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Je râle un peu, mais juste un petit peu, que la précédente polémique JVW et AK se soit déjà éteinte, du moins sur ce site. Le match commençait à devenir intéressant. Si l’un ou l’autre internaute a l’URL d’un site où la polémique continue je lui serai éternellement reconnaissant de me la faire parvenir. Cela mis à part, je peux considérer que dans ce match le score en est à JVW 1 AK 2. Mais les arbitres, vous savez, ce ne sont que des êtres humains … à moins qu’il y ait quelques extra-terrestres tout de même ?
Antonio.
André, un vrai mathématicien, je cherchais la solution à un problème, j’en ai la démonstration. (…)
Depuis 2008, il n’y a pas eu de suite ? J’attends avec impatience, la suite de remarques .:. !!!
Je voulais juste savoir à quelle date,départ grand place bxl, pouvoir refaire le circuit BRUXELLES – MACONNIQUE.
CHARLOTTE 0472.39.34.36.
Après la posture du grand inquisiteur, voici celle de martyr ! Van Win utilise adverbes et adjectifs comme des boules de Noël sur un sapin. Plus il y en a, plus il croit que le spectacle est féérique. Bientôt, il écrira l’éloge de la fuite. Incapable d’analyser un argument, il inflige une « ultime » réponse sous la forme d’un rappel de ce que d’autres lui ont dit (d’autres, pas moi !). Au moins a-t-on ainsi la version narcissique de faits que personne ne peut vérifier. Quelle joie ! Lorsque le sapin est trop chargé, il finit par choir piteusement. N’ayant pas la force et vigueur suffisante pour garder son aplomb, la cime rejoint l’abîme.
Quatre remarques suffiront pour bien cadencer sa chute. La première est de méthode. Van Win ouvre les hostilités et s’étonne d’attirer une réplique. Il réclame le privilège de flageller autrui en interdisant le renvoi des coups. Cela est déjà un signe d’immaturité. Nulle part dans mes ouvrages je ne le cite, ni donc ne le mets en question. Pour n’avoir pas lu les fantaisies tricotées dans les siens, je suis dans l’impossibilité d’émettre quelque opinion que ce soit sur elles. Bis repetita, ce que j’en dis est uniquement inspiré par le résumé de son dernier pamphlet, résumé offert sur le site de Jiri, après qu’un ami belge y ait attiré mon attention. Pourquoi n’aurais-je pas la liberté d’exercer un droit de riposte ? Bernard de Chartres a servi d’amorce pour en apprendre un peu plus sur le personnage. Sa première expectoration m’a comblé. La seconde est au-delà de tout ce qu’on peut espérer dans ce genre de polémique. Elle a l’avantage de donner aux internautes un échantillon de ce que secrète la mauvaise foi. Car je n’oublie pas, non plus, les « meilleurs sentiments » dont il me gratifiait dans son courriel de mars 2007 quand il voulait que je lui serve sur un plateau d’argent les informations que je possédais sur Charles de Lorraine. Son aptitude à la franchise (maçonnique ou non) peut ainsi être jugée par des faits irréfutables.
La seconde remarque est de contenu. Van Win ne s’explique pas sur le fond du sujet qu’il traite. Il assène ses pseudo-révélations en écartant de son chemin les archives qui l’embarrassent. Rien sur le témoignage de Tavannes… Rien sur l’énigmatique milord Grafford… Rien sur la correspondance personnelle de Ramsay avant 1730… Rien sur le fonctionnement de la première Grande Loge de France… A ce régime, il ne risque pas en effet de se grandir beaucoup. L’internationalisme dont il se flatte ne lui permet pas de franchir la Manche pour aller vérifier sur site les attaches maçonniques de nombreux précurseurs jacobites avant la fondation de la Grande Loge de Londres. Apparemment, il ne cherche pas non plus à étudier les traces laissées par les jacobites ou leurs sympathisants à Bruxelles, avant les années 1740. Pour se déterminer, Van Win attend la publication d’autrui ; alors, il s’ébroue, démarre, pratique l’art ô combien paresseux de l’anti-paraphrase et s’embourbe. Pour qu’il évite de nouvelles déconfitures, je lui suggère en effet de se rendre à Liège et de s’intéresser à la trajectoire politique du baron Blaise-Henri de Corte de Walef, d’une part, et de vérifier ce que faisait Maximilien-Henri-Hyacinthe de Horion de Colonster, quand il était en résidence à Paris, d’autre part. Va-t-il s’y risquer ?
