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Géplu.
La relation entre notre république laïque et les organistions religieuses est toujours un exercice difficile pour tout dirigeant. Car evidemment, dans la population les croyants de l’une ou l’autre croyance souhaitent que le pouvoir civile prenne parti pour (ou contre) l’une ou l’autre croyance. Tel est le piège tendu en permanence au pouvoir.
Dans la plupart des pays, le pouvoir civil a choisi de s’engager pour une religion et de ,au mieux tolérer les autres.
La France est à la pointe de cette idée de laicité qui est donc une indifference vis à vis des coyances diverses tant qu’elle n’atteignent pas le fonctionnement et les lois du pays .
Mais tout pouoir civil ne peut se voiler la face : les pouvoirs religieux existent (et même se renforcent) dans leurs capacités d’influence. Il faut donc agir pour sauvegarder cette magnifique laïcité. Et en effet exiger de tout pouvoir religieux qu’ils enseignent à leurs adeptes et prêtres l’obligation de laïcité de respect de la loi de la Republique au dessus de toute loi religieuse.
Telle est la contrepartie de la « liberté de culte » instaurée par la loi laïque.
Donc puisque nous ne sommes pas en Iran, ni Arabie, ni dans l’Espagne du 19e siecle, ni en Irael, Macron doit en effet faire du « en même temps » … LAIQUE.
Ne m’intéressant plus, depuis longtemps, aux faits, gestes et propos du président girouette Macron, c’est grâce à Geplu et par cet articulet que je découvre sa rencontre recente avec les représentants des différentes religions.
Tout d’abord il ne me choque pas que l’on demande à ces gens de veiller sur l’éducation morale et civique de leurs jeunes ouailles respectives: ils sont pleinement dans leur rôle aux côtés des familles qui leur confient leur éducation spirituelle. Ces dernières sont en effet responsables de l’éducation de leurs enfants.
Les mots ont un sens.
En effet seuls la formation et l’enseignement des savoirs sont de la responsabilité de l’école. que l’on nomme à tort « Éducation nationale. » Celle-ci ne devrait pas avoir à palier les carences des parents dans l’éducation de leurs enfants. Mais il est vrai que depuis Bourdieu elle fabrique surtout des ignares parce que la majorité des enseignants sont sortis de leur rôle.
Je ne vois donc pas d’atteinte à la laïcité dans la demande du président Macron.
En revanche, quand on connaît la très grande implication des populations musulmanes dans la propagation exponentielle de l’anti semitisme, si j’étais à la place des autres représentants des cultes je n’apprecierais pas de me voir ainsi rappelé à mes devoirs au même titre que les représentants d’un islam majoritairement incapable de s’organiser, de se réformer et de remettre en question ses archaïsmes.
Cette religion nécessite en urgence un traitement à part.
Mais Macron n’est hélas pas Napoléon…
Pour compléter mon propos je vous invite à rechercher sur le Web les déclarations affligeantes de l’imam Abdelali Mamoun de la Grande Mosquée de Paris.
D’autre part je vous soumets les chiffres officiels suivants publiés par le ministère de l’intérieur: 1578 actes antisémites, 564 actes anti-chretiens et « seulement » 131 actes anti-musulmans du 07 0ctobre à ce jour. Proportionnellement aux 3 volumes de population concernés ces chiffres parlent d’eux mêmes et désignent l’origine de la violence.
13 Ergief. J’ai écouté « les déclarations affligeantes de l’imam Abdelali Mamoun de la Grande Mosquée de Paris ». Affligeantes dans tous les sens du terme, et notamment préoccupantes. Cela ne laisse présager rien de bon – à venir. Il y a de quoi s’inquiéter et même avoir peur.
13
Mon TCF Ergief, qualifier les propos de cet individu
d’« affligeants » n’est pas suffisament fort. Ses insinuations sur la réalités des actes antisémites sont tout simplement scandaleuses et mériteraient d’être sanctionnées.
Sa « qualité » d’imam de la Grande Mosquée de Paris ne peut que renforcer l’idée que tous les musulmans sont antisémites ce qui peut expliquer les difficultés rencontrées par une grande majorité de français avec cette religion.
13 Ergief – L’imam Abdelali Mamoun s’excuse après ses propos sur les actes antisémites
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/l-imam-abdelali-mamoun-s-excuse-apres-ses-propos-sur-les-actes-antisemites_225748.html
16 – Remi
C’est un rétropédalage qui pue l’insincèrité.
Mais le pire est que ses soit-disantes excuses n’effaceront pas, malheureusement, ses paroles scandaleuses dans les « cerveaux » des musulmans antisémites (ou des antisémites musulmans).
En lisant les titres de la lettre quotidienne d’Hiram ce matin, je me suis demandé dans un premier temps si le site n’avait pas été piraté ou racheté par le « Canard Enchainé », « Charlie Hebdo » ou pire encore par « La Lanterne ».
Après ces quelques instants de flottements, je me suis dit que ce titrage n’était certainement qu’une accroche journalistique de notre ami Géplu.
