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Je ne vois sur le sujet que des avis qui se sont trompés de site. Ils devraient être sur Facebook ou autre Twitter. Cela nous éloigne de ce que nous avons juré de construire. Où est la raison et l’honnête dans tout cela. Des tarés? Ils le sont tous, de Mila jusqu’à ses « menaceurs ».
Au lieu d’appeler à la raison, on vient faire le jeu des démolisseurs. Diviser n’est pas notre devise. Nous avons juré la construction d’un grand édifice où chaque pierre a sa place. Malheureusement, il y a beaucoup de laisser-aller sur le chantier. Allons ! Le travail que nous avons commencé à l’intérieur…
Je suis désolé: vous dites ils sont tous tarés de Mila à ses détracteurs.
Je crains que vous n’ayez absolument rien compris au droit du blasphème.
Vous dites qu’on est taré quand on attaque que l’Islam et je suppose qu’attaquer le christianisme ou le judaïsme, là on a le droit. Quelle tristesse.
Aucune religion n’est innocente, le Christianisme primitif a fait le lit de l’antisémitisme, relayé par l’islam, les dogmes et les idéologies ont fait plus de morts que tous les virus réunis. C’est malheureusement dans notre nature. l’initiation serait le travail à faire pour en sortir !
11 – Oui Kassian, on ne va pas tout lire pour vous faire plaisir.
Entre autres névrosés dangereux, Paul de Tarse, que l’on dit persécuteur des chrétiens pour mieux démontrer la nécessaire conversion au christianisme qu’il acte après avoir rencontré le Christ ressuscité, on a le droit de sourire.
Initiateur de la haine vis à vis des païens et des juifs qui refusent de se convertir, c’est aussi un misogyne profond qui laisse supposé qu’il fût maintes fois éconduit, voire jamais regardé.
Et l’Apocalypse de ce cher Jean, qui parait-il nous donne la Lumière, ni plus ni moins que l’holocauste des non convertis.
Et Jésus, lui-même en direct, qui nous dit « je ne suis pas venu abolir la Loi, je suis venu l’accomplir » ; si ce n’est pas le premier acte antisémite, je ne m’y connais pas.
Je continue ? 🙂
11- alors comme ça Jésus était antisémite.
Inutile de continuer, je crois qu’on a bien cerné le problème…
15 – Non, non, vous n’avez rien cerné du tout.
Vous ne comprenez de la religion que ce qui vous intéresse.
Le fait que le Parquet ait prononcé un non-lieu met fin à toute éventuelle poursuite contre cette jeune fille et donc à cet aspect du débat.
En revanche la justice s’intéresse maintenant de très près à ceux qui l’ont menacée avant et après son tweet rravageur.
Ces deux informations me satisfont pleinement.
Je suis par ailleurs ravi de voir notre sinistre garde des sceaux obligée de manger son chapeau.
Parce que en plus, elle a un chapeau?
Blague à part, je pense effectivement qu’il fallait dans cette affaire à double volet, raison garder sur les deux aspects.
Et, retournant à certains de mes travers humoristiques, je ne résiste hélas pas au fait d’ajouter qu’il fallait également raison (se) garder (des sots).
La liberté de penser est inhérente à la nature de l’homme depuis quelques millions d’années….La liberté de pensée est codifiée par et dans chaque communauté humaine….Hélas !
En matière de liberté d’expression, point de milieu. De fait, je partage l’approche de Zineb El Rhazoui sur le plateau de France 5 (émission C à vous) : « Dire que le Coran est de la merde, et que l’islam est de la merde, c’est un droit constitutionnel en France (…) nous ne sommes pas une théocratie islamique, Mila a tout compris de l’universalisme et de l’esprit des Lumières… je l’admire. C’est un modèle pour la jeunesse française (…) ». Les croyants, ou prétendus tels, qui s’offusquent d’un tel ton et d’une telle liberté devraient plutôt se rappeler ce que disait un des compagnons du Prophète Mahomet : « Le Coran est muet ». Dans l’affaire qui nous occupe, ce sont les hommes par conséquent qui l’interprète dans le sens du fanatisme. Si les hypocrites et les voyous qui insultent et menacent Mila croyaient vraiment en Dieu, en pacifiés (pour reprendre la traduction d’André Chouraqui), ils se tiendraient cois. Mais la haine et la folie furieuse des réseaux sociaux en a décidé autrement semble-t-il.
En fait les choses sont simples. Injurier publiquement l’Islam et nos compatriotes de confession musulmane sur les réseaux sociaux, c’est une des plus hautes manifestations de la liberté d’expression. Faire de même sur le judaïsme et les juifs, c’eût été de l’antisémitisme. Les mêmes qui s’indignent bruyamment, auraient adopté une posture totalement différente.
Je rappelle qu’on parle d’une adolescente de 16 ans qui a eu une réaction épidermique et a tenu des propos totalement débiles. Elle semble avoir oublié un principe de base (que ses parents, ses profs et ses amis ne lui ont peut-être pas dit) : on reste prudent sur Internet, car un réseau social, même avec un compte bien paramétré, reste un espace public. Quand on y dit des conneries, quand on y profère des injures, surtout à visage découvert, il ne faut pas être étonné d’exciter plus injurieux, plus désoeuvré et plus con que soi.
Est-il besoin de préciser que je ne cautionne évidemment pas les menaces scandaleuses dont elle fait l’objet ?
Mais de là à en faire une passionaria de la liberté d’expression… De là tout ces communiqués obédientiels, tout ce blabla sur les plateaux de TV… franchement… Plus on en parle, plus on l’expose à des risques.
Cela relève du préau de cour d’école.
Sur le fond et uniquement le fond, quelques nuances à ce message qui me semble en manquer cruellement.
1. N’importe quel observateur un peu attentif peut constater que les propos ou actes antisémites, quels que soient leurs auteurs, ne visent jamais la religion juive en elle-même, ses pratiques, sa doctrine, etc. Ce sont bien les « juifs », en tant que personnes qui sont visés, avec toutes les représentations consciences et inconscientes y attachées (pouvoir, activisme, richesses, etc.). Il suffit pour s’en convaincre de regarder toute l’iconographie antisémite ancienne, récente ou actuelle, ou de passer quelques minutes sur Twitter (notamment) : jamais rien sur la religion, mais uniquement sur les personnes.
Disons le autrement : une Mila antisémite n’aurait pas critiqué la religion juive, mais aurait déblatéré sur les personnes juives, Rothschild, le protocole des sages de Sion, etc.. Ce qui est de fait antisémite.
En revanche, lorsque l’adolescente Mila se lance dans une violente diatribe sur les réseaux sociaux, l’objet de sa critique est l’Islam, sa doctrine, (certaines de) ses pratiques, etc.
La nuance a toute son importance. D’abord parce que nous avons encore, en France, heureusement, le droit de critiquer les religions (toutes), mais pas celui d’insulter des personnes (aucune). Aussi et surtout parce que c’est précisément sur le terrain de la confusion entre la critique des religions (toutes) et celle de ses pratiquants (tous), que voudraient nous emmener les activistes en tous genres, dans le but de sanctuariser leurs religions au-dessus de de la République à défaut d’obtenir le délit de blasphème.
2. Si l’on peut en effet regretter qu’une adolescente de 16 ans ne soit pas suffisamment encadrée voire prévenue des risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux, on ne peut en revanche pas lui reprocher « des injures ». Le verbatim de sa vidéo est clair : elle vise « la religion », le « Coran, » « Dieu ». Que les termes soient colorés n’y change rien, sauf justement à vouloir faire une grave confusion entre la religion en tant que doctrine et les personnes en tant qu’adeptes.
7-
En accord avec vous, et par ailleurs la communauté juive n’est pas la seule communauté affublée de représentations conscientes ou inconscientes.
La frontière entre critique des religions et des personnes me semble plus ténue qu’elle n’y paraît au premier abord. Les deux derniers siècles ont été prolixes en matière de critique institutionnelle des religions. La critique historique a été d’abord dirigée vers le culte mais elle a ensuite été progressivement étendue aux protagonistes du culte, c’est-à-dire des personnes. On voit fleurir une couverture médiatique intensive sur les thèmes du fondamentalisme intégriste ou de la pédophilie dans l’église, sans d’ailleurs remettre ces évènements dans leurs contextes temporels et géopolitiques. La presse relaie avec constance les affaires sordides de l’église, sans pour autant se livrer avec le même zèle dans des investigations similaires portant sur d’autres corps sociaux constitués, suggérant l’idée que le clergé concentrerait les vices de la société. Une critique efficace de la religion, à défaut de porter sur le fond.
La possibilité de la critique “pure” de la religion, telle que la formule l’adolescente Mila, est précieuse et nous devons nous battre pour ce droit. Mais cette forme de critique reste rare et à mon sens peu représentative de l’enjeu de la liberté de critique des religions.
3 – Mouais ………………………………………….
Ça me fait penser à la minijupe, ça hein ? Tant pis pour elles si elle se font f… une main au c…, hein ?
Non mon cher, ça peut pas être la loi des excités, faut qu’on puisse dire et faire tout ce qu’on veut qui ne soit pas répréhensible sans risquer sa peau au sens propre comme au figuré ; tout, absolument tout, même se foutre à poil.
Pour le reste, tout est histoire d’éducation et de qu’en dira-t-on.
La première, ben on va quand même pas tabasser ou plus ceux qui n’en ont pas, et puis faut dire que les trois religions prêchent le meurtre, si si, donc faudrait voir à bien situer les priorités.
La seconde ? ben ça, ça regarde les uns et les autres.
Non, c’est pas une passionaria, c’est une môme de 16 ans qui est menacée par des tarés, on va pas la laisser tomber quand même ?
Tu sais ce que je leur ferais moi au tarés ?
8- Desap, Les trois religions prêchent le meurtre ?
Dans votre volonté de bien faire vous me semblez aller un peu vite en besogne…
On a pas besoin de permission ; rien n’est sacré !
Oui, la nature.
Et les constitutions de 1723 aussi, non ? 🙂
Est-il permis de critiquer toutes les religions ?
Voyons cela en rappelant succinctement les origines et les conséquences, chez les hébreux, de la transition entre l’Israélisme et le Judaïsme ayant eu lieu au cours du premier millénaire avant notre ère ; des conséquences toujours en cours aujourd’hui mais à l’échelle mondiale.
Le jour du Sabbat, les hommes suspendant tout travail avaient le loisir d’être tout à la Déesse aimée ; c’était le jour con-sacré. La Religion ainsi comprise était vraiment humaine et morale. En même temps, elle était simple comme toutes les conceptions féminines, sans apparat, sans exagération, sans rien de surnaturel. Le régime social qui en résultait était basé sur la justice intégrale, sur des mœurs pures, sur une vraie fraternité. Telle fut la forme de la primitive religion Israélite.
Les sacerdotes lui substituèrent le Judaïsme, culte impie dans lequel la « Divinité unique » du Sépher est cachée dans le silence, couverte d’un voile mystérieux.
C’est après le schisme (séparation des deux royaumes : Juda et Israël) que nous voyons, dans le royaume de Juda, se constituer une religion nouvelle, c’est-à-dire que nous voyons des hommes prendre des fonctions sacerdotales. Dans la religion des Israélites, le Lévite était une sorte de sacristain ne s’occupant que des choses matérielles du culte ; il était un serviteur du Temple. C’était la prophétesse, la Mysta, la Sibylle qui enseignaient. Mais peu à peu des hommes voulurent prendre, à côté des femmes, une place trop grande et une lutte s’ensuivit. C’est alors que la prophétesse (Nabi) s’élève contre le prêtre (Kohen).
Les deux royaumes, Juda et Israël, furent sans cesse troublés par la lutte des Lévites et des Prophétesses, ou la lutte des Prêtres entre eux.
