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Donc et brièvement : Laissez les parents décider de ce que leurs enfants peuvent ou doivent porter en se rendant à l’école.
Parfait, je souscris mais ils ne le font pas………
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Et bien moi je suis sidéré par autant de niaiseries. Ainsi selon ce prechi précha de Fabrice, certainement un LFIste teinté de Vert, vouloir faire appliquer la laïcité en France serait « preempté » par l’extrême droite ! Mais dans ce cas 81% des français (cis sympathisants LFI) seraient d’extrême droite !
Également, selon lui, l’abaya ne serait pas un vêtement religieux ! A bon ! Alors je lui conseille vivement de lire ou relire à minima :
1- « La laïcité à l’école » du Ministère de l”Éducation Nationale,
2- ”La Charte de la laïcité à l’école ».
Pour terminer je lui rappelle la phrase d’Alain Bauer (non catalogué, me semble-t-il, dans l’extrême droite) : « Le port de l’abaya vu comme une provocation religieuse n’a rien à faire dans un établissement scolaire.)
PS: sa comparaison avec un kimono, argutie emprunter à ses mentors d’extrême gauche, le ridiculise plus qu’elle n’accrédite ses propos.
Vous mélangez tout. Avec des quand, des si, il faut, des s’est, des ce n’est pas…
Ce sont vos paroles et ça suffisait et c’est ce qui est essentiel et permis par la laïcité. Si les partis républicains et surtout de gauche n’avaient pas abandonné la laïcité, Marine le Pen ne l’aurait pas usurpé .. la nature a horreur du vide
« Sinon c’est simple : il y a des écoles privés religieuses hors contrat (si on veut être dans un environnement plus conforme à des préceptes religieux ou suivre des pédagogies alternatives) ou des possibilités de faire l’école chez soi si ce choix est motivé et accepté par l’administration. »
Je suis sidéré du niveau de bêtise que l’on atteint dans ce pays en mettant la laïcité à toutes les sauces sans voir que ce principe politique a été désormais préempté, dans le débat public, par l’extrême droite, trop heureuse de pouvoir diffuser ses idées racistes et xénophobes par ce biais. Certains mouvements laïques en sont devenus les idiots utiles.
Sur un plan juridique tout d’abord. Sauf erreur ou omission de part, il me semble que le Conseil d’Etat a jugé dans le cadre d’une procédure de référé administratif. Il ne s’est donc pas prononcé sur le fond de l’affaire des abayas mais sur l’urgence à suspendre la circulaire du ministre Attal. La haute juridiction administrative a estimé qu’il n’y avait pas lieu de prendre des mesures provisoires et suspendre la circulaire ministérielle litigieuse. Elle ne lui a pas semblé illégale et porter atteinte à une liberté fondamentale. Dont acte.
Sur le fond, on verra ce qu’il en est. Du moins, si des recours sont maintenus. Entre l’urgence et le fond ou le simplisme politico-médiatique et la complexité du droit et des débats juridiques, il peut y avoir des surprises.
Même si je l’ai déjà dit, nous faisons fausse route avec ces histoires de « signes religieux ostensibles ». La laïcité n’est pas une question de fringues d’autant plus que l’abaya, en l’espèce, n’est pas un vêtement religieux. En revanche, on est exactement en train d’en faire un vêtement religieux en servant la soupe à tous ceux qui veulent en faire un signe de ralliement du fondemantalisme islamiste. Et demain ? Quand l’abaya sera définitivement prohibée, devra-t-on interdire à l’école le port d’un foulard vert autour du cou sous prétexte que des cénacles salafistes en auront fait un nouveau signe distinctif ?