La troisième remarque est stylistique. Il y a dans la rhétorique employée par Van Win des tournures que Dac (d’ac ! il s’appelait en réalité André Isaac, et s’il a choisi Pierre, ce n’est pas par hasard) aimait mettre en relief. Elles sont caractéristiques d’un penchant à rebondir de dénégation en dénégation. Plus on le met devant la réalité, plus il affecte de ne pas la voir. Ainsi, chez lui, l’usage très inflationniste du « jamais » est symptomatique d’une position établie a priori et dont, par caractère, il ne peut pas concevoir de changer. Combien de « jamais » ont été proférés dans le passé par des soi-disant spécialistes et ont dû être pulvérisés pour cause de découvertes documentaires qu’on croyait « à jamais » inexistantes ? Le problème de Van Win est qu’il est en soupir de carapace, ne serait-ce que pour protéger son égo d’attaques imaginaires.
Enfin, il faut que Van Win se persuade que les flèches qu’il décoche tous azimuts doivent être proportionnées à la cible. Après avoir lu sa saillie sur l’orthographe, j’ai crû rêver ! Compte-t-il faire accroire qu’il n’en commet aucune ? Compte-t-il oublier que la plupart des documents constitutifs d’un corpus d’archives sont truffés de fautes (à l’aune du grammairien d’aujourd’hui) et que cela ne diminue en rien leur valeur ? Compte-t-il se tirer élégamment du piège où il est tombé à pieds joints quand j’observe dans son « ultime » réponse un « consitué » qui aurait dû mal sonner à ses oreilles ? L’essentiel, ô grand luminaire céleste auréolé de pin-pon !, n’est pas dans l’enveloppe mais dans le message. C’est le matériau qui compte, la substance. Par surcroît, quand on se permet de démolir des mythes ou des légendes, ce qui est en effet salubre, pourvu que les justifications soient fondées, il ne faut pas oublier de reconstruire. Quiconque se borne aux démolitions systématiques finit par tomber pour lui-même dans l’illusion du non-être.
Ultima verba, vraiment ? Il serait pourtant très enrichissant pour nos contemporains d’assister à un prolongement de cet échange. Rien n’est plus facile que d’apostropher des défunts pour contester leur discours. Si j’en juge par la ronde des vrais ou faux frères que Van Win fait danser sous son tablier, cela est son genre favori. D’outre tombe, ils ne peuvent pas assurer leur défense. Rompre en visière avec un vivant, c’est une autre paire de manches. Après tout, on se fiche des lauriers, tant nul n’y aspire, n’est-ce pas ? Au moins, un point de convergence : l’essentiel est de faire progresser le smilblick sur le chemin de la vérité. Pas besoin de médium pour cela, ni des illustrissimes Mir et Miroska si bien caricaturés par Dac, avec Francis Blanche, étant entendu que chez eux le spirituel renvoyait à l’humour et non pas aux condescendantes billevesées metempsycotiques de Win (non non ! pas de faute d’orthographe à metempsycose).