Quoiqu’il en soit, j’estime qu’on ne peut pas critiquer à juste titre le « en même temps » de Macron et faire la même chose :
– « les francs macs » ? : non, seulement ceux du GODF qu’il a visité le 8/11 … même si d’autres obédiences étaient présentes ce jour là,
– « les curés » ? : sans m’attarder sur le coté péjoratif de cette expression, il est évident et très factuel que Macron ne s’adressait pas uniquement aux curés qui sont des prêtres catholiques mais à l’ensemble des responsables religieux.
A titre personnel, je ne pense pas que ce cinéma, ce cirque serve à grand chose. Les choses sont très claires maintenant depuis le refus des instances musulmanes d’appeler leurs ressortissants à participer à la Marche contre l’antisémitisme de dimanche dernier.
JMB
Mon « les curés » englobait effectivement tous les religieux. L’enseignement confessionnel, très très majoritairement catholique d’ailleurs, a – comme son nom l’indique – pour finalité première de faire rentrer dans des jeunes têtes encore malléables les croyances et principes d’une religion. Pas de former des esprits libres et critiques.
Donc demander à un prêtre, un pasteur, un rabbin ou à un imam de faire de l’éducation pour défendre l’universalisme et les valeurs de la République alors que chacun ne cherche d’abord qu’à inculquer ses croyances est quelque peu surréaliste.
Quant aux « francs-macs » que tu limites au seul GO, non, c’est la FM libérale dans son ensemble que Macron a évoquée le 8 novembre, dans un discours remarquable tant sur la forme que sur le fond même si cela n’a et n’aura aucune retombée pratique. Juste caresser un peu les laïques dans le sens du poil. Il ne pouvait pas parler de la franc-maçonnerie qui ne s’implique pas dans la vie de la société, puisque c’était justement l’objet de la sortie et du propos.
Quant à l’antisémitisme, que je n’ai pas cité, oui c’est aujourd’hui plus que jamais nécessaire d’en parler – et d’agir – mais on voit bien combien chacun l’instrumentalise…
Sans acrimonie on peut tout de même relever que depuis des siècles les Juifs ont été honnis par toute la chrétienté européenne.Il est malséant de dire aujourd’hui que nombre de personnages ou d’auteurs historiques ont été antisémites mais beaucoup de curés ou d’évèques ont « oublié » que Jésus était juif.
Il me semble qu’ici, il ne s’agit pas seulement de francs-macs et de curés.
Mais plutôt de francs-macs et d’ecclésiastiques de toute confession.
Il y est question des représentants de tous les cultes, juif, protestant, orthodoxe, musulman, bouddhiste, d’autres encore, et certes catholique, celui-ci peut-être le plus nombreux en nombre de baptisés mais peut-être pas, ou plus, en nombre de pratiquants.
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Cette confusion établie autant par Géplu dans son titrage, que par Rémi dans son commentaire est en soi assez intéressante.
Elle peut déjà provenir simplement du fait de la parution de l’article dans le journal « La Croix », dont les racines catholiques sont bien connues de tous.
Mais elle peut provenir également d’un inconscient collectif, voire d’un certain atavisme, autant culturel que religieux d’ailleurs. Peut-être tellement ancré en nous, fusse vaguement, et synthétisé dans une sorte de réminiscence historique à travers de la formule de la France, fille aînée de l’Église.
A cet égard, on peut difficilement oublier les cardinaux Mazarin et Richelieu, l’abbé Dubois, l’évêque Cauchon, ou le capucin François Leclerc du Tremblay, plus connu comme le père Joseph, et bien d’autres religieux catholiques qui ont laissé leur empreinte, pas toujours des meilleures, dans l’histoire de France.
Ainsi donc, ou en vérité je vous le dis, les curés sont bien présents ou enfouis dans notre ADN.
Mais pas qu’eux…
Cher Lazare. Je n’ai pas confondu. J’ai simplement repris l’entête de la publication. Du reste je trouve ton commentaire fort pertinent.
J’entends bien, cher Rémi (3), et il ne s’agissait nullement d’en faire reproche, juste une petite constatation amusée qui m’a permis d’aller plus loin. Ce dont je te remercie.
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Cela étant j’observe un autre point dans cette page de La Croix.
A côté de l’article voisine une publicité ou une annonce en faveur de l’association La Cimade.
Laquelle Cimade est d’origine protestante, fondée en 1939 après le début de la Seconde Guerre mondiale. C’est par exemple sous l’égide de la Cimade que beaucoup de juifs furent cachés au Chambon-sur-Lignon.
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Ce voisinage sur cette même page témoigne, s’il en était besoin, combien se sont sacrément apaisé les relations entre catholiques et protestants. Dont on sait combien elles ont pu être houleuses, non pas il y a des siècles, mais il n’y a pas encore si longtemps encore.
Ce qui n’empêche hélas pas la survivance d’extrémistes catholiques particulièrement intransigeants, notamment à l’égard des francs-maçons.
Ainsi, mes quatre grands-parents sont nés catholiques, mais la tolérance n’y était pas également répartie.
