Israël : Ie SCNF écrit au Suprême Conseil pour l’Etat d’Israël

@ Doute (7), et JMB (6), en particulier:
Sans avoir moi-même posé la question, mais elle m’intéresse aussi, je suis moi aussi curieux de la réponse; si elle nous parvient.
Mais en l’absence actuelle de réponses des deux intéressés à qui elle a été posé, j’ose émettre une hypothèse.
Étant surtout bien précisé en amont que cela ne veut absolument pas dire que c’est la mienne, que j’y adhère.
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Personnellement, j’interprète cette « position unilatérale » par le fait que cela pourrait vouloir dire qu’il n’y est question ici que des victimes israéliennes et pas des victimes palestiniennes de la Bande de Gaza.
Que la compassion va aux unes et pas aux autres.
Et donc, qu’insidieusement il y aurait ici comme une sorte de manque d’objectivité à ne pas parler des deux ensemble. A armes égales si je puis dire, même si la formule est un peu maladroite ici.
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Si telle était, – je ne fais qu’interpréter la formulation « position unilatérale » lue ici -, la bonne analyse, le bon raisonnement, il y manquerait malgré tout un point primordial.
Sur le plan humain, ou humanitaire, on ne peut nier qu’il y a des victimes des deux côtés en effet.
Que les morts s’y comptent désormais en milliers, des deux côtés, pour ne rien dire des blessés, des personnes déplacées, des disparus, etc.
Tout cela est exact, des familles éplorées voire anéanties, il y en a des deux côtés. Sur le plan humain, c’est affligeant.
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Mais recherchant un équilibre de cet ordre, une balance égale, où tout se vaut, voire un renvoi dos-à-dos, n’est-ce pas oublier qui est l’agresseur, et qui est l’agressé?
Il n’y a aucun doute sur le fait que l’agresseur est ici la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine Al-Qassam, avec à leur tête Mohammed Deif, lequel depuis au moins vingt ans est la cible terroriste numéro un permanente d’Israël.
Et il n’y avait aucun doute non plus qu’Israël et son armée, que Tsahal n’allait pas rester longtemps sans réagir.
Ce faisant, s’il n’y a pas de surprise dans la réaction israélienne, la surprise a été totale en provenance du Hamas et pour les populations israéliennes. Et pour cause.
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En conséquence de quoi, le Hamas ayant très vraisemblablement anticipé la réaction israélienne en cours, je me demande si la bonne question à se poser ce ne serait pas de savoir si les populations gazaouies ne sont pas aussi victimes de leurs propres dirigeants?
C’est de savoir si les fanatiques du Hamas, se contrefichent comme de leurs premières dattes, du sort que leurs actes et leurs décisions auront à l’égard de leur propre population? Voire si cela ne fait pas partie de la stratégie du Hamas?
Quitte à victimiser ensuite, et à trouver pour ce faire des idiots utiles, en Europe par exemple, pour porter un tel message de victimisation?
Et par voie indirecte, cela ne nous donne-t-il pas aussi un signe de recomposition du personnel politique palestinien?
Depuis huit jours, depuis le début de cette agression du Hamas, on ne parle quasiment plus de l’autorité palestinienne héritée de Yasser Arafat, on ne parle plus du Fatah, on ne parle plus de Mahmoud Abbas, ils semblent tous devenus inaudibles. Où sont-ils?
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Voilà bien humblement les remarques que pouvaient m’inspirer la locution « position unilatérale » lue dans deux commentaires.
Mais rien ne dit que ce soit ce à quoi précisément pensaient ceux qui l’on employé.
Ce serait mieux qu’ils s’en expliquent eux-même, surtout si j’ai, à leurs yeux, mal interprété ce que j’ai lu.
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Cela dit, cette « position unilatérale » dénoncée, cela me fait également penser, je bascule en politique intérieure, à ceux qui s’agacent systématiquement sur les forums, ou ailleurs, qu’on ne parle pas d’extrême-gauche, quand on vilipende l’extrême-droite, ou vice-versa.
Surtout quand le sujet n’est que l’un, ou que l’autre pris séparément.
Rien n’oblige à recourir à cette sorte de parallélisme, surtout quand le sujet n’est pas de parler des deux. Auquel cas tout se vaut. C’est aussi une méthode de manipulation que de mélanger des opposés, pour mieux en défendre un, ou en atténuer les défauts, les faiblesses, ou les dangers.
Certains sont très forts à ce jeu, faisons en sorte de ne pas nous laisser piéger.
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PS: Je crois qu’il devient de plus en plus urgent de lire le livre de Florence Bergeaud-Blacker, « Le frérisme et ses réseaux, l’enquête ». Préface de Gilles Kepel.
Autant pour l’actualité nationale, qu’internationale.
Je rappelle que cette professeure d’université fait désormais l’objet d’une protection policière particulière, d’une part.
Et qu’elle bénéficie du soutien du GODF (cf. article d’Hiram.be du 12 mai 2023).
Je crois même qu’elle a été reçue à Cadet pour y conférencer. Ce dernier point à vérifier.