La logorrhée émotive et embrouillée de mon aimable contradicteur n’appelle qu’une ultime réponse. Ses déductions fautives sautent aux yeux et la vulgarité des insultes salaces n’ajoute rien à l’impertinence des arguments. Lorsque j’ai préparé mon livre et l’émission de télévision qui me fut demandée, mon producteur et mon éditeur ont évoqué le fait que » je ne me ferais pas que des amis avec ce thème ». Je le savais, et les réactions confirment en partie la prédiction. Trois groupes ont réagi : le premier, consitué d’enthousiastes comprenant, partageant et soutenant une démarche démystificatrice. Le deuxième groupe, fait d’enthousiastes relatifs, appréciant la » salubre démystification » mais se demandant s’il était opportun de « dévoiler certaines choses », telles que : Léopold ne fut jamais chevalier Kadosch ; Charles de Lorraine ne fut jamais maçon ; le Parc de Bruxelles ne fut jamais maçonnique, etc. Toute vérité ne serait donc pas bonne à dire, ce qui contredit l’article 1er des Statuts et Règlements généraux du Grand Orient de Belgique : » La Franc-Maçonnerie a pour objet la recherche de la vérité…elle se fonde sur la liberté et la tolérance ». Le troisième groupe enfin est constitué de ceux qui tendent à concevoir la pratique maçonnique comme une sorte d’activité ludique ; on y joue aux templiers, aux alchimistes, aux Grands Initiés, à la société secrète. On y veut que Baden Powell, Beethoven, Napoléon, Eisenhower et tutti quanti aient été maçons, ce qui n’est nullement établi. Et on privilégie la valorisante familiarité avec des monstres » engendrés complaisamment par le sommeil de la raison ». Que mon aimable contradicteur commence donc par lire les livres dont il dit tant de mal, sans les avoir lus, avoue-t-il. Eh oui, le libre-examen est à ce prix. Mais quand on se présente comme un « disciple spirituel » du fakir Pierre Dac, peut-être est-on en prise directe et clairvoyante avec l’Au-Delà ?
Au Québec, ce type de bavard est dit » pèteux d’brou ». A Lîdge, dont il va tout révéler aux » petits Belges », il a droit à un » Ratreins, valet ».
Il fallait démontrer que Van Pin (pardon ! Van Win) est capable d’interpréter une seule citation de travers, et donc tous les livres qu’il lit. C’est fait !
La citation sur le géant et le nain provient de Bernard de Chartres, douzième siècle. Elle a été maintes fois adaptée depuis, notamment par Lénine après Marx. J’ajoute cela pour mettre un peu de rouge dans le décor.
Très bizarrement, Van Win oublie de rappeler ce que le marquis de Tavannes évoque dans un de ses courriers à Bertin du Rocheret du 9 octobre 1738, étant alors au camp de Sémedin :
« Notre ordre a reçu un terrible coup de notre St Père. Vous verrez qu’il faudra le recevoir pour le désabuser et lui apprendre à ne pas si mal juger de son prochain et à ne pas condamner ce qu’il ne connaît pas. J’ai été fort édifié du Grand Duc [François de Lorraine] qui est très bon maçon, et j’aurais reçu ici le prince de Waldeck, le prince Charles de Lorraine et beaucoup de généraux si nous avions été le nombre requis. Mais j’en attends un et Milord Grafford qui est ici et moi nous recevrons le prince de Waldeck. Ne m’oubliez pas auprès de Madame votre chère frimassone que je salue de tout mon cœur. »
La première partie papale de cette citation s’applique assez bien à Van Win qui affecte la pose d’un commandeur pontifical pour excommunier de son panthéon les pôoooovres féaux qui n’ont pas l’heur de goûter son baragouin.
Naturellement, je lui laisse le soin de rappeler la référence d’archive, puisqu’il me l’a demandée en mars 2007 dans un courriel. Il manifestaitt alors une belle courtoisie, me faisant croire en ses « sentiments les meilleurs » (sic). On m’avait prévenu de ses méthodes captieuses, mais je suis d’un naturel optimiste, et je lui avais donc communiqué de bonne grâce l’information.
Sachant que le « nombre requis », dixit Tavannes, vient toujours à qui sait l’attendre, je lui préfère réellement Lennhoff, car – à ma grande honte – je n’ai toujours pas lu Cordier, ben non !!! Pas plus que le moindre ouvrage de Van Win, du reste. Je me suis contenté des remarques du site de Jiri après qu’un ami belge y ait attiré mon attention. J’assume cette double carence à la façon de Gargamelle égaré dans les pages de l’illustrissime Jonathan Swift, dont je ne cesse d’admirer la fable du Tripos (1688) où il met en scène des francs-maçons aussi exotiques que mon interpellateur !!!
Dans ce contexte, faut-il épingler son ridicule sur 1743/1744 et ses calembredaines sur Ramsay ? Visiblement, il gnore la correspondance de Ramsay adressée à ses contemporains du parti jacobite, et qu’on peut consulter au château de Windsor (à la tour, en commençant par 1716-1717, SVP, où il évoque son évasion d’un bâtiment de la marine hanovrienne qui le déportait aux Caraïbes après sa capture lors du soulèvement manqué de 1715 sous les ordres du comte de Mar). Van Win ignore aussi comment fonctionnait la grande loge de France dans les années 1740. Elle respectait le schéma chronologique suivant à propos d’une loge : création / permission / installation / constitution. Ce schéma est indiqué en toutes lettres dans la documentation de l’époque, moyennant quoi la constitiuon intervenait toujours au final. Un article va paraître dans les mois à venir sur le sujet, en collaboration avec un pair. Brr !
Le gros handicap de Van Win, comme de certrains modèles dont il se réclame, est d’être un compilateur, pas un chercheur. Il extrapole à partir d’ouvrages écrits par d’autres. II ne peut donc accueillir favorablement les nouveautés quant à elles étayées par la découverte de documents inédits. Ainsi de l’épisode de Ramsay en route vers les Caraïbes, dont pas un de ses biographes ne fait mention… et que dire de sa correspondance des années 1720 encore plus édifiante ?
Question subsidiaire : Van Win peut-il identifier le comte Grafford cité par Tavannes ? Je parie que non. Réponse aussi dans un prochain ouvrage à paraître aux éditions Véga, avant l’été. Je pose cette question parce que l’emprunte ici l’orthographe de Tavannes. Elle est fautive, comme souvent dans les archives anciennes, et que l’enjeu est de savoir comment la corriger. Encore un effort, cher Van Win, ô vigilant gardien du dictionnaire !!!
Asinus asinum fricat : Tout bien pesé, je ne m’étonne pas qu’en voyant des profanes partout, Van Win frappe Charles de Lorraine d’une excommunication sans appel. Mais, en bonne cohérence, il devrait l’appliquer à presque la moitié des francs-maçons du dix-huitième siècle europée. Ce sont des informations indirectes, mises à l’épreuve de recoupements, qui permettent de les accepter comme tels. Attendons la Bulle !!!
Bravo en passant à Jiri, qui offre aux internautes de quoi se divertir. En me référant à la belle image du virtuel Van Pin, je me plais à imaginer le moment où il pourrait lever davantage le voile (pardon ! le tablier) sur ses trucs de prestidigitateur. On pourrait mieux juger de la gravité (au sens de Newton) de ses attributs (au sens de Pierre Dac, mon regretté guide spirituel).
Il est des géants profanes qui gagnent leur pain en dictant aux maçons ce qu’ils ont à penser et à croire. Il est des géants qui, en 4e couverture de leur ouvrage » La Maçonnerie Ecossaise dans la France d’Ancien Régime » prétendent » dissiper une fois pour toutes le brouillard des légendes et contrevérités ». Cette dissipation providentielle s’effectue au détriment de tous les minuscules prédécesseurs du géant : Gustave Bord » qui séduit les crédules » ; Jouaust dont » la méprise est totale » ; Lepage qui » fait partie des maçons qui se leurrent » ; Pierre Chevallier, tant copié par le géant, qui » se trompe et ignore les points décisifs ». Les fautes d’orthographe abondent : deux en huit mots cités en anglais (p.318). Les erreurs de date de Le Forrestier sont recopiées sans aucun recoupement. Les confusions sont énormes : l’élection du comte de Clermont prise pour celle du duc d’Antin. Le baron de Vegesack devient Wegesack. Le géant émet des doutes à propos de l’initiation de Ramsay, alors qu’elle est attestée documentairement par Oxford depuis 1928. Enfin, deux loges constituées le 6 novembre 1744 sont datées par lui de 1743 » selon ses conjectures » qui contredisent leurs constitutions, Arthur Groussier et Alain le Bihan, excusez du peu. Toutes ces erreurs, et bien d’autres encore, sont reprises dans le compte-rendu précis du livre cité qu’en a fait Alain Bernheim –un vrai géant, lui– dans les Acta Macionica n°9 (1999) disponibles sur le site Ars Macionica. Ajoutons les aveux du géant lui-même, qu’il adresse au nain les 19 et 20 mars 2007 : » la date d’initiation de Charles de Lorraine n’est pas connue » […] « Le dictionnaire d’Eugen Lennhoff donne : » Charles de Lorraine […] « fut franc-maçon » […] » la loge Saint Charles de Bruxelles et l’Unanimité à Tournai travaillaient sous ses auspices ». La traduction de l’allemand est à nouveau fautive : Lennhoff écrit gegründet, ce qui signifie fut fondée, ce qui est très différent de travaillait, puisque Lorraine était le » protecteur » profane des loges des Pays Bas autrichiens, et son rôle était de leur accorder « ses auspices ». Notons que Eugen Lennhoff écrit en 1932, longtemps après Cordier et ses inventions pitoyables, reprises par nombre de successeurs, dont le géant.
