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Géplu.
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Donc, mes TTCCFF&SS, vous disiez que l’influence des Constitutions d’Anderson sur la Constitution américaine est la suivante…….
Bon sujet mais débat à géométrie variable dont quelque chose de concret sortira peut-être in fine ?
« Attendre et espérer » disait Edmond Dantès.
Le problème des visites de loge à loge ne se résoudra pas par des déclarations agressives, condescendantes, parfois à la limite du mépris.
Ne faut-il pas commencer par dire qu’on ne « visite » pas s’il n’y a pas dans la loge un F qui atteste qu’il vous a rencontré/vu en loge ouverte (tyled)? C’est une très vieille règle, une des premières de 1° GL.
Ensuite interviennent d’autres facteurs d’importance variable, mais dont on peut conclure que pour être certain d’être admis, il faut mieux être invité en bonne et due forme. S’annoncer auprès des autorités est un minimum.
Pas oublier que nombreuses sont les loges qui ont des codes à eux! (L’exemple de la cravate est mal choisi car la plupart ont des cravates disponibles pour les distraits, comme pour les provocateurs!).
On a tous entendu le fâcheux qui pérore: moi je m’en fous, je vais où je veux ! Qu’il le prouve !
La seule barrière vraiment insurmontable est celle des langues. Que retiendrez-vous d’une tenue ouzbèque si vous ne comprenez-rien ? Un spectacle exotique ?
30 @ PIERRE NOEL. La récurrence sur Hiram.be du débat à propos des inter-visites relève chez certains de l’obsessionnel. Tu as parfaitement raison: on ne visite pas une loge sans y être expressement invité et on ne se rend pas à une tenue en « touriste ».
J’ai personnellement participé, il y a quelques années, discrètement à deux tenues de la GLNF à Paris pour deux événements exceptionnels concernant un ami et certains frères de cette obédience viennent parfois, tout aussi discrètement, participer occasionnellement aux travaux de ma Loge. Les barrières obédientielles ne résistent pas aux choix éthiques personnels.
« En revanche, que penser des frères de la GLNF qui viennent visiter nos loges de la GLDF et qui demandent à ce que leurs noms ne figurent pas sur les planches tracées de nos travaux. Ridicule : pourquoi viennent-ils alors qu’ils ont prêté serment de ne fréquenter que des loges reconnues par Londres? J’ai déjà posé la question à certains de ces frères et la réponse est souvent « par curiosité »
Voici les lignes qui ont provoqué mon ire fort poivrée, j’en conviens. Il s’agissait du post 2 rédigé par LIBREPENSEUR.
Ce qui repose, hélas, sur une erreur : les FF de la GLNF n’ont pas prêté serment de ne pas fréquenter les intouchables.
Comme quoi, on peut être « libre », mais penser à côté…
Ce ne sont ni les FF individuels des diverses Obédiences ni une loge particulière qui ont édicté ces
« interdictions » diverses et variées dont nous nous entretenons.Ce sont des appareils de bigots, de détenteurs de leur seule lumière ce qui répond, en pratique à des considérations politiques.
De même que si un frère,motard et retardé vient en blouson et tel autre ayant oublié sa cravate personne dans les loges que j’ai pu fréquenter et heureusement dans diverses Obédiences, n’aura le mauvais gout de lui en faire grief. Seule la répétition ou l’habitude serait regrettable.
Que Diable nous sommes entre adultes et ce qui compte est l’esprit de concorde et de fraternité.
De même une visite peut avoir de multiples raisons comme celles qu’évoque Lazare. Si cela amène
à un changement cela fonctionne dans les deux sens et permet de mieux trouver ce qui convient.
Qui cela peut il gêner?
J’ai pris comme pseudo le terme, en ancien flamand, (et non flamant !) du Toneelkring Uylenspieghel, car cette orthographe un peu « kermesse héroïque » me paraissait mieux évoquer mon propos.
Les insultes ? C’est moi qui les ai prises, dans une tornade de méchancetés savantes bien curieuses.
J’ai voulu mettre un nez en carton à notre Tijl..
Un débat stupide.
Joyeux Noël quand même.. Et faites-vous membre du Toneelkring Uylenspieghel pour apprendre l’humour.
Dans mon enfance lointaine, Tyll Uylenspiegel était le symbole de la révolte des Flamands contre l’occupant espagnol, successeurs et héritiers des Bourguignons, ducs dudit duché et donc descendants de Louis IX.
Il fut le sujet d’un de ces films financés par la RF et la RDA, en 1956. Il fut mis en scène par Gérard Philippe (dont il fut l’acteur principal avec Gérard Carmet). Ce fut un échec financier.
Cela nous éloigne de la querelle orthographique (H ou pas H?) mais nous rapproche du symbole de la lutte du faible contre l’oppresseur, laquelle est de tous temps depuis que l’humanité s’est séparée de l’espèce animale.
Excusez l’erreur pour Jean Carmet.
S’agissant des Flamands et des Espagnols, je ne sais pas pourquoi, peut-être que mon association d’idées n’est pas la meilleure historiquement, mais un autre film me vient à l’esprit.
Il s’agit de « Kermesse héroïque » de Jacques Feyder, avec notamment Françoise Rosay et Louis Jouvet.
–
Je pense avoir découvert ce film lors d’une émission française qui a eu son heure de gloire, et même ses décennies de célébrité, à savoir « Les dossiers de l’écran ».
Combien de films et d’acteurs, et de sujets historiques, j’aurai découvert grâce à cette émission.
–
Et merci à Pierre pour la découverte de ce film de et avec Gérard Philipe et Jean Carmet.
Au générique on y trouve également Jean Vilar, Fernand Ledoux ou Françoise Fabian.
J’observe qu’il s’agissait là d’une coréalisation entre Gérard Philipe et Joris Ivens.
–
Joris Ivens était un réalisateur néerlandais, surtout connu du cinéma documentaire.
Et également époux de Marceline Loridan-Ivens.
Découverte elle, en ce qui me concerne, avec ses livres « Et tu n’es pas revenu » et « L’amour après ».
Peu de temps avant sa disparition donc.
Et par le fait qu’elle a été déportée dans le même train que Simone Veil.
Vingt-et-un ans (et une guerre !) séparent ces deux films, censés se passer l’un à Boom, l’autre à Damme (2 villes flamandes distantes d’une cinquantaine de km).
le film de Gérard Philippe n’a pas laissé grand souvenir, celui de Jacques Feyder par contre est un petit joyau. Comment oublier Louis Jouvet en dominicain inquisiteur, retors et cynique à souhait ?
8-
Mon TC Uylenspieghel malgré les très nombreuses réponses que j’ai reçu suite à mon message (13) 😉 me conseillant de répondre vertement à tes insultes, j’ai décidé de te répondre avec mon cœur afin de calmer les esprits en t’avouant une chose (que je te demande de ne divulguer à personne) :
si tu as croisé des F. de la GLNF dans ton obédience sache qu’ils n’étaient pas là pour « se pochtronner » avec toi au bar mais qu’ils étaient là tout simplement en mission pour répondre aux F. qui avaient envie de quitter ton obédience.
C’est aussi simple que ça.☺️
Sur ce je te souhaite de très bonnes fêtes et un joyeux Noêl.🎄
14 -15 Lazare-Lag
Mon TCF, je te prie de bien vouloir m’excuser pour t’avoir remercié pour ton commentaire (3) dont j’aurais, selon toi, travesti la teneur de tes propos. Je n’en ai pas l’impression mais tu as sans doute raison puisque tu le dis. Après chacun pourra se faire son avis en lisant ou en relisant tes propos.
Mais c’est bien dommage vois-tu car pour une fois ton discour avait du sens pour moi.
Tu semble par ailleurs avoir été choqué, offusqué par les expressions « fessée” et « coup de pied au cul » qui sont pourtant utilisés dans le langage courant et encore plus dans le milieu sportif. A vrai dire je n’avais pas imaginé un seul instant que tu puisses prendre ces métaphores au pied de la lettre. Tu m’étonnera toujours.
PS : tu sembles être quelqu’un de très rancunier ce qui est très étonnant de la part de l’ancien joueur de rugby que tu prétends être. A titre personnel, il m’est arrivé très souvent de recevoir ou de donner de gros « tampons » (placages pour les non initiés). Mais ça ne m’a jamais empêché de boire une bière après le match avec la ou les personnes concernées. C’est ce qu’on appel avoir l’esprit rugby qui semble t’avoir quitté.
Sur ce je te souhaite de bonnes fêtes et un joyeux Noël.
