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Ses décors de 33é du Reaa sont conservés au musée de Digne qui lui est consacré. Elle est fut initiée au DH par l’intermédiaire de la Société Théosophique (ST) dont elle était membre. En effet, à cette époque, la ST contrôlait le DH aux Indes (et en Angleterre)..
Pour en savoir plus sur ADN, vous pouvez toujours vous reporter au dernier « Points de Vue Initiatiques, Vivre la tradition », Revue de la Grande Loge de France consacrée à « Franc-Maçonnerie et bouddhisme »
(GLDF, N° 201, septembre 2021, 120 pages, 8 €) et l’article pages 100 à 103 de Robert de Rosa intitulé « Alexandra David-Néel : l’aventure de la sagesse », rubrique « Portrait d’initié ».
Excellente idée.
Série de neuf entretiens avec Michel Manoll diffusés sur la Radiodiffusion-télévision française (RTF) entre 1954 et 1955
1/5 Alexandra David-Néel : Le Tibet tel que je l’ai vu
https://www.youtube.com/watch?v=KOECbPsCTFc
2/5 Alexandra David-Néel : Le Tibet tel que je l’ai vu
https://www.youtube.com/watch?v=uVMbjaT9dCs
3/5 Alexandra David-Néel : Le Tibet tel que je l’ai vu
https://www.youtube.com/watch?v=mjsJ_xhsL98
4/5 Alexandra David-Néel : Le Tibet tel que je l’ai vu
https://www.youtube.com/watch?v=ciOglf_m4oY
4/5 Alexandra David-Néel : Le Tibet tel que je l’ai vu
https://www.youtube.com/watch?v=XJW-Q7Z-FUo
Il existe bien une preuve indirecte de l’appartenance d’Alexandra David Néel à la loge n°1 du Droit Humain. En effet, Alexandra était présente a une tenue de la loge Human Duty le 3 octobre 1910 à Londres comme en témoigne le livre des présences avec mention de sa loge (RL n°1 Maria Deraismes). pour celles et ceux intéressés, je peux vous envoyer la photographie du livre des présences de la tenue. (me contacter en mp sylvain.zeghni@orange.fr)
Ce n’est pas une preuve indirecte!
Ne faut-il pas remarquer, en passant, que la maçonnerie d’A. David-Néel, c’est celle du DH revu à l’aune du théosophisme (Mme Blavatsky) et peaufiné par Annie Besant qui n’a pas vraiment bonne presse rue Breton.
Du théosophisme syncrétique au boudhisme tibétain, il n’y eut qu’un pas que cette femme remarquable semble avoir franchi aisément
Le courant théosophe a en effet existé au Droit humain, grâce (ou à cause de, choisissez) Annie Besant.. Cette coexistence a donné lieu à des crises assez vives, voir en exemple l’histoire de la loge Hypathie à Marseille. Mais Alexandra a d’abord connu le Droit humain par les cercles féministes auxquels elle appartenait et où elle a côtoyé les fondatrices. du Droit humain. Elle a écrit par exemple dans La Fronde un article sur Clémence Royer.
Et qu’elle est-elle cette histoire de la loge Hypathie à Marseille?
Et la Fronde, c’est quel type de publication? Maçonnique, théosophe, féministe, profane ou pas?
Doit-on comprendre qu’il s’agit d’une revue existant ou ayant existé, du DH?
Et l’article date de quelle époque?
Et je n ‘ose demander encore qui peut être Clémence Royer…
D’avance, merci de bien vouloir faire partager votre érudition, tous vos lecteurs ici ne sont pas au Droit Humain, déjà qu’ils ne sont pas tous francs-maçons.
Je vais bien aller questionner Dame Wikipedia, mais quoique bavarde a-t-elle réponse à tout?
La Fronde : le grand journal féministe de la fin du XIXe siècle, dirigé par Marguerite Durand. Alexandra a y écrit sous le nom d’Alexandra Myrial.
Hypathie : la première loge du DH de Marseille, déchirée entre le courant théosophe et le courant rationaliste, jusqu’à la fermeture de la loge.
Clémence Royer… cherche, et tu trouveras. Facile.
Oui, les débuts du Droit humain sont mal connus, je le concède et m’en excuse.
