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Les tracés au sol de l’homme sacré

Publié par Jean van Win

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mardi 15 avril 2025
  • 5
    Pierre Noël
    16 avril 2025 à 9h41 / Répondre

    Qui a dit que la Confession décrivait un tableau de loge ? Pas moi, me semble-t-il

  • 4
    Etienne Hermant
    15 avril 2025 à 18h39 / Répondre

    « A MASON’S CONFESSION » daté de 1727 ne décrit pas « le tracé du tableau de loge », seulement ceci :
    « Concernant les autres secrets
    Je vais maintenant vous montrer un ensemble de leurs différents secrets. D’abord, trois lignes à la craie sont tracées sur le sol, à peu près à égale distance, comme en AB et en C : le maître de la Loge se tient en P., les compagnons, avec les surveillants et les apprentis admis, à la gauche du maître maçon en ff, et le dernier apprenti admis en p.

    P.
    UN.
    un.
    B.
    b.
    C.
    c.
    et suivants.
    p.
    Le maître dit : « Avancez ».

    L’apprenti dit : « Je ne sais pas si je le pourrai. »

    Le maître dit : « Avancez, je vous le garantis. »

    En franchissant la première ligne avec un pied, tandis qu’il place l’autre carré en a, il pose la main droite près de l’épaule gauche et dit : « Bonjour, messieurs. »

    En franchissant la deuxième ligne avec un pied, tandis qu’il place l’autre case en b., il pose la main droite sur le côté gauche et dit : « Que Dieu soit là ».

    En franchissant la troisième ligne avec un pied, tandis qu’il place l’autre carré en c., il pose la main droite sur le genou droit et dit : « Que Dieu bénisse tous les honorables frères ».

    NB comme le carré a été placé trois fois autour de son corps lorsqu’il était à genoux nus, il vient donc sur ces lignes en plaçant ses pieds trois fois sous la forme d’un carré.

    Q. Qu’en dites-vous ?
    A. Je me tiens ici (les pieds en forme de carré), le plus jeune et le dernier apprenti entré, prêt à servir mon maître du lundi matin au samedi soir, dans tous les emplois légaux.
    Q. Qui vous a fait maçon ?
    A. Dieu Tout-Puissant, une sainte volonté m’a fait maçon ; dix-neuf compagnons et treize apprentis inscrits m’ont fait maçon. »

  • 3
    Pierre Noël
    15 avril 2025 à 17h50 / Répondre

    Excusez l’erreur. C’est A Mason’s Confession qu’il faut lire, et date de publication 1755/6
    « A MASON’S CONFESSION, 1727
    This anonymous catechism, appended to a letter signed ‘ D.B.’, printed in The Scots Magazine, March 1755/6, daims to represent the working of a Scottish operative lodge about 1727. It was reprinted in Misc. Lat., iii (1915- 16). It has also been reprinted from a version in the James MSS., in Nocalore, x [Trans. of the Research Lodge of N. Carolina, U.S.A.] Our reprint (KJ&H) is from a copy of The Scots Magazine in the Bodleian [Hope Adds. 854]. « 

  • 2
    Pierre Noël
    15 avril 2025 à 17h31 / Répondre

    N’est-ce pas dans The Mason’s Confession, (version tardive de la manière de donner le Mason Word) daté de 1727, quoique publié dans une gazette écossaise vers 1750 si ma mémoire est bonne ?

    « Concerning the other secrets I shall next shew a cluster of different sorts of their secrets.
    First, then, three chalk-lines being drawn on the floor, about an equal distance, as at A, B, and C; the master of the lodge stands at M, and the fellow-crafts, with the wardens and entered prentices, on the master-mason’s left hand, at ff, and the last entered prentice at p. »
    (dans « early masonic catechisms », du célèbre trio KJ&H)

