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Le titre de l article m a interpellé , non pas qu une Soeur ait été élue au poste de conseillère de l ordre, c est bien dans l ordre des choses, ni de genrer sa fonction Mais de ne citer que son prénom. Audrey.
J ai constaté à plusieurs reprises dans notre Obédience qu on oublie fréquemment de citer le nom complet des SS lorsque elles sont présentées.. Cela rappelle la façon de s adresser à un enfant ou à un subordonné.
Aurait on procédé de la même manière pour un Frère ?
On a encore à progresser au GODF !
Ce débat autour d’une première soeur à devenir Conseillère de l’Ordre, me rappelle un peu ceux qu’on a pu avoir au moment où le G.O.D.F. s’est ouvert aux femmes.
Ca part un peu dans tous les sens, parfois en des termes qui doivent ou faire sourire ou agacer la principale intéressée.
Sans parler du fait, qu’étant pionnière en la matière, tous les regards sont braqués en sa direction, et pas toujours de manière fraternelle ou bienveillante, il suffit de lire ici certains commentaires.
En revanche, ce qui me paraît être intéressant à mettre en avant c’est le parcours maçonnique de l’intéressée.
Etant d’origine toulousaine, mais y revenant parfois, il se trouve que la seule fois où j’ai été amené à visiter une loge à Toulouse, le hasard de la programmation de ce soir-là a fait que c’était la loge Darwin, celle de notre soeur Audrey.
Bien évidemment, en tant que visiteur, il m’est difficile d’affirmer si Audrey était là ce soir de 2014, mais comme c’était la première fois que je visitais une loge mixte du G.O.D.F., de ma propre obédience, j’ai eu la curiosité de me renseigner sur la façon dont avait pu se constituer une telle loge mixte.
On se souvient que les débats sur l’introduction de la mixité au G.O.D.F., dans les années justes précédentes, avaient pu être particulièrement houleux, parfois même fratricides, et je cherchais à savoir ce qu’il avait pu en être dans l’éclosion de la toute nouvelle loge Darwin, laquelle je crois bien lorsque j’y suis passé en 2014, avait tout juste une année, peut-être deux.
En conséquence de quoi, on peut supposer qu’Audrey a du être parmi les toutes premières à la rallier par affiliation.
Pas tout à fait fondatrice, bien évidemment, les fondateurs des premières loges mixtes du G.O.D.F. étant par définition uniquement des frères maîtres de l’obédience, mais parmi les toutes premières à se lancer dans l’aventure.
Entre deux propos d’agapes, il m’a donc été précisé que Darwin n’était pas une loge masculine ayant opté pour la mixité, mais une loge de création totalement mixte dès sa genèse.
Mes interlocuteurs toulousains me précisant que cette solution avait eu l’avantage, par rapport aux loges demeurées masculines dont étaient issus les frères fondateurs, de conserver de bons rapports avec leurs loges d’origine.
Solution bien plus amiable, et donc bien plus aimable, qu’une mixité imposée de l’intérieur, par un vote interne à l’atelier, où des déchirements auraient pu voir le jour et laisser des traces voire des blessures durables.
Dans ce cas de la loge Darwin, mais il y en a bien d’autres de similaires, les fondateurs ont eu cette intelligence de ne pas insulter l’avenir.
L’arrivée de la soeur Audrey au Conseil de l’Ordre, sept ans plus tard, n’est-il pas aussi, au delà du remarquable parcours personnel de l’intéressée, le fruit de l’histoire de sa loge Darwin?
On notera d’ailleurs que le choix de Darwin pour nommer cet atelier n’était pas innocent.
Mais ceci est une autre histoire, et il ne m’appartient pas, simple visiteur d’un soir en ce temple toulousain, de la raconter.
Et bien évidemment, si mes pas me ramènent sur Toulouse, et surtout si je dispose alors de la disponibilité nécessaire, je reviendrais bien volontiers visiter mes frères et soeurs toulousains de Darwin.
Juste une petite précision à apporter : il y a pu avoir des Sœurs parmi les fondateurs des Loges qui se sont créées mixtes. Tout simplement des Sœurs qui se sont affiliées dans des Loges préexistantes pour ensuite rejoindre une de ces nouvelles Loges.
Je profite de ce petit post pour m’élever contre la modification au RG du GO exigeant que les 21 Maitres fondateurs d’une nouvelle Loge y adhèrent en première appartenance. Comme il est évident que cela rendra plus difficile la création de Loge (la fausse bonne idée), cela gênera la possibilité d’arrivée de plus de Soeurs au GO, car une bonne moitié des Loges du GO – et je le déplore – veulent rester intégralement masculines. Et aux dernières nouvelles, quelques-unes, triste arrière-garde « intégriste », en contrevenant au RG, n’acceptent toujours pas les visites de Soeurs, y compris celles membres du GO.