Dans un des deux couples, encore dans les années 70 et 80, j’ai entendu certains propos à l’égard des protestants ou des juifs qui n’étaient vraiment pas empreints de la plus grande bienveillance.
Mais ils ont été sauvés, puisque allant à la messe tous les dimanches et qu’ils connaissaient bien la route de Lourdes et de Rome…
Dans l’autre, on a simplement caché deux familles de juifs pendant la guerre. Mais pas de messe le dimanche, bien que baptisés. C’est ballot pour le salut des âmes.
L’ironie de l’histoire ayant été quand, sur la généalogie de cet autre couple, nous avons découvert assez tard, ils étaient déjà disparus, toute une branche protestante que nous ne soupçonnions pas…
Et au contact de ces « cousins généalogiques » j’ai appris beaucoup sur les protestants, la Réforme, etc.
2 LAZARE, Peut-être serais-je hors sujet. Cependant, il me semble bien que tu aies une vision juste des choses – du moins en ce qui nous concerne. En effet, Karl Gustav, écrivait ceci :
« Le christianisme est notre monde. Tout ce que nous pensons est le fruit du moyen âge chrétien. Notre science elle-même et, en bref tout ce qui se meut dans nos cerveaux est nécessairement façonné par cette ère historique qui vit en nous, dont nous sommes à jamais imprégnés et qui constituera, jusque dans les époques les plus lointaines, une couche de notre psyché. – Notre mentalité tout entière, nos conceptions des choses sont nées du moyen âge chrétien, qu’on le veuille ou non. » (Jung, l’homme à la découverte de son âme, p 324)
Cher Lazare-Lag
Le journal « La Croix » au XIXe siècle était connu pour sa position antimaçonnique. A-t-il vraiment changé ?
Gardons à l’esprit que ledit siècle fut une période de conflits significatifs entre l’Église catholique et divers mouvements séculiers, libéraux et révolutionnaires, la franc-maçonnerie étant souvent prise pour cible comme symbole de laïcité et de pensée moderniste.
L’attitude anti FM de « La Croix » faisait partie d’un ensemble plus large de points de vue que le journal, aligné avec l’Église catholique, adoptait.
L’antimaçonnerie est un mouvement associé à diverses théories du complot et critiques de la franc-maçonnerie, souvent liées aux idéologies catholiques ou conservatrices de l’époque. Rappelons-nous que « La Croix » a été fondée par les Assomptionnistes, un ordre religieux catholique, et reflétait souvent les positions de l’ordre sur les questions sociales et politiques, y compris son opposition à la franc-maçonnerie.
Cher Yonnel, tu as bien évidemment raison s’agissant des XIXeme et certainement aussi une grosse partie du XXeme siècle.
Qu’en est-il maintenant de ce journal, dont la diffusion me paraît devenue maigrelette, par rapport à la Franc-maçonnerie je ne le sais pas.
En tout cas y trouver maintenant un encart sur la Cimade indique une amélioration des rapports avec les protestants.
Il y a encore 30 ou 40 ans la Cimade ne devait pas y avoir sa place.
Cher Lazar-Lag,
Voici quelques éléments de réponse.
Au XXIe siècle, « La Croix » a maintenu sa ligne éditoriale axée sur l’information générale et politique – par rapport ç celled e la fin du XXe, tout en affirmant son identité catholique sans pour autant s’y limiter.
La direction du journal a souligné son désir d’ouverture, de débat, d’interactivité et de diversité dans le respect mutuel des opinions. L’objectif est de toucher un public plus large et de rajeunir son image. En 2015, le journal a connu un léger recul de ses ventes papier avec une moyenne de 92 381 exemplaires par jour, mais cela a été partiellement compensé par une augmentation de l’abonnement numérique.
La Croix comptait alors 7 500 abonnés en ligne, avec une audience significative sur son site web.
Par ailleurs, garde à l’esprit que tes impôts profintent aussi à »La Croix ». En effet, le système des aides à la presse en France, qui remonte à 1796, a évolué pour soutenir le pluralisme médiatique et encourager la diversité de la presse. Il comprend des aides directes comme le Fonds stratégique pour le développement de la presse, qui soutient les projets de presse en ligne et imprimée, et des aides postales avec des tarifs préférentiels pour la distribution. Ces aides sont destinées à favoriser la diffusion et à soutenir les entreprises de presse dans leur diversification vers la production multimédia.
En témoigne, la part des aides des journaux par exemplaire diffusé (selon la Cour des comptes pour 2013 les données du Ministère de la Culture pour 2016 et 2021).
Pour « La Croix » – prix de vente public au n° 2,70€ – : 32 centimes (2013), 15 centimes (2016), 17 centimes (2021)… Le 3e de la liste après « l’Humanité » (50 cts) et « Aujourd’hui en France » (45 cts)…
Les francs-macs et les curés sont tous deux une réalité. Macron n’est-il pas le président de tous les français ? En matière d’égalité et de politique aussi, parler avec les uns et ignorer les autres est inconcevable dans une république laïque comme celle de la France. La conciliation des contraires. – Parce que nous vivrons toujours ensemble.