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Géplu.
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« Répéter comme perroquets que les francs-maçons sont les descendants des bâtisseurs de cathédrales » ?
L’histoire de la Franc-Maçonnerie est une saga vivante, pour ne pas dire extrêmement vivace ; au cours des siècles les hypothèses se sont succédées : continuité, emprunt, etc.
Le dernier ouvrage majeur sur la question (David Taillades – Les origines de la Franc-maçonnerie à la lumière des sources documentaires – Éditions UBIK, collection Fondations – 2023) semble bien démontrer que l’hypothèse des « descendants des bâtisseurs de cathédrales » a marqué de nouveaux points décisifs.
Christian
En l’occurrence, c’est une caricature des tailleurs de pierre faite sur eux-mêmes au tout début du XXe siècle, lors de la première restauration d’importance du Palais des Papes (1907)… « Tailler la pierre comme des ânes aux ordres des religieux » me semble être une compréhension largement biaisée des sentiments qui ont pu animer ces ouvriers ; dans tous les cas, ce ne peut être pire que répéter comme perroquets que les francs-maçons sont les descendants des bâtisseurs de cathédrales, de ponts, de palais (papal ou pas), de forteresses et de prisons (pour citer une autre ânerie) du Moyen Âge ! 😉
Et si les franc-maçons étaient les héritiers de l’esprit des opératifs ? Il ne peut en être sérieusement que de cela.
Où la réalité d’ici prime sur la croyance d’un ailleurs, où la confiance en l’Homme prime sur sa prétendue culpabilité, où la vie prime sur les promesses de la mort, bref, où l’on met son destin entre les mains de l’intelligence plutôt qu’entre celle d’un Livre.
Il me semble que l’Art. 1 des Obligations de 1723 l’exprime assez clairement.
« Tailler la pierre comme des ânes aux ordres des religieux ? » – Quelle ignorance, l’âne est un animal biblique.