Précision derrière la précision toutefois: pour déjà s’affilier à des loges préexistantes, encore fallait-il que les dites loges aient préalablement opté par vote interne pour la mixité et donc pour l’accueil sur leurs colonnes de soeurs par affiliation.
En conséquence de quoi, il serait intéressant de savoir, alors que le G.O.D.F. était exclusivement masculin, combien de loges masculines ont été dans cette situation de décider la mixité – avant – l’arrivée de la première soeur.
En d’autres termes, combien de soeurs ont rejoint des loges déjà prêtes à les accueillir, et combien d’autres ont rejoint non pas des loges déjà existantes, mais des loges nouvellement constituées et mixtes dès leur origine?
Et LE soleil deviendra LA soleil comme en Allemand ? Le respect d’autrui ne passe pas par la violation des règles grammaticales, règles qui n’obéissent pas à des lois votées par la représentation nationale. Respectons notre belle langue française et bienvenue à nos soeurs.
Le soleil est masculin et la lune est féminine. Quant à moi, j’hésite. JOSE ARTHUR.
Les mots ont leur musique propre et autant orateuse me fait bondir autant conseillère où Vénérable Maîtresse me conviennent parfaitement. Je partage tout à fait le 6 ou le 17 de nos frères.
A propos de la féminisation des titres, @Ravauger rappelle à juste titre que celle-ci s’imposera de facto car la généralisation de la masculinisation des titres est simplement illégale. Il y a une imposture intellectuelle à considérer le genre masculin comme un genre neutre. L’académie française a rappelé qu’il n’y a pas de genre neutre en français. La féminité est une valeur qui mérite d’être reconnue et respectée y compris dans le processus initiatique. Notre vieux monde machiste s’arcqueboute sur ses références masculines et le pire c’est de voir comme au DH des femmes se prendre pour des mecs. Le godf s’honorerait à accepter la féminisation des titres et des fonctions. C’est un élément fondamental pour le renouveau de la franc-maçonnerie.
Je trouve vraiment choquant ces propos indignes et non Maçonnique !
Au DH des femmes se prendre pour des mecs
Je tiens à préciser que je n’appartiens pas à cette obédience. Mais en tant que visiteur, je tiens à témoigner le plus grand respect à toutes les soeurs et les frères de cette obédience.
Ce n’est qu’une constatation d’une réalité qui ne se limite pas à la FM. Ce n’est pas une généralité mais c’est tellement évident parfois !
La féminisation des titres a été refusée au DROIT HUMAIN pendant le Convent international de 2017, par une écrasante majorité des voix des délégués issus des différentes structures de l’Ordre, venus des 5 continents.
Et je ne sache pas que les SS (dont je suis) se soient jamais « prises pour des mecs ». Il faut des hommes et des femmes pour faire une société harmonieuse, des hommes respectueux des femmes, et inversement.
J’ai l’impression qu’il y a encore de gros efforts à faire chez certains, et certaines… pour respecter également la langue française, sans ses avatars inclusifs.
8- Ce serait si simple de dire: « Ma S.: Premier Surveillant, mon F.: Second Surveillant! » la fonction n’a ni sexe ni genre, c’est juste celui ou celle qui l’occupe qui est sexué(e), de plus en contrat à durée déterminée, ce qui devrait rendre chacun un peu plus modeste.
C’est le fameux argument de tous les machistes comme si on pouvait distinguer l’exécutant et son oeuvre. La fonction n’est pas inodore et incolore, c’est la richesse de l’être humain d’avoir des sensibilités différentes et en particulier celles liées au genre. On a l’impression que certains FM font un déni des grandes questions sociétales et en particulier de cette revendication féminine à une pleine reconnaissance de leur féminité. Mais c’est vrai qu’il existe aussi des femmes qui semblent se plaire dans un statut de soumission au pouvoir masculin.
Un F.:/ une S.: se glisse dans l’office et n’a pas à imposer une vision, machiste ou féministe, à l’office.
Pour ma part, c’est le simple respect qu’on doit au Rite et à l’harmonie de la loge.
Je ne vois pas où serait le « déni des grandes questions sociétales » là-dedans…surtout dans des loges où FF et SS débattent régulièrement de ces questions.
