« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
On a bien discuté de bougies et de lumières. Mais, à propos ou hors de propos, rien ne vaut, à mes yeux, la façon merveilleuse d’éclairer rituellement la loge au RER. Voici un vieux texte qui évoque une époque que j’aimais bien :
Allumage des Lumières d’Ordre au RER Jean
Sur cette influence chrétienne bien particulière viennent s’agglomérer encore les visions templières du système inventé par Karl, freiherr von Hund, soit la Stricte Observance dite templière, ou Réforme de Dresde. Mais le noyau doctrinal le plus important demeure celui de la doctrine théosophique de Martinès, qui sous-tend en réalité toute la spiritualité du RER. C’est cette doctrine—fort complexe et très marquée par l’esprit du temps—qui rend le RER tellement attirant pour les intellectuels, car il est impossible de retirer quelque fruit que ce soit de la pratique de ce système maçonnique, si l’on ne plonge pas bien au-delà des seules apparences chrétiennes du rite, apparences qui ne lui sont du reste pas du tout exclusives. Il faut en effet accomplir un travail d’exégèse en profondeur, en fouillant dans des notions » parareligieuses » d’une ténébreuse complexité, pour l’étude desquelles des connaissances en histoire, en religion, en psychologie figurent parmi les outils indispensables à quelque progression.
Martinès de Pasqually est un chrétien d’origine juive, ce qui explique sans doute son attachement viscéral à un strict monothéisme. Les trois attributs divins qui composent le triple chandelier du Vénérable Maître n’ont rien de chrétiennement trinitaire ; ils symbolisent en loge la pensée, la volonté et l’action du Grand Architecte, Dieu unique, et nullement de la Sainte Trinité chrétienne.
De même, l’ouverture des travaux au RER représente la création du monde par un merveilleux jeu de lumières qui lui est propre et exclusif :
le Vénérable Maître allume, seul, en secret et dans l’obscurité, les trois lumières du chandelier d’Orient, et les introduit solennellement dans une loge obscure et totalement silencieuse, représentant ainsi l’introduction, dans la Manifestation, des trois facultés émanées du monde divin ;
ensuite, la pensée, la volonté et l’action de Dieu sont transmis aux trois flambeaux d’angle du tapis, toujours dans un silence « »intersidéral » absolu mais dans une lumière grandissante, ce qui représente l’apparition du monde intermédiaire des Esprits angéliques ;
enfin, le Secrétaire et les deux Surveillants rapportent cette même lumière à leurs plateaux respectifs, éclairant ainsi le monde matériel, qui est celui de l’homme et de la loge au travail.
Il est donc clair, à mes yeux, que les loges rectifiées qui (1) procèdent à l’allumage des trois flambeaux en disant « Sagesse, Force, Beauté », (2) qui «agrémentant » le rite d’allumage des neuf lumières d’Ordre avec de la musique, ou (3) qui l’exécutent en pleine lumière, ne saisissent pas bien de quoi il est en réalité question à ce moment-là.
La théogonie inventée par Martinès est très particulière et constitue un démarquage radical de la doctrine chrétienne classique. D’où provient cette vision personnelle, originale et finalement assez hérétique par rapport à la théorie paulinienne, que l’on peut elle-même considérer comme assez originale par rapport aux corpus des Ecritures ?
Je suis bien aise que tu confirmes mes dire. l’éclairage rituel des lumières au RER est inspiré de la rituélie des Elus Coen, donc de Martinés.
Je me permettrai un dernier commentaire après ce trop long dialogue à plusieurs voix !
1) On voit distinctement sur la photo débutant cet articulet que le MdG utilise les couleurs rouge-jaune-blanche pour les bougies d’angle et la couleur bleue pour les stalles des surveillants. Ce n’est évidemment pas « traditionnel » mais un ajout de volontaire de RG (que nous avons adopté), purement mnémotechnique, dans le seul but de rappeler la signification symbolique desdites bougies (rouge=VM, jaune=soleil, blanc=lune, bleu= bronze pour les colonnes B&J).
