pratiquant dans des espaces publics et collectivement, l’Etat veille à ce que ces pratiques ne remettent pas en cause l’ordre républicain ou qu’elles ne créent pas de troubles à l’ordre public. L’Etat entretient des relations avec les représentants des différents cultes. En ne reconnaissant aucun culte, l’Etat traite, en principe, toutes les confessions religieuses de façon égale. L’Etat est neutre vis-à vis de tous les cultes et aucun texte ne définit ce qu’est une religion ou ce qu’est une secte ».

    • 16
      Gabriel Chevalier
      10 novembre 2017 à 11h19 / Répondre

      La plus grande confusion règne sur ce sujet , comme sur d’autres depuis un certain nombre d’années chez les politiques comme dans la société. Comme l’indique la page du Ministère , si il y a un « bureau des cultes » , c’est parce que la relation de l’état avec les cultes relève de la police. il s’agit en effet pour l’état de veiller à ce que les religions ne troublent pas l’ordre public. Cela ne vaut, effectivement pas, reconnaissance. C’est celà l’esprit de la loi de 1905 et cet esprit semble depuis quelques décennies bien oublié.

  • 6
    Jean_de_Mazargues
    9 novembre 2017 à 15h54 / Répondre

    Je ne me reconnais pas dans ce texte laïcard ridicule. Je vous rappelle l’adage : « la République ne reconnaît aucun culte mais les connaît tous ». Il va de soi que les autorités de la République peuvent et doivent avoir des relations avec les représentants des religions.
    Ce qui est au dessous de la religion, dans une république laïque, c’est le droit.
    Les laïcards me fatiguent. Ils n’ont rien à voir avec la FM.

    • 7
      Sylvain C
      9 novembre 2017 à 16h36 / Répondre

      Pourquoi ? C’est pas de droit dont on parle quand évoque la loi de 1905 ?
      Et je demande où tu as été pécher ce « la République ne reconnaît aucun culte mais les connaît tous ». ? ? ?
      Quant à savoir si les « laïcards » et la liberté de conscience n’ont rien à voir avec la franc-maçonnerie, je me demande qui est le plus intolérant. Toi ou les laïcards.

    • 9
      Emmanuel
      9 novembre 2017 à 18h10 / Répondre

      Loi de 1905
      Article 1
      La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.
      Article 2
      La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes.
      Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.
      Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3.

      Voilà ce que dit la loi et non mon char JdMarzagues le droit est l’expression de la loi républicaine et laïque tous y sont soumis (y compris les religions et ceux des suprêmes machins maçonniques qui essayent de s’en affranchir).

      Le problème est que les religieux mettent en avant la neutralité de l’état mais eux ne se gênent pas pour s’exonérer chaque fois qu’ils peuvent de leur devoir d’obéissance et de réserve.
      Enseigner le fait religieux n’est pas autoriser les religions à abuser de leurs droit reconnu de liberté de culte. Et nous devons leur botter les fesses chaque fois qu’ils l’oublient. D’autant que par rapport aux incroyants ou croyants autrement les croyants (toutes religions confondues sont minoritaires… et ils ont tout fait pour le devenir.

      • 19
        Benjamin Rathery
        10 novembre 2017 à 11h49 / Répondre

        Rappel minimum salutaire !

    • 10
      Lionel MAINE
      9 novembre 2017 à 19h08 / Répondre

      « Laïcard » !!! comme cela fleure bon MAURRAS, l’antisémite !

      • 14
        Hep
        10 novembre 2017 à 10h08 / Répondre

        @Lionel
        Attention aux glissements sur les pentes glissantes …

      • 24
        lazare-lag
        12 novembre 2017 à 23h11 / Répondre

        Ah, si Maurras n’avait été « que » antisémite…
        il nous aimait bien aussi, nous les franc-macs.
        Les « métèques » aussi.

    • 17
      Benjamin Rathery
      10 novembre 2017 à 11h28 / Répondre

      Ce qui est AU-DESSOUS de la religion, c’est le droit ? Dans une République laïque, c’est justement l’inverse : les préceptes religieux ne sont pas supérieurs à la loi commune. Sinon, chaque communauté religieuse veut opposer ses lois à la loi commune. Quant à la laïcité qui n’aurait rien à voir avec la FM, il me semblait qu’après cent ans de guerre de religion la FM avait justement été créée pour qu’il y ait un espace de liberté où l’on ne se querellerait pas pour des raisons religieuses. C’est l’invention même de la notion de laïcité, avant que le concept soit défini.

  • 5
    SEVIN Pierre
    9 novembre 2017 à 11h12 / Répondre

    Que les politiques laissent la religion aux religieux de tout poil (aux cultes !)et ne se préoccupent que de respecter et faire respecter l’intérêt général, le bien commun (res publica), les lois en général et en particulier celle de Décembre 1905 – qui leur enjoint de ne connaître que des citoyens.
    La plupart des politicards sont inféodés à leurs croyances religieuses et les utilisent pour glaner des voix –
    Abrogation de la loi DEBRE au plus tôt .(…mais ce n’est pas demain la veille..!)
    Vive la Franc-Maçonnerie adogmatique ! (Rappel du CLIPSAS)

    • 15
      Hep
      10 novembre 2017 à 10h10 / Répondre

      Le petit père Combes est de retour ?
      Entre temps on est déjà à la 5ème république …

  • 4
    réboussié
    9 novembre 2017 à 11h04 / Répondre

    lisez donc Mathieu Bock-Côté , le multiculturalisme comme religion politique , et Chantal Delsol « La haine du monde totalitarisme et post modernité  » , ne vous laissez pas enfermer dans une laïcité encadrée qui veut nous enfermer ou nous enfumer , oui à la laïcité ouverte , mais pas ouverte sur des vielles lunes du passé , mais sur les dangers des religions du futur : la déconstruction pour l’utopie de l’homme nouveau , ( on a déjà eu Hitler , Staline , Pol Pot …) , l’économisme ( CETA) , le trans humanisme ( demain plus de maladie …car plus de Sécu ?….) l’intelligence artificielle ? sur ce sujet ,un bon article de vulgarisation dans un Sciences et Vie récent ….
    la croix en Bretagne ? les prières de rue ? de quoi amuser les guignols à courte vue ….je n’en nie pas l’importance ….mais le vrai danger est il là ? ou juste une dérivation -voir Chomsky – c’est juste une question …..mais je me méfie des réponses évidentes vu le réel actuel

  • 2
    Hep
    9 novembre 2017 à 9h57 / Répondre

    Encore un communiqué pour … pas grand chose. A force de réagir pour des non problèmes, on est plus audible pour les vraies problèmes.

    Par ailleurs … j’ai trouvé un imposteur dans les signataires : Le Chevalier de la Barre est mort, cela ne peut pas être lui qui signe 🙂

    • 3
      Sylvain C
      9 novembre 2017 à 10h15 / Répondre

      Pas d’accord pour dire qu’il s’agit d’un non problème. On est là bien au contraire au cœur du sujet de la laïcité : le respect de la séparation des Eglises et de l’Etat.
      C’est quoi pour toi « un vrai problème » ?

      • 12
        Hep
        10 novembre 2017 à 9h58 / Répondre

        Une petit phrase d’apaisement et un comité consultatif n’ont rien de problématique par rapport à la loi de 1905, en tout cas pas à l’esprit d’Aristide Briand. Etre séparé des Eglises n’est pas synonyme de ne pas leur parler.
        Et à force de sortir des gros communiqués pour des faits mineurs qui ici sont à la limite du ridicule, on n’est plus crédible. Quand j’entends des gens comme Keller parler de laïcité je me surprends parfois à rire avant même de savoir de quoi il parle car je sais qu’il va monter sur ses grands chevaux à la moindre formulation malheureuse ou croix qui dépasse d’un décolleté.

  • 1
    luciole
    9 novembre 2017 à 9h11 / Répondre

    J’aimerais savoir pourquoi la Grande Loge de France n’a pas signé ce texte mais j’espère qu’elle nous le fera savoir.

    • 20
      Baboo
      11 novembre 2017 à 13h10 / Répondre

      La GLFF non plus

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