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Les « woke » ont bien réécrit la Flûte enchantée, pourquoi s’arrêter en chemin?
Mythes, Mythologie et Mystères
Les mythes disent à tous que les Dieux existent, mais ils ne disent leur nature et leur vertu qu’à ceux qui sont capables de les connaître.
Le mythe est l’histoire des temps antérieurs à l’écriture, celle que la tradition orale a roulée à travers les âges.
la Mythologie c’est l’histoire du monde primitif, mais falsifiée et parodiée par les Grecs pour y introduire leur masculinisme, c’est-à-dire supprimer le rôle de la femme et mettre l’homme partout.
Les Mystères sont un enseignement donné dans le secret pour continuer à expliquer les lois de la Nature.
Le(s) « Déluge(s) : Le » mot « Déluge », surtout connu par le récit de l’Arche de Noé dans la Bible, est symbolique et indique la « Vague humaine » qui déferla sur le monde pour le bouleverser. Ram, Tamerlan, Gengis-Khan, Alexandre, César, sont des hommes de « déluge », des hommes de « nuit » détruisant sur leur passage les œuvres de l’esprit féminin, semant partout des ruines où régnaient des idées, brûlant les livres pour cacher les Vérités.
L’action de la Femme supprimée de l’histoire a été cachée dans le Mythe d’abord, puis dans le Mystère, et le mystère est la base des religions : ce qu’on nous prescrit d’adorer doit rester caché ; le symbolisme qui représente les choses sacrées est un mystère ; les cérémonies du culte sont des mystères. Bien plus, dans l’antique religion de l’Inde, de l’Egypte, de la Grèce, les grandes solennités religieuses sont appelées « des Mystères ». Et c’est là qu’on se rend en grande pompe et avec un profond respect.
Rien n’a été placé, dans l’imagination des peuples, au-dessus de ces antiques mystères.
La légende d’Hiram : C’est dans la cérémonie d’initiation au 3e degré des Mystères de Jérusalem qu’on faisait l’histoire de Myriam et qu’on disait : « Notre grande Maîtresse innocente était née pour être heureuse, pour jouir en toute plénitude de tous ses droits sans exception, mais elle est tombée sous les coups de trois assassins. » Nous avons déjà vu que le nom d’ « Hiram » doit se lire de droite à gauche comme lisent les Hébreux et non de gauche à droite suivant l’usage des Européens : Hiram alors devient Maria. Le heth « H » final se prononce A.
C’est l’antique nom de Myriam qui, en passant de l’égyptien à l’hébreu des temps postérieurs, est devenu Maria.
Le mythe de Jason : Jason est un des héros qui combattent ouvertement la Femme et cherchent à renverser le régime matriarcal. C’est Médée qui est sa victime ; c’est elle qu’il arrive à dépouiller de son autorité et de sa liberté ; c’est cette dépouille qui est symbolisée par la « toison d’or », alors que la Femme était représentée par l’agneau.
La Toison d’or et la Pierre philosophale : Le secret de la Pierre philosophale était le secret de la doctrine philosophique écrite sur des pierres. Ce fameux secret qu’il fallait cacher concerne l’Esprit féminin qui est symbolisé par le feu ou par l’or.
Le mythe dit : « Les dieux ne pouvaient user légitimement de l’or et furent maudits dès qu’ils se le furent approprié. » On a compris, sans doute, que l’or est un symbole, puisqu’il régit les attributs sexuels. Les dieux, ayant profané l’or sacré, furent maudits, ils moururent ; telle est la faute, la chute. Mais la résurrection viendra quand l’or sera restitué aux Ondines. La femme seule peut sauver l’homme et lui restituer la science (ceci est le sujet de la Tétralogie de Wagner) ; ce qui est or dans un sexe devient plomb vil dans l’autre sexe. Cette symbolique de l’or va nous expliquer l’origine de la légende mythique de la Toison d’or.
Conquérir la Toison d’or, c’est s’emparer, par la force, des honneurs et du respect que confère l’Esprit. C’est conquérir la position donnée par la supériorité spirituelle, ce n’est pas conquérir l’Esprit, qui ne se conquiert pas.
Le secret de l’OR : L’OR, c’est l’O qui est dans l’R, c’est-à-dire la « Rosée » céleste. C’est à l’ORient qu’il faut aller chercher l’OR, et c’est à l’Aurore ou plutôt à l’« Heure OR », qu’on pourra le trouver. Celui qui va chercher l’OR c’est le RO, celui des contes de Fée.
Pythagore : Le mot « Pythagore » ne désignait pas un homme, mais une science. « Pythagore » est un nom composé ; sa terminaison « gore » est un dérivé du « gourou » (curé en sanscrit) ou « guru » des Hindous, et il signifie « celui qui enseigne », le Maître. En décomposant le nom, nous avons Pytha-gore. Or ce mot « Pytha », c’est la Pythie qui enseigne. Quoi que l’on ait fait pour cacher le nom de celle qui fonda et dirigea l’Ecole Pythagoricienne en Grèce, il est arrivé jusqu’à nous : c’est Théano. Quand on donnera le nom de Pythagore à un homme, on ne manquera pas de dire que Théano fut sa femme ; c’est le système toujours employé par les falsificateurs de l’histoire.
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