2) L’analyse de Pierre Delay n’est pas une description du rituel (une exposure !), mais un exposé de son ressenti à ce spectacle toujours répété. Il est inutile de gloser sur sa fidélité au texte, en décrire les lacunes ou y ajouter des commentaires sentencieux !
3) L’énigme de la « veilleuse » est résolue par JVW. C’est un autre ajout, tardif, de René Guilly (qui n’a jamais rencontré Iean M.)
4) La cérémonie d’allumage des lumières vient, du RER, empruntée par JB Willermoz aux cérémonies Coen. Les usages actuel des loges, toutes continentales, qui allument des bougies à l’ouverture des travaux viennent des Elus Coen de Martinès:
Lors de l’ouverture d’un temple Coen, l’illumination du « Tribunal » était minutieusement décrite. Elle faisait suite à la prière prononcée par le Souverain maître :
« Illumination. Ensuite le Souv: M. allume son chandelier et les autres lumières prescrites par les Statuts Généraux: Il a soin que ce soit de la lumière de la bougie placée sur l’autel à l’Orient, laquelle ne doit jamais sortir de sa place. Dans les grandes cérémonies, il prend la bougie qui est au centre de son chandelier à sept branches, en faisant sept tours, à chacun desquels il prononce +. Lorsqu’il a fini d’allumer les bougies de son grade, il ordonne aux deux Réaux + d’aller prendre chacun une bougie, pour continuer l’illumination.
Les deux Réaux + font ensemble une inclinaison, la main droite à l’ordre, et vont, savoir: celui qui est sur la droite du Souv: M., prendre une bougie du chandelier à trois branches qui est devant le Commandeur d’Orient; et le Réaux + qui est à la gauche, prendre la bougie qui est devant le Conducteur d’Occident; lesquelles ils présentent tous les deux au Souv: M., qui les allume à son chandelier à sept branches et les tend aux deux Réaux + pour aller allumer les autels d’Orient et d’Occident: le Réaux + de la droite, l’Orient; le Réaux + de la gauche l’Occident. Après avoir fait, ils reprennent leurs places en s’inclinant vers l’Orient.
Tandis qu’ils reprennent leurs places les surveillants du T(ribunal) s’inclinent tous les deux vers l’Orient et vont à pas libres allumer leurs lumières à l’autel du Conducteur d’Orient. Les surveillants du P(orche) font la même cérémonie et allument leur lumière à l’autel du Conducteur d’Occident. »
(« Cérémonies à observer pour les officiers du Temple des Elus Coens », fonds Thory, B.N.)
La ressemblance avec l’illumination de la loge Rectifiée est frappante.
Que tu sois agacé, Pierre, je l’entends.
Pourtant cet echange entre FM sur un sujet maçonnique apporte.
Il n’y a pas d’opposition réelle(pour ma part) sur des elements factuels mais plus sur des aspects « sensibles ».
Le rituel RG (quelques soient les critiques qu’on peut y apporter) est celui officiel des GLNF, GLAMF et d’autres) donc pas une elucubration marginale appliquée par un gourou local comme tu le pretendais.
De même l’interpretation P Delaye (tu disais qu’il fallait s’y arrêter) est evidemment discutable et totalement coherente avec la dite veilleuse …
Alors … est-ce sacrilège d’utiliser une bougie rouge pour allumer chandelier et flambeaux ?
est-ce sacrilège de voir dans cette lumiere initiale un symbole de la lumiere qui unit les maçons une fois les travaux fermés ?
Voilà … on peut en effet en rester là … sans perdre la face … Chacun ici sait à quel point je suis hostile à une approche devote en FM … et méfiant vis à vis de tout ce qui vient de la GLNF. Ma position n’est donc pas partisanne de RG. Mais du au fait que j’y ai baigné longtemps …
Et cette discussion me poussera à examiner des rectifications à ce que nous pratiquons actuellement.