  • 1
    Etienne Hermant
    15 avril 2025 à 15h22 / Répondre

    Jean, dans sa belle et intéressante évocation, nous écrit : « Le plus ancien document qui décrit avec précision le tracé du tableau de loge dans la maçonnerie spéculative date de 1727. Il s’agit d’un catéchisme rituel anglais. Il relate que nos frères traçaient au sol, il y a 300 ans environ, des lignes temporaires et facilement effaçables qui représentaient une construction symbolique avec laquelle s’identifiait leur loge. »
    .
    J’avoue ne pas connaître ce catéchisme de 1727 cité ici où figurerait une semblable description d’un « Tableau de Loge ».
    .
    Pour ce que j’en connais, le premier tracé précis et détaillé d’un « Tableau de Loge » nous vient de l’illustration « Grand procession of the Scald Miserable Masons, Passing Old Somerset House, Strand, London 1742 ».
    On y trouve : lune, soleil, compas, équerre, Holy Flame et lettre G, colonnes, perpendiculaire, niveau, maillet.
    .
    Dans le Ms anglais « Simon and Philip » daté de 1725, on trouve deux illustrations d’un périmètre (« form ») de Loges, l’une d’une Loge ancienne (« Old Lodges »), l’autre moderne, celle de Désaguliers (« New Lodge »).
    L’ancienne, orientée, est en forme de croix avec trois Candélabres (« Great lights ») dans les bras Nord, Midi et Occident.
    Au centre, le « Diamond », Pierre taillée pourvue de la lettre G.
    A l’Orient « the Master » et “a Pedestal”.
    La Moderne, également orientée, avec la même disposition des Candélabres, la lettre G au centre dans une « Holy Flame », et à l’Orient « the Master » et le « pedestal ».
    Nouveauté désignée : « un quadrant, une équerre, un compas et un fil à plomb sont placés au sommet ».
    Il y est indiqué : « La Loge comme ci-contre est le plus souvent dessinée avec du ruban blanc cloué sur le sol, comme vous le voyez ».
    .
    Dans une « convocation aux maçons antédiluviens », coupure de presse daté de 1726, on y trouve mentionner les innovations « récemment introduites par le Docteur et quelques autres des Modernes avec leur ruban, osselets, Lettres amovibles, Etoiles flamboyantes, etc, pour la grande indignité du seau et de la serpillière », qui montre que la Loge était tracée et ensuite effacée.
    .
    Sur la gravure anglaise de Fabrice Du Bourg et Jakobus Folkema, « Les Frée-Massons », daté de 1736, on peut voir représenter sur le dossier de la Chaire du Maître de la Loge, en guise de représentation de la Loge, un globe terrestre, deux Colonnes torsadées surmontés du Soleil et de la Lune, attribuées aux deux Colonnes du Temple de Salomon et des outils entrelacés : la truelle, l’Équerre, le Compas, le Niveau, le Fil à Plomb, le Maillet du Maître de la Loge, un Quadrant, sans que n’apparaisse un « Tableau de Loge » dessiné au sol.
    .
    Dans le Ms. français « Réception d’un Frey-maçon », dit de Hérault, daté de1737, un premier « Tableau de Loge » est décrit en ces termes : « on fait faire trois tours au récipiendaire dans la Chambre autour d’un espace décrit sur la Plancher où l’on a crayonné une espèce de représentation. Sur deux colonnes des débris du Temple de Salomon, aux deux côtés de cet espace on a figuré avec le crayon, un grand J et un grand B, dont on ne donne l’explication qu’après la Réception ».
    .
    Dans Jachin and Boaz, daté de 1762, il est noté qu’on « trace la Loge le plus souvent avec de la craie
    et du charbon de bois […] Des Loges utilise un Ruban rouge et des Punaises pour la former, ce qui ne
    laisse pas de traces sur le Sol, comme la craie ».
    Le texte est « illustré avec un plan précis du dessin sur le plancher d’une Loge ».
    .
    En 1764, dans un texte intéressant intitulé DRAWING THE LODGE ON THE FLOOR (« Dessiner la Loge au sol »), le chef de file de la maçonnerie des Ancients, Laurence Dermott, ridiculise les rituels des Moderns en ironisant sur « les deux Piliers dessiné à même le sol ».

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