Et Dame Wikipedia parla:
Clémence Royer est une féministe, traductrice entre autres, de l’oeuvre de Darwin. C’est par sa traduction que la France et les francophones découvrent le darwinisme et « L’Origine des espèces ».
Et à compter parmi les fondatrices du Droit Humain.
Le journal « La Fronde » fait l’objet d’un article à lui seul.
Journal féministe sous l’impulsion de Marguerite Durand et de la « Grande Séverine » (je découvre ces deux personnes, qui ont leur article chacune), fondé en 1897 au 14, rue Saint-Georges à Paris.
Particularité: tout le personnel est féminin. Disparaît en 1930.
J’observe, ce qui est curieux, que parmi ces pionnières du féminisme, certaines auront partie liée, même temporairement, avec le boulangisme. Notamment pour les deux citées, on remarquera également que Séverine croisera également le chemin de Jules Vallès. Qui n’est pas vraiment un inconditionnel du Général Boulanger, c’est le moins que l’on puisse dire, et qui aura une influence certaine sur les engagements futurs de Séverine.
Je continue, n’ayant toujours rien sur cette loge marseillaise Hypathie.
Etait-elle située rue Sainte?
On trouve sur wiki ceci (j’ai pas le courage de traduire, excusez-moi !) :
Clemence Auguste Royer translated Darwin’s Origin of Species into French. She was an extraordinary nineteenth-century woman; a politically active left-wing thinker, she promoted social progression and advocated women’s rights. Unfortunately for Darwin, her radical politics echoed also through her translation of Origin.
First published in 1862, Royer’s translation of Origin was remarkable. Prefaced with a long anti-clerical rant, Royer added numerous footnotes to the body of Origin which over-ruled Darwin’s apologetic tone. She also took the opportunity to ‘correct’ Darwin’s theory of an ongoing, universal war in nature. Royer even went so far as to edit Origin‘s title, inserting the non-Darwinian, distinctly Lamarckian phrase ”laws of progress” into her revised subtitle.
On reading Royer’s ‘translation’ of Origin, Darwin was perplexed to say the least; “I received 2 or 3 days ago, a French Translation of the Origin by a Madelle. Royer, who must be one of the cleverest & oddest women in Europe”. Royer, he said, was an “ardent Deist & hates Christianity, & declares that natural selection & the struggle for life will explain all morality, nature of man, politicks &c &c!!!.” ”Almost everywhere in Origin, when I express great doubt, she [Royer] appends a note explaining the difficulty or saying that there is none whatever!! It is really curious to know what conceited people there are in the world”.
Royer’s translation of Origin was often poorly-informed and undeniably politicised.
J’ai quand même fait l’effort !
« Clémence Auguste Royer, écrivaine et économiste française vivant à Genève, traduisit l’Origine des Espèces de Darwin en français. Royer était une femme extraordinaire du XIXe siècle. Très à gauche politiquement, elle a promu la progression sociale et défendu les droits des femmes. Malheureusement pour Darwin, ses opinions politiques radicales influencèrent sa traduction de L’Origine des espèces. Publiée pour la première fois en 1862, la traduction de Royer était certes remarquable, mais débutant par une longue diatribe anticléricale, elle ajouta de nombreuses notes de bas de page au corps du texte qui dépassaient le ton apologétique de Darwin. Elle a profité de l’occasion pour « corriger » la théorie de Darwin d’une guerre universelle en cours dans la nature. Royer est même allé jusqu’à modifier le titre « Origine des Espèces », en insérant l’expression non darwinienne et distinctement lamarckienne, « lois du progrès » en sous-titre.
En lisant la traduction de Royer, Darwin fut pour le moins perplexe ; « J’ai reçu il y a 2 ou 3 jours, une traduction française des Origines par C. Royer, qui doit être l’une des femmes les plus intelligentes et les plus étranges d’Europe ». Royer, dit-il, était une « déiste ardent qui déteste le christianisme et déclare que la sélection naturelle et la lutte pour la vie expliqueront tout, la moralité, la nature de l’homme, la politique, etc. Presque partout dans les « Origines », quand j’exprime un grand doute, elle [Royer] ajoute une note expliquant la difficulté ou disant qu’il n’y en a pas du tout !! C’est vraiment curieux de constater ce qu’il peut y avoir ce qu’il peut y avoir de gens vaniteux dans le monde ».
Ceci est plus amusant. C’est une lettre (écrite en français) envoyée par Claparède, un Suisse, professeur d’anatomie comparée, à Charles Darwin, en 1862.
« Vous me remerciez aussi, Monsieur, du concours que j’ai prêté à Mlle. Royer. J’aurais préféré que ce détail vous fût resté inconnu, car, je dois le dire, j’ai regretté de voir votre ouvrage traduit par cette personne pour laquelle je professe d’ailleurs beaucoup d’estime. Sa traduction est lourde, indigeste, parfois incorrecte et les notes qui l’accompagnent ne seront certainement point de votre goût. J’ai usé de toute mon influence auprès de Mlle. Royer pour la décider à se borner au simple rôle de traducteur, mais mes efforts n’ont pas été couronnés de succès. Je dois dire cependant à l’éloge de Mlle. Royer qu’elle a supprimé sans exception toutes les notes que j’ai qualifiées d’absurdes et de contre sens scientifiques. »
je ne peux répondre maintenant sur HYpathie. Je devrai regarder mes notes.
Les courants féministes sont bien compliqués, divers et variés….
La qualité de franc-maçonne d’A.David-Neel ne semble pas attestée par des sources solides. Dominique Ségalen dans son ouvrage « Soyez parfaites mes Sœurs » confirme que la Louise David cofondatrice du Droit humain est bien Louise Florence David née Guéranger. »Louise David (1836-1928) : Louise Florence Marie Guéranger naît au Mans (Sarthe) rue Saint-Vincent, le 10 décembre 1836 comme l’atteste le registre d’état civiL. Son père, Frédéric Florent Julien Guéranger (1799-1858) est enseignant, sa mère se nomme Louise Françoise Adélaïde Jollivet (1813-?). Elle épouse Victor David, membre du Conseil municipal du Vésinet. Elle décèdera le 5 novembre 1928 au Vésinet. ». Certains auteurs avaient fait rapidement ‘d’AD-N, une des cofondatrices du DH… sans apporter une quelconque source sur le sujet. Une appartenance maçonnique qui reste donc à prouver par des sources primaires de qualité, car en l’état, elle relève de l’histoire romantique de la maçonnerie, pour l’histoire authentique, ça reste à prouver. Peut-être que Christine Roux va fournir quelques documents sérieux qui alimenteront la question dans un sens ou un autre.
Oui, ce n’est pas la Louise David fondatrice. Elle est entrée plus tard. Venez écouter cette conférence, vous verrez.
Elle apparaît d’ailleurs dans les documents d’archives sous le nom Alexandra David, non Louise. Elle omet généralement son nom marital
J’observe que ces conférences se tiendront au Centre tchèque de Paris, dans le VIème arrondissement parisien.
Peut-être qu’il n’y a pas lieu de se poser la question, il peut s’agir simplement d’une opportunité dont bénéficie l’association organisatrice, mais je ne saisis pas bien le lien entre Alexandra David-Néel et la Tchéquie.
Mais en l’espèce il n’est peut-être pas nécessaire de chercher à être rationnel.
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Et merci à Yonnel de rappeler le point d’ancrage qu’elle avait à Digne.
J’ai du visiter la Maison Alexandra David-Néel il y a au moins 25 ans. A l’époque la visite était encore effectuée par Madeleine Peyronnet, sa secrétaire jusqu’au décès d’Alexandra David-Néel en 1969.
Laquelle semble toujours vivante si j’en crois dame Wikipedia.
A priori, pour l’une comme pour l’autre, l’air de Digne est des plus sains!
Madame Peyronnet est toujours à Digne, elle occupe un appartement dans la villa d’Alexandra David Néel.
Si vos pas vous guident vers Digne-les-Bains, n’hésitez pas à voir la Maison Alexandra David-Neel https://bit.ly/2Z1eXds
ou encore https://www.alexandra-david-neel.fr/
Le site se visite en deux parties :
– Le musée et le jardin Yongden,
– La villa.