>>>>JOAB’S et Pierre Noël
dans un travail intitulé « Les spécificités des Rite Français », datant de 2019, j’ai écrit ceci :
Le Rite Français Traditionnel de la Grande Loge Symbolique et Traditionnelle Opéra
Je terminerai mon exposé en comparant rapidement le Rite du Régulateur de 1786 avec notre Rite Français Traditionnel de 1960, afin de faire ressortir les spécificités du Rite que nous utilisons en la loge La Concorde 195 et probablement dans toutes les autres loges de ce Rite opérant en France et dans les Territoires. Je vais donc, moi aussi cette fois, être très critique envers les rituels de ma propre loge !!! Je vais vous donner mon opinion, sachant bien que certains de mes FF de loge tiennent à leurs habitudes anciennes, et s’y cramponnent !
1. Première observation : les « bougies » de couleurs rouge, blanc et jaune sont une invention de René Guilly. (+ le bleu attribué aux « bougies » du Secrétaire et des deux Surveillants !). Ce n’est pas « traditionnel », au sens historique du terme, et n’existe probablement nulle part ailleurs en maçonnerie.
2. Deuxième observation qui m’est personnelle, car il s’agit d’une opinion : notre rituel de la GLTSO prévoit une veilleuse rouge, petite bougie dite « permanente », mais discrètement allumée et éteinte, avant et après la fermeture des travaux. C’est une autre création de René Guilly, rappelant ce qu’on voit dans certaines églises orthodoxes et catholiques. On peut penser ce que l’on veut de cette présence dite permanente et de ce qu’elle prétend symboliser ! Je ne ferai pas ici de théologie, mais je rappellerai simplement que Luc 17,21, nous dit que « Le royaume de Dieu est au-dedans de vous », soit entos humôn, càd à l’intérieur de vous,
L’Ecriture dit clairement que le royaume n’est en aucun lieu particulier.
Relisons ce que René Guilly écrivait en 1963 (Les trois colonnes et les trois grands chandeliers, pp 151-153) :
« Le rite d’allumage des Flambeaux pendant l’ouverture des travaux provient du Rite Ecossais Rectifié… Rien n’indique que le Rite Moderne français, ni la maçonnerie anglaise aient connu un tel usage pour les chandeliers. Les chandelles devaient être allumées juste avant l’ouverture des travaux. Cependant ce rite d’allumage a été repris pour les grands chandeliers au rite moderne français rétabli. Un tel usage ne va certainement pas à l’encontre de la tradition, il a l’avantage de souligner le symbolisme de la lumière… La difficulté est de déterminer l’ordre d’allumage… Il convient que ce rite d’allumage ne soit pas obligatoire au Rite français « rétabli » et que le Maitre de la loge soit toujours libre de faire allumer simplement les chandeliers avant l’ouverture des travaux et de les faire éteindre après la fermeture. »
Dans cet extrait, il n’est pas fait mention de lumière éternelle, ni a fortiori de « veilleuse » (peut-être est-ce venu après ?)
Note: le RMF \ »rétabli\ », c\’est celui élaboré par RG au départ du Régulateur et d\’autres textes.
On avance … tu reconnais donc que la dite « veilleuse » (inutile de pinailler sur le mot) est officialisée par RG pour le dit RMF « rétabli » … utilisé massiement donc dans les obediences citées.
Et l’idée en proviendrait donc … du RER … prolongeons alors … quel sens donne le RER à cette « veilleuse » ?
NB pour Miguel : quelque soit la virulence regrettable, parfois, et même si le sujet « veilleuse » est petit, c’est tout de même plus maçonnique et enrichissant que les mondanités obedentielles ou les prises à parti individuelles de commentateurs qui ecument si souent ce forum.
Et je remercie Pierre de sa tenacité, ainsi que les autres erudits, ce qui m’instruit.
J’ai écrit : « Dans cet extrait de RG), il n’est pas fait mention de lumière éternelle, ni a fortiori de « veilleuse » (peut-être est-ce venu après ?) ». Je n’ai rien dit d’autre.
Cela signifie que si RG a introduit une veilleuse dans son rituel, c’est bien après 1963 (il a bien adopté les encensements de Leabeater à l’Echelle de Jacob !). En tout cas, dans le Rite Français traditionnel, toujours de RG (1970), les instructions des trois grades et le tuileur ne parlent pas du sens d’éclairage des flambeaux d’angle, pas plus que de « lumière éternelle » ni de veilleuse sur l’autel du VM.
En revanche, c’est chose courante au Rite de Memphis-Misraïm (en B du moins).
Sur le plateau du VM du MdG, il y a un chandelier à 3 branches.
Pierre tu restes fixé sur les mots … dans l’extrait que tu cites pas de « lumiere eternelle » … mais quel est le sens de cette lumière au RER ? …
Pour l’allumage du chandelier du plateau(figurant au régulateur) et des flambeaux d’angle QUE TU MENTIONNES … on prend la flamme où ? sinon à une premiere bougie ( tu preferes ?) .
Donc OK que le regulateur ne mentionne pas d’allumage rituel … OK que RG (dans cet extrait) n’emploie pas le mot « lumeire eternelle ». Je comprend mal où tu veux en venir … a part te convaincre que je serais un farfelu, comme tu le dis … mais ce qui est hors sujet.
SUR LE PLATEAU DU VM du RF au REGULATEUR 1801 il y a un chandelier à 3 branches, oui ! inutile de s’egarer dans M Misraim. Voici ce que dit Sitbon specialiste RER : http://rite-ecossais-rectifie.com/la-lumiere-primordiale/
L’Orient maçonnique est la source et le principe de la Lumière que cherche le Maçon », lit-on dans le rituel du Rite Ecossais Rectifié. De quelle lumière s’agit-il ?
En indiquant que « la lumière est le premier vêtement de l’âme », l’Instruction Morale du 1er grade du même Rite semble évoquer la lumière primordiale, antérieure à toute création. La lumière, dans la conception biblique, préexiste à toute création, elle en est même la condition essentielle. Avant elle, le monde n’est que ténèbres ; après elle, le monde connaît son premier jour.
et Delahaye :
« La cérémonie d’ouverture évolue dans le silence. La lumière prélevée à l’Orient arpente lentement l’espace de la Loge et se reproduit par trois fois autour du tableau central dévoilé insensiblement. Une seule phrase brise le silence : Que la vraie lumière éclaire cette Loge. »
Pour tenter de clore la controverse de la « veilleuse », dont je suis à l’origine, la comprehension que j’en ai après nos echanges :
– Il n’y a en effet pas de mention de quelque veilleuse dans le Regulateur 1801. Par contre figure, un chandelier, sans autre précision.
– L’idée de la veilleuse, « lumiere eternelle » aurait été introduite par René Guilly en 1955 et ensuite adoptée par les loges de la GLNF .
Ceci nous illustre le danger de « sacraliser » ce qui n’est parfois que coutume. L’ancienneté, l’esthétique, l’ argument d’autorité ne sont pas forcément bons conseillers. Alors oui, je trouve important de se reporter aux textes les plus anciens possibles, tout en consentant qu’ils ont été amendés, parfois très lourdement (et peut être justement) dans le temps.
Par contre l’honnêteté nous commande , me semble-t-il de mentionner la référence (sans la sacraliser), par exemple Regulateur 1801 ainsi que les divergences choisies …
Par exemple, ce que mentionne Pierre : « La lumière prélevée à l’Orient arpente lentement l’espace de la Loge et se reproduit par trois fois autour du tableau central dévoilé insensiblement. » de Pierre Delayhe … pas d’allumage rituellique non plus dans le Regulateur (à moins que ca m’ait echappé !).