« Le malheureux H de Uylenspieghel ? Cessez de rire, charmante Elvire »… Mais il s’agit de l’orthographe correcte, en ancien néerlandais (Voir sur Internet Toneelktrng Uylenspieghel).
Notre F. Julien Behaeghel, auteur prolifique en symbolisme, n’a jamais modifié son nom. Surtout pas pour un « Eulenspiegel » qui fleure bon les francophonissimes.
Par ailleurs, je ne m’en suis pris, avec humeur, qu’aux maçons qui se font passer pour ce qu’ils ne sont pas lorsqu’ils souhaitent passer pour des visiteurs clandestins et invisibles. J’ignorais le serment « jamais prêté » de la GLNF. Mais les « visites incognito », j’en ai été témoin à diverses reprises.
@17 UYLENSPIEGHEL
UYLENSPIEGHEL SANS H !
En résumé : la légende d’Ulenspiegel est apparue pour la première fois en Allemagne, au début du XVIe siècle, sous la plume de Johann Grünninger de Strasbourg. Quelques années plus tard, elle a été publiée par Jan van Droesborch d’Anvers [Ulenspiegel (1511-1516)].
Le nom allemand Eulenspiegel est à double sens. Trivialement, l’étymologie du nom est ulen « essuyer » et spegel « miroir, derrière », et l’expression ul’n spegel veut dire « torche-moi le cul », « je t’emmerde ». Mais son nom signifie également littéralement chouette (Eule) et miroir (Spiegel), objets fétiches du personnage avec lesquels il est illustré. La chouette, associée à Athéna, symbolise la sagesse. Le miroir symbolise la réflexion et l’exposition de la réalité par une image indirecte. Till (Tyl, Tijl) révèle une profonde vérité sociale, mais aussi emmerde l’ordre établi et les puissants dont il se moque, tel le bouffon du roi.
Pour des raisons politiques et unitaristes belgo-belges, l’écrivain-journaliste francophone Charles De Coster, franc-maçon initié à « Union et Progrès » Grand Orient de Belgique, s’inspirera de cette légende allemande et a publiera en 1867 « La légende et les aventures héroïques, joyeuses et glorieuses d’Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandres et ailleurs », toujours sans H.
Sources : Roel Jacobs ; VUB (site web : Charles De Coster) ; Conscience Library (site web 150 jaar Uilenspiegel) ; schrijversgewijs.be
(17) « Spieghel », avec H, en vieux néerlandais ou « Spiegel » ont la signification de miroir.
.
A Damme (en Flandre), lieu de naissance du Tyl Uilenspiegel flamant, il existe sur la place de Damme une brasserie qui a nom « De Spieghel », avec le H.
.
Mais Tyl Uilenspiegel n’a pas son origine littéraire en Flandre ou en Hollande.
Son origine est allemande (Basse-Saxe).
Il apparaît dans un roman anonyme daté de 1510 : « Ein kurtzweilig Lesen von Dyl Ulenspiegel »
.
Si on veut être à tout prix puriste, on écrira Dyl Ulenspiegel… et sans H, en allemand Spiegel s’écrit toujours sans le H.
Une règle de notre ami Géplu précise : « pas d’attaque personnelle ». Mais alors comment peut on répondre à une attaque personnelle
visant l’ensemble des F. d’une obédience en général et de la GLNF dans ce cas précis (@8 UYLENSPIEGHEL)
En traitant, sous l’emprise de la colère, l’émetteur du message de tous les noms ? Je serais immédiatement censuré par Géplu.
En laissant couler au prétexte que la con… pardon la bétise est universelle ? Vous savez tous que ce n’est pas mon genre.
En essayant d’argumenter pour lui démontrer que son raisonnement simpliste et à courte vue ne correspond pas à la réalité ? J’ai bien peur qu’avec ce genre de personnage ça ne serve à rien.
Alors mes TCS et TCF, je me retourne vers vous pour savoir si l’une ou l’un d’entre vous avez la solution pour répondre aux propos fallacieux ce genre d’énergumène.
Je vous remercie par avance de vos réponses.