On en arrive donc à des aberrations. Une lycéenne a été ainsi obligée de retirer son kimono sous prétexte que ce vêtement était un signe religieux ostensible ! Cette jeune lyonnaise a démontré, plus qu’un long discours, l’absurdité de la voie que les pouvoirs publics ont empruntée depuis 30 ans. On l’aurait très certainement laissée tranquille avec son kimono si l’attention n’avait pas été focalisée sur les abayas. Mais bon l’abaya, on sait ce que ça charrie comme association d’idées : immigration, arabe, islam, français de troisième zone, lieu du ban, banlieue, cité, délinquance, kalachnikov, Marine va nous sauver du péril etc. Il ne faudrait pas que le kimono soit la tête de pont de je ne sais quelle secte japonaise, du style Aum… Kimono, japonais, kamikaze, yakuza, gaz sarin dans le métro, oui-Marine-va-nous-sauver-du-péril-jaune…
L’essentiel, me semble-t-il, est d’avoir une tenue décente à l’école et de respecter les savoirs dispensés dans le cadre des programmes scolaires sans en discuter la légitimité et sans les contester auprès des enseignants ou de leur hiérarchie. Point barre. Sinon c’est simple : il y a des écoles privés religieuses hors contrat (si on veut être dans un environnement plus conforme à des préceptes religieux ou suivre des pédagogies alternatives) ou des possibilités de faire l’école chez soi si ce choix est motivé et accepté par l’administration.
La décence est le seul motif raisonnable – je n’ose dire rationnel – pour écarter tel ou tel vêtement dans les enceintes scolaires.
La décence ne concerne pas le vêtement en tant que tel au travers de son origine ou de son éventuelle marque religieuse. La décence, c’est le rappel que nous vivons en société et que l’on doit venir habillé correctement à l’école. C’est le respect des convenances sociales. C’est apprendre la retenue dans les relations humaines. C’est apprendre que la vie de groupe ne se réduit pas à l’expression paroxystique de sa propre subjectivité ou de son identité culturelle, ethnique, religieuse. A l’école, on est un jeune citoyen en devenir. Après, on aura tout le temps de faire ses propres choix.
Venir à l’école habillé simplement, correctement, sans volonté obsessionnelle de se démarquer, voire de provoquer, c’est une question de respect de soi et des autres. C’est une question de discipline individuelle et collective.
En conclusion, je veux bien qu’on parle des abayas de certaines filles (0,002% de cas je crois sur 12 millions d’élèves) , mais alors il faut aussi s’interroger sur ces mineures, beuacoup plus nombreuses, qui viennent dans les établissement maquillées comme des pots de peinture, avec des faux ongles qui les empêchent de prendre correctement un stylo, en crop top, avec parfois le string parfaitement visible sous le legging ultra moulant.
Je précise, si besoin était, que les garçons sont aussi concernés par ce respect que l’on doit à son prochain.
Bref, en la matière, le rôle des parents est déterminant. Ils doivent aussi veiller au quotidien à l’éducation citoyenne de leurs enfants, respecter l’institution scolaire et plus largement l’intérêt général. Ce n’est pas un ministre ou un proviseur ou un professeur de passage qui y pourvoira à leur place.
Concernant Macron, rien, aucun texte, ne l’empêche de se rendre à une cérémonie religieuse en qualité de Président de la République. Il agit comme tous ses prédécesseurs. Là aussi, c’est une question de respect. Il vient chez les catholiques comme chez les protestants, les juifs, les musulmans, les bouddhistes etc. La seule réserve – et encore ! – est qu’il soit vigilant pour ne pas faire signe d’allégeance à une confession (ex : en communiant). De Gaulle communiait. Chirac aussi quand il allait notamment à la messe de Brégançon (c’était un déplacement privé certes mais en présence de caméras… donc…). Et quand un Président (ou un autre mandataire public) va dans une synagogue et met la kippa, fait-il un signe d’allégeance au judaïsme ? Non il la met en signe de respect comme il convient dans ce lieu.
Parce que la République garantit la liberté de conscience, ses représentants doivent vivre en bonne intelligence avec les cultes qu’elle reconnaît sans alimenter en permanence des guerres intestines qui ne profitent qu’aux extrémistes de tous poils.
Félicitations, j’apprécie votre message
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Pour la deuxième fois en quinze jours, le Conseil d’État était appelé à se prononcer sur l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires. Pour la seconde fois, il estime qu’il « qu’il n’existe pas de doute sérieux sur la légalité de l’interdiction » par les établissements scolaires.