Il n’y a pas à mon sens de conclusion definitive, mais un travail … un « ritual working » comme diraient nos amis anglais …qui nous enrichit, plus que des dogmes.
Oui, du calme, du calme. Mettons toutes ces algarades en veilleuse…
Dans toutes les loges françaises prétendant pratiquer le RF Régulateur 1801 (qui pratiquent est en réalité le RF magico-religieux de Guilly) se trouve, sur le plateau du VM, la « veilleuse rouge » symbolisant la Lumière éternelle, à laquelle on allume le boutefeu servant à allumer les chandeliers.
L’âge, qu’il soit canonique profane ou maçonnique, n’est pas un privilège.
Il me semblait qu’on avait dit qu’on ne s’engueulerait plus ?
En essai de réponse à Sacripant.
La question est intéressante, la réponse ne peut être qu’hésitante. Les rituels du XVIII° siècle ne décrivent que rarement l’ouverture, sinon les plus récents.
Dans TDK, c’est le 1er S qui déclare que la loge est fermée.
Actuellement, c’est un surveillant (habituellement le 1er) qui ferme la loge, à la demande du VM, en Angleterre et en Ecosse (le 2ème précise jusqu’à quand elle est fermée). En Irlande et aux USA, c’est le VM. Dans le Schröder (dans les pays de langue allemande), c’est le 1er S.
La « Belgique » n’y est pour rien.
La veilleuse rouge qui brûle « éternellement » en loge vient des fantasmes de René Guilly. Cela fait partie de son autre fantasme qui est le retour de la maçonnerie au christianisme de son enfance.
« Il ne faut pas briser les rêves, même s’ils sont un peu fous… » chantait je ne sais plus qui lorsque j’avais cinq ans.
Mais pourquoi ne pas discuter de toutes ces futilités sans nécessairement s’engueuler ? La maçonnerie d’aujourd’hui souffre du foie.
merci Jean de cette réponse. Et en effet, ca concorde. Car, de ce que j’ai lu, en effet, pas de mention de comment allume-t-on le chandelier dans le Regulateur(pas grand chose de mentionné avant le dialogue d’ouverture, sauf un croquis de l’orient). Par contre c’est en effet explicite dans les rituels Glnf pretendus directs du Regulateur et qui ont influé hors GLNF. D’où mon idée que cette veilleuse etait inscrite ….
Pour autant, s’il est dommage que pas plus René Guilly qu’Ed Mazet n’aient précisé que c’etait extrapolation de leur part, l’idée reste interessante sans forcément faire reference chretienne. Il faut bien que la lumiere parte de quelque part , pour allumer le chandelier (qui, lui, est mentionné). Alors que ca parte d’une petite lumiere sensée avoir survécue depuis les travaux precedents n’est pas si saugrenu.
Dommage que des points finalement très techniques soulevent tant de susceptibilités. Ce n’est pas l’affaire du siecle, tout de même.
Je n’ai connu « la veilleuse rouge » et la « lumière éternelle » que par Jean M., maçon bruxellois, célèbre par ses écrits sur la maçonnerie égyptienne. Il avait créé un loge de MM (Les disciples de Pythagore) dans les années trente. Elle s’est ensuite attachée à une GL « classique » et existe encore. On y parlait de cette lumière « éternelle » et JM avait une loge personnelle dans un garage où brûlait « éternellement’ une loupiotte rouge ! Cela nous éloigne sérieusement du rite français banal du MdG !
Pierre. Faut te renseigner! Le rituel officiel RF de la Glnf mentionne cette veilleuse … idem glamf, glif … ca fait du monde.
Donc tes moqueries… est ce bien utile?
Est-ce gênant en pratique?
La maçonnerie « de rite français » du MdG n’a rien à voir avec les obédiences françaises citées, GODF, GLNF, GlAMF ou GLIF ! Est-ce si difficile à comprendre ? Est-il inutile de le rappeler ? Ne pourrait-on s’en tenir à l’analyse de Pierre Delay ?
Pierre, au delà de tes colères… je répondais à ton affirmation que la dite veilleuse serait un cas isolé chez une dorte de gourou. Je te rappellais simplement que ces 3 obédiences à minima ont inscrit dans leurs rituels RF officiels la dite veilleuse. Ont-ils tort ? Peut-être! J’attends toujours que tu m’exposes comment le vm allume le chandelier…
Allons! C’est pas l’affaire du siecle cette veilleuse!
Peux tu donc nous rappeler, selon le Régulateur l’inventaire de ce qui figure sur le plateau du Vm a l’ouverture??? Et ou le vm prend la flamme pour allumer le chandelier? Son briquet?
Très intéressantes précisions en italique au chapitre « L’ouverture de la loge ».
Elles amènent à la question objective : que vient faire la tradition des Antients dans le Rit Modern ou Rite Français ?
L’objet quasi exclusif de la création d’une GL en 1751 par Lawrence Dermott fût de contester le rite des Moderns.
Par ailleurs, ceci relativise singulièrement le « rétablissement » du RF par René Guilly.
La Maçonnerie peut se résumer à un mot : rigueur ! Sans une rigueur intransigeante, on ne construit aucune cathédrale.
Il est plus que souhaitable, pour les maçons du RF, de revenir à sa pratique rigoureuse.
Ces précisions confirment également qu’il n’y a pas de Bible dans la loge Modern, ceci en accord avec les Constitutions 1723 où celle-ci n’est cité nulle part.
Beau travail de Pierre. même si ca m’interroge un peu sur un site ouvert et visages non floutés …
Ce rite de toutes les declinaisons historique que j’en connais est en effet d’une épuration remarquable et d’un equilibre etonnant.
La gestion de la circulation de la lumière remarquable, y compris le point de depart de la « lumiere eternelle » symbolisée par la veilleuse (il est vrai symbolique que l’on retrouve dans le catholicisme aussi) .
Alors, il est vrai que chacun de nous peut avoir des preferences pour son rite de naissance .
NB : nous avions, avant que covid arrive prévu une demonstration à Londres du RF. Le projet reste toujours mais il faudra rassembler à nouveau. L’aide serait bienvenue …
2 # . »La gestion de la circulation de la lumière remarquable, y compris le point de départ de la « lumière éternelle » symbolisée par la veilleuse » !!!!
Où diable est-il question de « lumière éternelle » et de « veilleuse » ? L’imagination des commentateurs peut être sans limite !!
dommage que tu ne puisses t’empecher d’un ton suffisant !
que signifie donc selon toi la bougie rouge sur le plateau du venerable ?
« Derrière le chandelier à trois branches, une veilleuse rouge allumée et un boutefeu. »
[…]
Toutes les chandelles seront éteintes avant l’ouverture des travaux, sauf la veilleuse rouge. »
[…]
« Le Vénérable allume le boutefeu A LA VEILLEUSE puis le chandelier à trois branches dans l’ordre :[…]
La veilleuse rouge reste allumée. (cloture)
dsl de te contrarier (encore !)
Pourquoi ce ton constant de maître d’école distribuant bons et mauvais points ? Venant d’un fâcheux qui en 15 ans de parasitage n’a jamais fourni une contribution articulée à aucun site maçonnique ?
Le rituel qu’il cite n’est ni le Régulateur ni celui utilisé par le MdG, où il n’y a ni « veilleuse » ni bougie « rouge » ni « lumière éternelle », toutes curiosités qui évoquent plutôt un occultisme de bazar.
Toujours dans ton mépris profond allant jusqu’à “chosifier” ton interlocuteur . Dommage qu’avec ton érudition tu ais besoin d’agir ainsi.
Sait-on à quelle époque se répandit l’usage de laisser le soin au 2nd Surveillant de fermer les Travaux ? Est-ce typiquement belge ou s’agit-il encore d’un emprunt ?