Il y a 30 ans déjà, j’assistais occasionnellement à des loges US où se trouvaient des maçons de toutes couleurs, noires, blanches, jaunes ou mélangés, hispanique … à San Francisco, Seattle, Tacoma, Washington DC ou (plus banalement) à Mons (une loge PH). J’ai tiré grand profit d’une discussion lors d’un dîner avec un maçon érudit de PH (c’était à Alexandria).
le problème est souvent la différence de langue qui empêche le contact (peu sont polyglottes comme Akram Elias), bien plus que la différence d’obédience (pour preuve, le H malheureux d’Uylenspiegel, inséré entre le hibou et le miroir)
2- Librepenseur
La définition de ton pseudo étant « personne qui pense librement, ne se fiant qu’à sa raison », permet moi de constater que ta raison semble quelque peu défaillante.
Je ne vais revenir sur la fessée amicale que t’a donné Lazare-Lag mais simplement pour t’informer que les F. de la GLNF ne prêtent aucun serment de ne fréquenter que des loges reconnues par Londres.
N’ayant jamais donné ni fessée, ni coup de pied à Librepenseur, effectivement tu fais bien de ne pas y revenir. Je ne cautionne absolument pas ce travestissement de mes propos.
@ LIBREPENSEUR Parce que ce sont des tricheurs, qui prêtent serment pour rire et envisagent, sans en être encore bien certains, de changer de crèmerie. Ce sont des « maçons-amateurs ». Car il y a aussi l’attrait du bar et des « relations » que l’on s’y fait !
De moins en moins sérieux, tout cela….La Maçonnerie est du XVIIIe siècle.
8 – Très juste.
Au lieu de travailler de manière à présenter aux instances des arguments visant à aboutir au rassemblement de tous les maçons, on préfère les petites entorces aux règles faites de dissimulations, de faux-semblants et autres petits parjures ne pouvant qu’être considérés minables du point de vue de l’orthodoxie maçonnique, la maçonnerie ne pouvant s’envisager qu’orthodoxe, c’est son principe philosophique et le fonctionnement de la loge.
Et lorsqu’on fait l’éloge de ces petites trahisons, l’on est félicité et on chante « alléluia Fraternitatis ».
Ainsi, on n’est plus en maçonnerie, on se trouve dans un club profane où s’y appliquent tous les codes. La fraternité dont on y fait preuve n’a rien de différent de celle qui s’èpanouit à l’église où le prêtre pardonne tout, au club de bridge où l’on aurait réussi à planquer une carte, à la section du parti où on joue des coudes pour les places.
Les frères ont du mal à comprendre qui si de tels agissements avaient présidé à la construction des bâtiments de pierres, toutes pierres furent-ils constitués ils se seraient écroulés avant même l’achèvement des gros murs.
C’est cela le message d’Anderson, ne succomber à aucune facilité ni compromission. Ou bien pourquoi venir en loge ? La question est plus que jamais posée et désespérément sans aucune réponse pertinente.
J’ai appartenu pendant 15ans à une très ancienne loge de la GLDF au sein de laquelle je n’ai conservé que des amis. Celle ci est depuis la fin de la dernière guerre jumelée avec une loge allemande mainstream. Les intervisites sont donc réglementairement interdites entre FF de ces deux loges et pourtant…les instances des 2 obédiences admettent officieusement cette entorse depuis 75 ans. Les deux loges se visitent chaque année alternativement, dans l’un ou l’autre de leurs orients. Jeune maître j’ai assisté, en Allemagne il y a 3 décennies, à une tenue de réception au 3e grade et cela reste un des grands moments de ma vie maçonnique. Il faut ajouter que ce jumelage s’est construit à partir de l’autorisation donnée par un officier français de l’armée d’occupation de réveiller la Maçonnerie sur les bords du lac de Constance. Celui ci a épousé sur place une jeune allemande et il avait coutume de dire « je suis entré dans cette ville une arme à la main et j’en suis ressorti une épouse dans les bras ». On comprend dès lors mieux les liens affectifs qui unissent les deux loges depuis si longtemps. La Franc Maçonnerie est universelle…
Les Etats-Majors considèrent comme « traitres » tous ceux qui auraient commis le crime de se conduire en êtres humains l’espace d’un instant en présence de l’ennemi.
Staline a fait fusiller ceux qui ne sont pas morts « héroïquement » plutôt que d’être prisonnier ou de s’être échappé.
Je crois que « Joyeux Noel » est tiré d’une histoire authentique.
Bonjour mon très cher Luciole.
Il se trouve effectivement que « Joyeux Noël » est issu non pas d’une mais de plusieurs histoires authentiques de fraternisation de soldats pendant le Noël 1914.
J’ai ce film dans un coffret bien rempli.
