Antimaçonnerie à Hawaii

Publié par Jiri Pragman

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vendredi 20 novembre 2009
  • 1
    Déclic
    20 novembre 2009 à 19h10 / Répondre

    Peut-on croire encore qu’il y a des gens si peu informé de l’histoire pour écrire des inepties pareilles…

    Au Canada, jusqu’en 1960, période qu’on nomme la « révolution tranquille », L’Église Catholique était fortement « intégriste ». Au Québec, nous appelons cette époque « la grande noirceur »….

    Ce fut une époque sombre. Évidemment, les francophones, catholiques en très grande majorité étaient sous l’influence des curés… C’était pas facile d’être un Franc-maçon au Québec, à cette époque. Les enfants des francs-maçons se faisaient battre par les autres, encouragés par les propos des prêtres et des enseignants religieux. Ne pas être catholique pratiquant était vu comme une tare.

    Quand il y avait un projet social, qui excluait l’Église Catholique, les évêques disaient que c’était les franc-maçons qui magouillaient pour que les canadiens s’écartent de Dieu et de leur église… Ce fut le cas pour la fondation d’hopitaux, d’université… etc.

    Un très bon texte sur « ces médecins canadiens en marge de l’orthodoxie » par Rita Desjardins, historienne. http://www.cbmh.ca/index.php/cbmh/article/view/473/472

    En voici un extrait:
    « Deux «périls» selon l’expression d’Henri Bernard menacent la vie intellectuelle
    montréalaise au début du siècle : l’un anglo-protestant et
    l’autre maçonnique. Ils tendent la toile de fond à deux débats menés
    simultanément qui touchent les relations Église-État et qui contribuent
    à camper les positions. Il s’agit de celui des bibliothèques publiques et
    de celui de l’instruction obligatoire qui refaisait surface. »

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