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Géplu.
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On nous dit pour Louis de Bourbon: « successeur légitime des rois qui ont fait la France »
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Si je puis me permettre, la France n’a pas été faite que par les rois.
D’une part depuis 1789, depuis 235 ans, certes pas de manière linéaire, ni continue, la France s’est « faite » et continue de se faire républicainement.
D’autre part, l’histoire des Rois de France n’est pas non plus linéaire, homogène, lisse et prévisible.
Elle s’est faite également par accoups, par accidents, par ruptures dans les lignes et dans les lignées.
Par guerres aussi.
La progression royale n’a rien d’un long fleuve tranquille. Que de chemins parcourus entre Mérovingiens et Capétiens, et si peu de choses en commun entre les différentes dynasties.
J’observe à cet égard que la plus grande période de paix qu’a connu le sol français est l’actuelle.
Depuis 1945, depuis désormais 79 ans, l’histoire de France n’a jamais connue – jamais, j’insiste- une période de paix aussi longue et stable.
Cela se passe avec des gouvernements républicains successifs pour ce qui concerne la France.
Même si parmi les pays à l’origine de cette paix durable il y a des monarchies européennes (Belgique, Pays-Bas) parmi les six pays fondateurs de l’Europe en devenir.
C’est donc l’Europe qui est fondatrice, ainsi que l’Otan, soyons honnête, de cette paix durable parmi les anciens belligérants européens.
Les rois de France s’ils ont fait « la » France, ils ont surtout fait une France sans paix ďurable très longtemps pour leurs peuples. Ne pas l’oublier non plus.
D’autant que, pour toutes ces guerres royales françaises, ce n’est pas que le sang royal ou noble qui s’est répandu sur les champs de bataille. Le peuple n’y était pas absent. Si je puis dire, Français par le sang versé, on pouvait s’en prévaloir bien avant que ce ne soit repris par la Légion étrangère.
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Du coup, soyons un petit provocateur et légèrement iconoclaste, chaque citoyen de ce pays ne pourrait-il pas éventuellement se prévaloir d’être : « successeur légitime des roturiers qui ont fait la France »?
La fin de vie assistée devrait être possible pour toutes et tous.
Les puissances religieuses ne doivent pas continuer à imposer leur modèle de même qu’il n’y aurait aucune obligation pour les malades et les soignants contrairement ce que la société française d’accompagnement et de soins palliatifs laisse entendre.
La position du gouvernement est de repousser le plus longtemps cette prise de décision qui accouchera d’un texte inapplicable ou/et non promulgué.
Il y aura encore nécessité pour les malades à recourir aux pays étrangers pour mourir dignement et il y a des médecins encore disponibles pour les accompagner.
Comme pour l’IVG il s’agit de lutter contre la clandestinité et des pratiques aussi honteuses que secrètes. Quand bien même cela pourrait parfois devenir un suicide assisté cela donne une possibilité de mourir dignement,en conscience pour certains et éviter des drames familiaux ou intimes qui n’ont de justifications que religieuses.
Nous n’avons pas à fabriquer des saints ou des saintes,ce n’est pas le rôle de l’État.