Ce furent, ces disputes pour le sacerdoce qui affaiblirent le pays, qui provoquèrent le schisme et furent cause de la chute du royaume d’Israël (en 721) et de la destruction de celui de Juda (en 587).
Cependant, les Prêtres s’efforcent d’imiter les Prophétesses, mais leur nature masculine les trahit ; ce sont les choses matérielles du culte qui les occupent surtout.
Les Lévites ne deviendront la caste sacerdotale que lorsqu’ils auront triomphé dans leur lutte contre les Prophétesses.
Cette trahison du « Prêtre » donne lieu à la fondation d’un nouveau grade dans les « Mystères » ; il est intitulé le Secrétaire intime et montre le rôle du traître qui écoute aux portes.
Ce traître, c’est le Lévite ; il a surpris les secrets du Temple par ses trahisons, ses ruses, ses fourberies.
Ce grade démasquait l’espionnage et le flétrissait ; aussi la tenture du Temple, pour cette initiation, était noire et parsemée de larmes d’argent. Dans les sociétés modernes, on en a caché la signification sous une légende ridicule.
Le véritable chef de la religion, dans le sens de Souverain Pontife, c’est la Soffet ; c’est Elle qui juge et sanctionne. Les prêtres n’étaient, d’abord, que des officiants dépendants d’Elle.
La dissolution religieuse et morale des Juifs engendra une littérature exubérante dans laquelle les scribes et les docteurs, pétris d’orgueil, épuisèrent leur science en de vaines et puériles subtilités. Ils étaient fanatisés par les idées nouvelles que la mauvaise traduction du Sépher avait fait naître et, sur ces traditions faussées, édifièrent une nouvelle Loi.
Au commencement du premier Christianisme, ce sont eux que l’on considère comme des pharisiens hypocrites, des sépulcres blanchis qui imposent aux autres des devoirs qu’ils ne remplissent pas eux-mêmes et créent dans la société une aristocratie factice basée sur les privilèges qu’ils se donnent. Ils forment des sectes qui se détestent et se méprisent entre elles autant qu’elles détestent et qu’elles méprisent le genre humain.
Combien ils sont loin de l’antique esprit d’Israël, ces hommes avilis et prétentieux à la fois, livrés à d’incroyables superstitions et à un sordide appât du gain ! Leur esprit obscurci ne leur permet plus de comprendre la Thorah dont le sens leur échappe, la lettre seule les attache et ils la réduisent à une casuistique ridicule et frivole. Ces savants docteurs discutent sur des questions comme celle-ci : « Est-il permis de manger un œuf pondu le jour du Sabbat ? » Ou encore : « Un boiteux qui se sert de sa jambe de bois ne viole-t-il pas, par cette action mécanique, le repos du septième jour ? »
A la médiocrité, ces fanatiques ajoutent la violence. Après avoir fait eux-mêmes une « nouvelle Loi », on verra surgir des zélotes (zélateurs de la Loi) qui, armés du fer sacré, tueront pour la moindre infraction aux prescriptions dites mosaïques. Derrière eux viendront les sicaires qui feront couler des flots de sang.
Ce court rappel explique que si on a pu dire qu’Israël était le peuple choisi, le peuple « Élu », cela voulait dire primitivement le sexe choisi.
La maison d’Israël, c’est la puissance féminine, ce sont les fidèles de la gynécocratie.
On sait aujourd’hui que ce régime a duré jusqu’au VIIIème siècle avant notre ère et que c’est pendant sa longue durée que régna la vérité dans la religion et la justice dans la vie sociale.
Mais l’homme s’est révolté contre la Femme et contre sa loi, il l’a attaquée, et la lutte, une fois commencée, a grandi, elle est devenue formidable, et nous allons voir les grandes femmes d’Israël soutenir de longues guerres dans l’agonie de leur puissance. C’est ce grand événement qui fait le fond de la Bible, et ainsi elle apparaît comme un livre du plus grand intérêt, digne du grand respect qu’on lui accorde ; l’histoire qu’elle renferme est bien réellement l’Histoire sainte.