Hommage au collectif de résistants Manouchian
Communiqué de la Commission Droits Humains et Laïcité
De la Fédération française de l’Ordre Mixte International LE DROIT HUMAIN.
Le 20 février 2024
Hommage au collectif de résistants Manouchian
Quatre-vingts ans après son exécution, et celle de son groupe, le 21.2.1944 au Mont-Valérien, Missak Manouchian, combattant de l’universel et de la liberté, accompagné de son épouse Mélinée, entre au Panthéon, à la suite de Jean Moulin, Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillon, Jean Zay, Joséphine Baker, grandes figures de la résistance.
Une plaque en l’honneur des 22 autres camarades résistants internationalistes, originaires d’Arménie, de Hongrie, de Pologne, d’Espagne, d’Italie, de France, de Roumanie, FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans – Main d’œuvre Immigrée), fixera à jamais, dans la mémoire de la France, leurs noms et leur sacrifice au service d’un idéal et d’une cause de portée universelle.
Missak Manouchian, arménien rescapé du génocide de 1915, immigré en France, ouvrier et poète, militant communiste et antifasciste, engagé dans l’armée française en 1939, entré dans la Résistance en 1941, est le chef militaire des FTP-MOI de la région parisienne, une unité de la résistance communiste. Composée en grande partie d’étrangers, réfugiés, immigrés, « nos frères pourtant », Aragon l’a célébrée dans un poème « L’Affiche rouge », mis en musique et chanté par Léo Ferré.
En février 1944, la police Allemande fait placarder sur les murs cette affiche rouge, de propagande, sur laquelle figurent les portraits de résistants arrêtés qualifiés « d’armée du crime ». Leurs noms sont inscrits en lettres capitales afin que soit bien visible leur identité étrangère.
La bataille de la mémoire est longue. L’engagement de Missak Manouchian rappelle le rôle majeur des immigrés dans l’histoire de la France et dans ses heures les plus sombres. Leur combat pour la Liberté a noblement dépassé les frontières.
… « Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant ».
Poème de Louis Aragon « Strophes pour se souvenir »
Téléchargez le communiqué : 2024_02 Communiqué Manouchian DHL
Ah ! mon obédience n’a pas eu peur d’écrire « militant communiste et antifasciste », ce qui avait fait peur a une autre obédience sois disant reconnu,
Il y a des moment ou l’on doit ne pas avoir peur de ses positions.