Enfin, le géant précise au nain : » …n’ayant pas lu Cordier [sic] je suis bien en peine de me faire une opinion […] La seule chose que je sais en toute certitude, c’est qu’ au moins à Liège, la sensibilisation maçonnique fut plus précoce qu’on le croit ».
Un tel géant, qui reconnaît ne savoir qu’une seule chose à propos de la future Belgique, aurait grand intérêt à demeurer, comme le dit Baudelaire, « exilé sur le sol au milieu des huées [car] ses ailes de géant l’empêchent de marcher ».
Le nain.
Que fait un nain sur des épaules de géant ? Il est convaincu de voir plus loin que lui, de penser à une altitude supérieure. L’inconvénient est qu’il est obligé d’aller là où le géant le mène. Conclusion : rien de personnel sous ses petites pattes.
Je trouve dommage que l’article renvoi au site Taxil. Quant à VAN PIN, c’est digne de Père Ubu.
Celà étant on peut être ou ne pas être d’accord avec J Van Wyn sur le Bruxelles maçonnique, comme sur n’importe quel ouvrage, bien entendu. Mais de nos jours nous avons tendance à voir des symboles maçonniques un peu partout…
La satire est un art quand elle est pratiquée avec élégance. Je crains que ce ne soit pas le cas dans la « version ironique… »
Cependant, je dois admettre que Jiri accepte mon questionnement même s’il y répond par l’ajout de la « version laudative… »
Je connais peu de quatrième de couverture qui présente l’auteur avec un humour de mauvais aloi ou décalé. Seul un homme comme Leo Campion a eu l’audace de se présenter nu et portant son sautoir de 33ième sur un photo en page de garde de l’un de ses ouvrages.
Mais ne sommes-nous pas dans un « monde composés d’hommes libres et probes »?
Pourquoi pas, Jean ? Il est rigolo, ce portrait, même si ni très fin ni délicat. Il est en tout cas plus drôle à lire que celui de la 4e de couverture de « Bruxelles maçonnique ».
Cher Jiri,
Je suis étonné que tu fasses le lien vers un site comme celui de leo taxil où les commentaires sur certains personnages dont Jean Van Win sont proches de la délicatesse des poubelles de l’ULB.
Jean
Parfaitement d’accord avec vous, Pierre.
« La seule preuve est l’absence de possibilités contraires » selon Louis Charpentier, auteur – à succès – des « Mystères de la cathédrale de Chartres » et des « Mystères templiers » édités chez Laffont.
Effectivement, Jean Van Win a un « ton péremptoire et quelques peu supérieur » : il affirme, il affirme et réaffirme oubliant que la preuve, même historique, est toujours susceptible d’être remise en question par d’autres découvertes. Néanmoins, son livre se lit avec plaisir.
J’ai, il y a quelques jours, posté un article à son propos sur Keter (http://keter.over-blog.com/article-16841219.html).