Avec un dvd complet de bonus. On en apprend beaucoup par exemple sur la musique
L’hymne des fraternisés dont je parle ressemble à une vieille ballade écossaise pour cornemuse. Or, il n’en est rien. Cette musique a été composée spécialement pour le film.
On y voit aussi les répétitions avec Natalie D’essayer et Roland Villazon. Très instructif et émouvant.
Et avec les bonus, sur le plan historique, on apprend beaucoup aussi.
@Cécile Revauger : la franc-maçonnerie américaine baigne dans une religiosité d’un autre âge. Plus grave à mon point de vue, la position de l’actuel GM de la GLDF qui lors d’une déclaration au convent de juin 2023 a affirmé de façon péremptoire que la question de l’intervisite (des sœurs) ne devait plus être abordée.
En revanche, que penser des frères de la GLNF qui viennent visiter nos loges de la GLDF et qui demandent à ce que leurs noms ne figurent pas sur les planches tracées de nos travaux. Ridicule : pourquoi viennent-ils alors qu’ils ont prêté serment de ne fréquenter que des loges reconnues par Londres? J’ai déjà posé la question à certains de ces frères et la réponse est souvent « par curiosité ».
@ Libre Penseur (2).
Il n’y a pas que des loges de la GLDF qui sont visitées par des frères de la GLNF.
–
Il m’a été donné de voir, certes très rarement, le cas au GODF.
La motivation n’est pas alors de la curiosité, ou pas uniquement.
Dans les deux ou trois cas qui me sont connus en environ vingt années de maçonnerie, il s’agissait simplement de frères qui venaient visiter à l’occasion d’une initiation ou d’une promotion d’un ami, voire de quelqu’un qui leur était apparenté familialement.
Auquel cas, est-ce indispensable de les qualifier de ridicule?
–
Le ridicule ici est-il alors dans le fait de contourner des vérités ou plutôt des sévérités obédientielles dument enregistrées et régulées en maintes Constitutions et maints règlements généraux ?
Ou serait-il dans le fait d’une application bien trop stricte de ces dites règles sévères?
–
Quand un ami, ou un frère biologique est soit initié Apprenti, soit promu au grade de Maître, la loge, et tous les participants, ne s’honorent-ils pas à encourager ce type de liens?
Au-delà des principes obédientiels rigoureux de l’une, de l’autre, voire des deux obédiences..
–
J’ai connu également le cas d’une tenue funèbre où un fils souhaitait être présent pour honorer son propre père.
Tous deux maçons, le fils initié à la GLSA suisse, le père au GODF.
Personne n’a songé un seul instant refuser sa présence au fils pour la tenue funèbre de son père.
–
Et c’est ainsi que dans nos loges, parfois avec de petites entorses aux règles des états-majors parisiens, à leur petit niveau, il se construit de la Fraternité.
De la vraie.
Et fût-ce de manière ponctuelle et éphémère.
Et les frères qui y participent peuvent sans rougir en éprouver une certaine fierté. Même en étant porteurs de tabliers différents.
Je puis ici affirmer que j’ai été en situation d’éprouver ce type de fierté. Et je m’en glorifie, comme on dit en un certain rituel.
–
Nous approchons des Fêtes de Noël.
Il me revient ce film 2005 de Christian Caron, « Joyeux Noël ».
Film avec notamment Guillaume Canet, Diane Kruger (doublée musicalement par Natalie Dessay), Benno Fürmann (doublé musicalement par Rolando Villazon), Daniel Brühl, Bany Boon, Gary Lewis, Steven Robertson ou Alex Ferns.
Il y était question d’une trêve entre belligérants allemands, français et écossais, le temps de Noël.
Un cas de fraternité des tranchées, en quelque sorte.
Très mal vu des généraux et des états-majors, aussi bien militaires, politiques que religieux. Le filme s’en fait excellemment l’écho.
–
Toute choses égales par ailleurs, il peut de temps à autres, dans ces circonstances bien précises, non pas exister en franc-maçonnerie de la fraternité des tranchées, mais de la fraternité des loges, voire même de la fraternité de francs-maçons.
Est-ce pour autant condamnable?
–
Dans de tels cas de fraternité avérée entre frangins que tout semble opposer sur le front maçonnique , je n’ose croire un instant que, surtout en ayant pour pseudo « Libre Penseur », on préfèrera toujours le point de vue du général ou de l’état-major, sans avoir cherché à comprendre le point de vue du terrain, du poilu, du franc-maçon sur les colonnes.