L’Académie Française a tort. Demandez à n’importe véritable chercheur en linguistique : le neutre existe dans toutes les langues. C’est un élément de leur strucure. Malheureusement, les grammairiens du 19e siècle, soutenus par l’Académie, ont tué le neutre en inventant la règle « Le masculin l’emporte sur le féminin » pour peut-être mieux asseoir le pouvoir masculin sur la société.
je suis favorable à la féminisation des titres au GO, mais je refuse d’entendre des affirmations inexactes sur les langues en général et la langue française en particulier. Oui, le neutre existe en français, mais ça n’a rien à voir avec la possible féminisation des offices en Maçonnerie.
La franc-maçonnerie, institution philosophique et progressive, mènerait elle un combat d’arrière garde en matière de mixité? le GODF a fait un grand pas en avant en 2010 et cette année en élisant des soeurs à des postes de responsabilité, brisant ainsi le fameux plafond de verre. Quant à la féminisation des titres, même les institutions les plus conservatrices sont contraintes d’évoluer. Ainsi, l’Académie française a fait un petit pas dans sa circulaire du 10 octobre 2014 : les femmes sont autorisées, à titre individuel, à féminiser leur titre si elles le souhaitent. Il s’agit d’une avancée, même si ce n’est pas la panacée. L’Académie a ainsi fait sienne les conclusions de la « Commission Générale de Terminologie et de Néologie » : « s’agissant des appellations utilisées dans la vie courante (entretiens, correspondances, relations personnelles) concernant les fonctions et les grades, rien ne s’oppose, à la demande expresse des individus, à ce qu’elles soient mises en accord avec le sexe de ceux qui les portent et soient féminisées ou maintenues au masculin générique selon le cas ». Pourquoi les soeurs n’auraient elles pas également le choix de féminiser ou non leur titre?
MTCS Revauger (TCS parce que j’imagine que sous Revauger se cache ici Cécile), tu nous dit:
« le GODF a fait un grand pas en avant (…) cette année en élisant des soeurs à des postes de responsabilité ».
Or, Géplu dans son article ci-dessus ne nous expose que l’accès au Conseil de l’Ordre de notre S:. Audrey Desplanques (ici, j’espère qu’on appréciera l’astuce sémantique consistant à ne pas avoir à trancher entre conseiller et conseillère, ceci étant du ressort de l’heureuse élue).
Si tu n’hésites pas à employer un pluriel féminin pour des postes à responsabilité est-ce à dire que d’autres soeurs pénètrent, avec Audrey Desplanques, les instances de la rue Cadet?
La question est donc quelles soeurs? Et pour quelles responsabilités?
Pourquoi ne se focaliser que sur la soeur Audrey Desplanques?
Pourquoi ne pas parler des autres si, comme l’y invite la construction de ta phrase, on peut comprendre que lors du dernier Convent elles ont donc été plusieurs à être ainsi promues ou remarquées par l’onction électorale?
MTCF Lazare,
ce pluriel de Cécile parce que, comme je l’écris dans l’article, il y a déjà, depuis l’an dernier, une sœur à l’INSM : Anita GRANIER DE CASSAGNAC, élue de Paris 1.
Mais aussi parce que Cécile, que la modestie empêche de se mettre en avant, a été élue le week-end dernier membre de la Chambre d’administration (qui est l’équivalent du Conseil de l’Ordre) du Grand Chapitre Général du Rite Français du GODF. Là aussi elle est la première femme à accéder à ce niveau de responsabilités. Un article à paraître sous peu relatera ces élections au GCG.
Mais rappelons que les « Juridictions » qui gèrent les hauts grades des rites, le Français comme l’écossais, l’égyptien ou les autres rites, sont indépendantes des obédiences, même si elles y recrutent leurs membres.
Indépendance ? Voilà le lieu commun le plus stupide de la maçonnerie. Il n’y a séparation qu’artificielle entre les loges bleues et celle des gardes supérieurs.
Indépendance ? Ça signifie qu’un frère démissionnaire ou exclu du GO peut néanmoins toujours appartenir à une Juridiction liée ?
😉
Hé oui, dans (presque) toutes les grandes obédiences les juridictions sont indépendantes de l’obédience, mais des conventions les lient. Notamment celle qui les oblige à ne recruter que parmi les membres de l’obédience « mère ». Pour être membre de telle juridiction il faut être membre de l’obédience avec laquelle celle-ci a signé une convention, et donc sont exclut aussi de la juridiction celles et ceux qui exclus de l’obédience n’en sont plus membres.
Mon cher Geplu , puisque nous sommes dans la sémantique j’aimerai préciser que nous préférons ( au GCG ) parler d’autonomie vis à vis du GO et non pas d’indépendance ( ce que d’autres préféreraient , cf les « évènements » de cet été !) . Comprenne qui pourra ( ou voudra ) .
Merci Géplu pour ce complément d’information, et j’ai hâte de découvrir l’article à venir sur les élections du GCG.
Sans en connaître encore la teneur, il n’est pas surprenant, et c’est même logique, que les soeurs investissent également les structures des juridictions des différents rites.
J’imagine qu’après le Rite Français, on verra également cela arriver au R.E.A.A., celui que je connais le mieux.
Le genre des mots, la féminisation des titres, l’écriture « inclusive » sont-ils intrinsèques à la nature humaine (voire à son « essence ») ou le caractère fortuit de certaines langues (dont le français) ? La féministe la plus affirmée trouvera-t-elle à redire, par exemple, à la formulation « Annie Besant (1847 –1933) was a British socialist, theosophist, women’s rights activist, writer, orator, educationist, freemason and philanthropist. Regarded as a champion of human freedom, she was an ardent supporter of both Irish and Indian self-rule » ?
mais « la vénérablesse Marguerite D …sonne mieux que la « vénérableuse » Anémone T …C’est comme « LA » Covid ….je m’étonne qu’on accepte le féminin pour cette catastrophe ..comme sapeuse pompière pour une copine à moi …si la féminisation des titres est un premier pas vers l’égalité , ça me rappelle une journée pédagogique de la circonscription ou je sévissais , l’inspecteur primaire qui animait évoquant l’enseignement de la sexualité ….avec la prudence comparable au discours actuel en primaire et plus sur la laïcité , je proposais de commencer par la sexualité des fougères ….les deux pieds dans le filet ….je rajoutais dans le brouhaha et les rires » quand on en arrivera au fait brut ? nos enfants seront grand pères ….et grand mères …. bon , la féminisation des titres ,c’est comme la muleta ….ça n’amuse que le boeuf …je préfèrerais bien plus qu’on parle de l’épée …mais oui , notre conseilleuse aura l’occasion de faire connaitre ses conseils éclairées …-és ? car ça commence sympa ….puis on continue sans les blancs ……ben désolé , je continue à jouer aux échecs …..avec des bleus clairs et des bleus foncés ….les pièces diverses sont féminines ….à part le fou , le cheval et le roi ….la folle ? la jument et la reine trans ???? la soeur orateuse ?? je m’amuse bien sur , mais en principe , la FM devrait se pencher sur des sujets sérieux -ses , et ignorer ces modes actuelles qui n’intéressent que très peu les SDF de nos trottoirs …ou les victimes des prédateurs divers ……ou la dérive de la démocratie et de la laïcité , bien féminins comme termes donc ,,, ??
Vénérable est aussi bien féminin que masculin en tant qu’adjectif.
Pourquoi allez chercher ailleurs.
On peut très bien dire Vénérable Maîtresse.
17- Mais la présidente du SCFF ne s’appelle pas « Très Puissante Souveraine Grande Commandeuse », ce qui est parfaitement horrible, mais Très Puissant Souverain Grand Commandeur, alors que nos SS.: ont (hélas) féminisé toutes les autres fonctions.
Pourquoi n’avoir mentionné dans le titre que son prénom?
Ferez-vous la même chose pour le nouveau grand Maître?
UN – pour limiter la longueur du titre (exigence récurrente).
DEUX – le prénom seul insiste mieux sur le fait qu’il s’agit d’un prénom féminin.
Juste une petite mise au point, je rappelle qu’au GODF il n’y a pas de féminisation des Offices, donc pas de Conseillère (RG ainsi que plusieurs circulaire). Notre Sœur nouvellement élue est par conséquent la Sœur Audrey Desplanques Conseiller de l’Ordre.
Certes Loïc, mais cette obligation effectivement réglementaire (et assez secondaire tout de même), votée uniquement par des FF (faut-il le rappeler), ne semble pas appréciée par la majorité des Sœurs que je connais.
Personnellement je serai plutôt pour la liberté laissée à chacun (et chacune) de s’exprimer comme il le veut (la sœur oratrice ou orateur, conseillère ou conseiller…). Pourquoi obliger le masculin ? Cela apporte quoi ?…
Et peut-être que notre nouvelle sœur « conseiller » a son avis là-dessus.
Bonjour, Techniquement il a raison on ne féminise pas selon le RG donc afin de respecter les Offices du GODF merci d’utiliser ce qui est indiqué dans le Règlement Général du GODF (plutôt que de bons sentiments, louables il est vrai).
On peut avoir un avis mais il faut respecter les articles du Règlement Général, afin d’offrir aux lecteurs la réalité.
Le cas échéant vous pouvez proposer, via une Loge du GODF, une modification du RG qui sera votée au CONVENT 🙂
Ou pour être cohérent : la Frère Audrey Desplanques Conseiller de l’Ordre !