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Géplu.
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Merci
Vous pouvez retrouver une explication très précise de cette illustration dans le magnifique ouvrage « Renaissance italienne-Les messages cachés des grands maîtres » de l’écrivaine Renée Mulcahy publié chez Dervy en 2022.
Concernant plus précisément « Les Quatre Saints couronnés » (Tabernacolo dei Maestri du pietra e legmane, soit Tabernacle de la Guilde des tailleurs de pierres et des charpentiers ; 1416-1417), la statue se situe dans l’église d’Orsanmichele (abréviation de San Michele in Orto , Saint-Michel-au-Jardin, nom du sanctuaire initial), à Florence, capitale de la Toscane.
L’illustration de ce dimanche reproduite ici ne représente qu’un détail dudit tabernacle qui comprend, à son sommet, une reproduction du Christ et, en son centre, les statues originelles des Quatre Saints couronnés que sont Claude, Symphorien, Nicostrate et Castorius, sculpteurs romains convertis au christianisme et qui, refusant d’exécuter une statue d’idole pour l’empereur Dioclétien (c. 244-c. 311), furent martyrisés.
Et au pied du tabernacle, la reproduction d’un atelier florentin de sculpteurs pratiquant les savoir-faire de leur art. Remarquez le pied que le tailleur de pierre de gauche dissimule derrière le muret qu’il construit pour les membres de la Fraternité – les Collegium Fabri ? –. Le pied et la main cachés derrière le mur auraient été des signes immédiatement identifiables.
L’ouvrage est notamment disponible chez l’excellentissime librairie DETRAD https://bit.ly/3EQ30J9
Il n’y a que les éditeurs et les francs-maçons pour avoir autant de certitudes sur les secrets des bâtisseurs ! 🙁
Les lecteurs qui s’intéressent plus à l’histoire qu’à un pseudo ésotérisme de la Renaissance dont Renée Mulcahy n’a absolument aucune idée précise et un tant soit peu documentée, juste une vision compilée et fantasmée, peuvent plus raisonnablement se référer comme point de départ à leurs recherches à la notice Wikipedia de l’œuvre de Nanni di Banco, le sculpteur de ce « tabernacle » (niche serait plus exact car l’italien « tabernaculo » ne recouvre pas que la signification réductrice que tabernacle a en français) qui est à l’extérieur de Orsanmichele.