–
C’est l’éternel débat.
Le point de vue du front? Ou le point de vue de l’arrière?
Préférer l’esprit? Ou la lettre?
–
PS: Pour le film « Joyeux Noël », je rappelle que la musique est de Philippe Rombi.
Et que pour l’occasion il a créé une musique de film magistrale.
Intitulée « I’m dreaming of home » dans la version originale et, de mémoire, « Hymne des fraternisés » en Français.
Il m’est revenu que quelques loges, en particulier du GODF, y ont recours dans leurs tenues.
Faut-il les en blâmer?
@3 Lazare-Lag Voici un commentaire bien écrit et bien pensé ! 👏
@ Baphomet (4).
Bien pensé, je ne sais pas trop, bien écrit peut-être, quoique il y traîne des imperfections orthographiques que je vois maintenant, mais surtout c’est mon ressenti maçonnique personnel du moment. Mais merci malgré tout pour les encouragements..
Telle est la subtile nuance entre un libre penseur et le penseur libre. – Ce n’est pas tout à fait la même chose.
3-Lazare-Lag
Merci mon TCF Lazare-Lag, ton commentaire est un merveilleux cadeau de Noël.
Merci pour ton coup de pied au cul à ce joueur hors jeu,
Merci pour ton coup de pied de recentrage sur la Fraternité,
Merci enfin d’avoir rappelè à la mémoire de chacun ce magnifique film que j’ai eu le plaisir de voir plusieurs fois.
Non JMB (5)., certainement pas.
Le coup de pied au cul n’est certainement pas dans mes usages maçonniques.
Je veux bien être dans la contradiction, exprimer un point de vue différent, mais dans le respect de l’adversaire.
Donc ici dans le respect de Libre Penseur.
D’autant que lui, à aucun moment il ne m’insulte, ni ne me méprise.
Je te laisse donc les coups de pieds, la grossièreté, l’insulte et le mépris, et ne les approuve évidemment pas quand tu en uses et abuses; mais par pitié, et une fois encore, ne travestis pas mes propos.
Et ne m’inclut pas dans tes méthodes et tes agissements.
Les coups de pieds au cul ce n’est certainement pas ma signature.
Ce n’est pas ma conception de la maçonnerie et de la fraternité.
à Librepenseur 2
Si je comprends bien on peut penser librement mais pas choisir le milieu dans lequel pratiquer la FM.
Si beaucoup de profanes ne connaissent évidemment pas tous les détails de l’Obédience qu’ils choisissent il est tout de même très rare qu’ils ignorent si elle est mixte ou monogenre.
A la GLdF c’est un choix assumé. Nous préférons nous réunir entre hommes.
Notre GM ne fait que rappeler que ce n’est pas chez nous un sujet de discussion et que,le choix étant vaste,ceux à qui cela ne convient pas ont tout loisir de changer d’Obédience. D’autant qu’ils peuvent se gorger de mixité à volonté,la France offrant un vaste panorama.
2- Dans ma Loge, (qui travaille au REAA) nous avons toutes sortes de visiteurs: DH, GODF, GLMF, GLFF, GLTSO, GLNF également, et on se moque pas mal de leur signature ou pas, du moment qu’ils /elles respectent notre manière de travailler. Certains sont très assidus chez nous, peut-être parce que nous ne travaillons pas si mal, que l’ambiance est très chaleureuse: pour certains, ça les change. S’ils s’enrichissent chez nous, c’est réciproque en leur compagnie.
12- Anubis, je ne pense pas qu’ils/elles cèdent à la facilité ou à la compromission: ils trouvent chez nous un rituel appliqué sérieusement, du travail en profondeur, et de la fraternité qu’ils n’ont peut-être pas toujours dans leurs loges. N’est-ce-pas l’essentiel?
Akram Elias est quelqu’un de remarquable. Nous étions ensemble au colloque de Cambridge où il a expliqué qu’il était temps que les Grandes loges américaines reconnaissent avoir exclu longtemps les Noirs américains et mettent fin à toutes les discriminations ethniques et de genre…pour autant bien sûr il n’est pas encore question d’admettre des sœurs dans des loges dites régulières…mais l’histoire fait de grands pas avec des personnalités telles que Akram