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Géplu.
« Historia » est une revue mensuelle de vulgarisation consacrée à l’histoire et plaçant le désir de divertir au centre de sa démarche. Lancée en 1908 par un ancien libraire devenu éditeur Jules Tallandier, c’est en janvier 1955, que le magazine prend son titre actuel. En 1994, « Historia » et « Historama » fusionnent en une seule revue tirée à 120 000 exemplaires.
« Historia », sur son site https://www.historia.fr/, a déjà consacré plusieurs articles à l’art royal ou à ses membres (85 occurrence pour « franc-maçon », 95 pour « francs-maçons » et 135 « franc-maçonnerie »). Retenons, par exemple, un numéro spécial, le 93, daté de janvier – février 2005 sur « La véritable influence des Francs-Maçons ». Déjà Historia constatait que depuis trois siècles, la franc-maçonnerie faisait l’objet de tous les fantasmes et de toutes les controverses. La revue se penchait avec sérieux sur l’histoire et l’influence des Frères. Historia notait l’impact historique de l’art royal qui a été considérable, de la Cour des Stuarts à celle de Louis XVI, de la Révolution au Second Empire, de la IIIe à la Vème République, les loges ont influencé la philosophie, la politique et les arts.
Rédacteur en chef du magazine Historia depuis 2014, Éric Pincas, historien de formation, ancien élève de l’Institut français de Presse ayant notamment collaboré à l’hebdomadaire Le Point (rubrique société) et aux éditions spéciales du Point grandes écoles (rubrique cinéma). Et enseigné en presse écrite à l’Institut International de Communication de Paris (IICP), signe l’éditorial intitulé « Une fraternité qui questionne ».
Extrait : « Secte, société secrète, confrérie ésotérique… Malgré ses trois siècles d’existence, la franc-maçonnerie souffre encore d’une grande méconnaissance et alimente toutes les divagations. Les premières pierres de la maçonnerie ont été posées en Écosse, à la toute fin du XVIe siècle, mais c’est véritablement dans le premier tiers du XVIIIe siècle que l’institution prend son essor, quasiment simultanément, en Grande-Bretagne et en France. Cette année, le Grand Orient de France célèbre son 250e anniversaire. L’occasion pour Historia de s’interroger sur le rôle et l’impact réel des « frères de lumière » dans les grandes évolutions politiques et sociales en France depuis la Révolution… » et d’écrire aussi : « La suspicion de l’Église notamment, n’a jamais cessé de jeter un doute sur les intentions des francs-maçons… »
Dès l’éditorial, nous savons que ce numéro traitera du Grand Orient de France (GODF), puissance symbolique régulière souveraine, est la plus ancienne obédience maçonnique française, la plus importante d’Europe continentale mais aussi la plus importante obédience libérale au monde.
Dans la double page, façon « Le Dessous des cartes » décryptant et positionnant sur le planisphère, toutes les loges du GODF dans le monde – en juillet 2023, 1391 loges dont 1228 sur le territoire français (métropole et outre-mer), Denis Lefebvre précise même que « le Grand Orient de France, depuis le Brexit, est l’obédience la plus importante de l’Union européenne ».
Alors, bonne lecture à toutes et à tous de ce N° 922 d’Historia qui, sur 98 pages du magazine, nous offre un remarquable dossier d e35 pages sur la maçonnerie. Et à 6,20 €, ne vous en privez pas…
Hier seulement, en début d’après-midi, le site a mis en ligne quelques renseignements sur sa revue et le lien pour l’acheter https://www.historia.fr/parution/mensuel-922
Bonjour,
J’ai lu le message de Didine… J’ai participé de (très) près à l’élaboration du sommaire de ce numéro… qui ne parle pas que des obédiences dites « régulières »… et même pratiquement pas du tout d’ailleurs ! Ce numéro est consacré essentiellement au Grand Orient, à l’occasion du 250e anniversaire. Le GO, une obédience libérale et adogmatique bien sûr, le sommaire reproduit par hiram.be en atteste. Ceci établi, je reconnais, par ricochet, que les obédiences mixtes et strictement féminines ne sont guère présentes dans ce même numéro. L’objet d’un prochain numéro ? Bien cordialement. Denis Lefebvre
Bonjour,
Je n’ai pas encore lu ce numéro d’Historia mais d’après les titres, cela donne l’impression qu’on ne parle que des Obédiences dites « régulières »…
Aurait-on fait l’impasse sur les Obédiences libérales ou a-dogmatiques et sur les Obédiences mixtes, pluralistes ou féminines ?
De nos jours, il arrive encore que des femmes ignorent que la FM leur est ouverte.
Il serait utile de donner une information plus complète sur LES Maçonneries.
Didine
Je ne l’ai pas (encore) lu non plus, mais je n’arrive pas aux mêmes conclusions.
D’abord, il n’y a pas que les titres, il y a aussi les auteurs d’articles.
Des signatures comme Pierre Mollier, par exemple, ne me paraissent pas liées aux Obédiences dites « régulières », notoirement Pierre Mollier est au GODF.
Par ailleurs, il s’agit d’Historia, ce n’est donc pas une revue maçonnique, donc il n’y a pas ici que des auteurs maçons, même pour des sujets qui s’y rattachent.
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Quant aux titres, quand je lis des titres comme:
– Les Francs-maçons ont-ils inventé la Révolution ?,
– Les sept frères illustres des Neuf Soeurs,
– Les loges du Grand Orient de France,
– Les loges, laboratoire de la IIIe République,
– Les frères aux premières loges dans les colonies,
– Les multiples visages de l’hydre antimaçonnique,
– Aux origines du «complot judéo-maçonnique»,
il ne me semble qu’on va y parler principalement de ces obédiences-là.
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Quant aux autres questions soulevées, je crois qu’il faut lire ce numéro d’Historia pour voir si elles en traitent et comment.
Et dans l’hypothèse d’éventuels reproches à faire sur l’absence de tel ou tel sujet, c’est plus à la rédaction de la revue qu’il faudrait s’adresser, qu’aux obédiences elles-mêmes.
Sans l’avoir lu on ne peut donc qu’émettre des hypothèses.
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Et pour que les femmes soient informées davantage de la Franc-maçonnerie qui pourrait les concerner, je ne suis pas sûr qu’Historia soit le premier media auquel elles penseront pour s’informer.
Là, on dérive sur une autre approche. Il me semble.
1- Avoir l’impression : croire que, faire naître le sentiment, l’illusion, s’imaginer que… « État psychologique ou représentation à forte dominante affective ». Tant qu’on n’a pas vérifier quelque chose on ne sait pas de quoi il s’agit. Le frère feu Pierre Dac aurait dit : « Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir ».