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Y en a-t-il ?
24-
« Nous partîmes cinq cents mais par un prompt renfort, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port. »
A l’instar de Don Rodrigue dans sa tirade à Don Fernand (Le Cid – Acte IV, scène 3), je serais curieux de savoir combien de S. et F. se sont engagés sous la bannière d’Anubis Rê alors que sa proposition d’union (libre je suppose) a été rejetée d’une façon cinglante par son Mentor, le grand Pourfendeur des Obédiences … sauf de celle qu’il dirige bien sûr.
Mon Mentor, oui oui pas de problème, j’ai tellement besoin d’être guidé que je rejette Dieu.
Réponse à ta question : 0
Mais le courage, n’est-ce pas ?
A moins que les bondieuseries aient gagné un tel terrain ces dernières années, que le simplisme biblique (en comparaison de ce qu’il se faisait à l’époque) satisfasse les raisonnements ésotériques.
Tant pis, vous ne savez pas ce que vous louper à rester à Jérusalem.
a 43 En effet, Ils s’en allèrent en bateau et ils revinrent (au port) en vélo…
A 45, à vélo.
Oui frère ! tu as raison. Bien vu. ???
Quand même quelques précisions sur la période avant la divulgation de Prichard.
Dans la plupart des catéchismes – en forme de Q&R – on ne trouve pas des spéculations sur la signification des rituels eux-mêmes. Mais il y a des exceptions, par exemple Dumfries No4 MS, c. 1710, est le premier catéchisme qui contient une approche plus spéculative et religieuse. Le manuscrit donne une histoire de la Franc-Maçonnerie, basée sur l’histoire légendaire dans les ‘Old Charges’.
On lit que le franc-maçon devrait être “true to god and the holy catholick church”. L’auteur identifie le Temple de Jérusalem avec le Christ.
L’aspect religieux de la Franc-Maçonnerie de cette période est démontré dans la manière comme on interprétait parfois le ‘Master of the lodge’. Dans ‘Institution of Free Masons, c. 1725, Dieu est considéré d’être le ‘Master of the Lodge’:
“Who rules & governs the Lodge & is Master of it?
A. Iehovah the right Pillar”
La première référence à la lettre G dans un contexte rituel on trouve dans le Wilkinson MS, c. 1727:
“Q. What is the Center of yr Lodge(?)
A. the letter G.
Q. What does it Signify(?)
A. Geometry, or the fifth Science.”
Henrik Bogdan nous donne une analyse profonde dans son livre ‘Western Esotericism and Rituals of Initiation’, State University of New York Press, Albany, 2007
« The 6th is geomitry yt teacheth to measure material heavens with al earthly dementions & all things contained yrin
ye 7th & last is of the science iss astronomy
ye 7 sciences al suported by geometry by we we cunclude yt science most worthy yt giveth [word omitted in MS.]. & aid to the Rest yt is yr is no man yt worketh in any craft but he worketh by some measure & al of geometry for it serves to weight & measure al maner of things on earth especally plughme[n] & tilers of ground for corn & seeds vines & flouers plants & other for non of ye Rest doe serve men to measure without geometrie »
Le Dumfries insiste encore plus sur la Géométrie, ici 6° des sciences, qui s’avère indispensable dans toutes les activités humaines, car nul ne travaille un métier quelconque sans qu’il n’emploie mesure et poids d’objets de la terre, et ils servent particulièrement à l’activité des laboureurs (plughmen), de ceux qui sèment le blé et les graines, et de ceux qui cultivent la vigne, les fleurs et les plantes…
Merci pour ta précision. Dumfries 6th, Wilkinson 5th. Possible explication?
Un très rapide examen de quelques Old Charges montre que la géométrie est la 6° science dans le Hope (Bradford), l’Antiquity (Londres), comme dans le Dumfries!
Dans la majorité des cas, la géométrie est la 5°.
Peut-on vraiment dire que « la franc-maçonnerie était religieuse » ? On peut alors le dire de tout à cette époque (la peinture était religieuse, la médecine était religieuse, le droit était religieux ….).
Ne faudrait il dire plutôt les francs-maçons (les peintres, les médecins, les notaires …) étaient religieux (croyants, dévots …) mais leur pratique ne l’était pas. Quelle différence entre une pierre taillée à l’équerre « religieusement et une autre, tout aussi parfaite mais taillée « sans religion » ?
à 48 L’esprit. Mais ce n’est valable que pour les « spéculatifs ». Perso je ne pense pas que les opératifs de l’époque
avaient des pensées religieuses pendant leur travail.Ils devaient davantage se concentrer sur ce qu’ils faisaient.
#49 : Dans n’importe quel métier, hier comme aujourd’hui, j’ose penser que celui qui le pratique (l' »opératif » au sens propre) ne pense qu’à bien faire son boulot (et pas au bon dieu!). le « Spéculatif’, lui peut penser à ce qu’il veut, ça n’a de tout façon aucune importance ??.
Elle est très très instructive cette rubrique publiée par notre F Pierre Noël.
J’ai eu aussi grand plaisir à lire des commentaires fort enrichissants, qui donnent à réfléchir, à chercher. Quoique certains demeurent obscurs, ce qui n’est un mal,somme toute, et d’autres, plus rares, un peu farfelus. Mais après tout pourquoi pas. Sans oublier « notre » insoumis « guillemets » « wikisource » – hors-jeu comme d’ab – qui, esclave se des nombreuses passions qui l’habitent, n’a pas deviné ni compris comme beaucoup d’autres choses touchant à la maçonnerie d’ailleurs :
» Que signifie encore cette lettre G ?
– Le nom de quelqu’un qui est plus grand que vous.
– Qui est plus grand que moi, qui suis Maçon libre et accepté, le Maître d’une Loge ?
– Le Grand Architecte et Créateur de l’Univers, ou celui qui fut élevé jusqu’au Pinacle du Temple sacré. »
Si ceci n’est pas compris, rien d’autre ne le sera, même après une explication discursive.
Si Prichard n’avait pas existé, beaucoup de choses nous seraient inconnues. Dans tout mal, il y aussi un bien…. Et l’inverse est vrai aussi.
seoo
et hop … en incapable de discuter du sujet, notre militant GLNF est inépuisable à bavarder sur les commentateurs, railler, prêter des intentions. Fidèle donc au fonctionnement préconisé par sa direction à laquelle il prête allégeance …
Et y compris dans le sujet , il ne trouve rien d’autre que fermer le sujet (ceux qui ne comprennent, gobent pas ce simplisme religio-sectaire sont perdus à jamais !) autour de ce qui lui plait : une divulgation qui n’engage que son auteur.
IL est vrai que les gamineries de soumission obedentielles, je ne « comprend » pas leur intérêt, sinon dans le but d’abrutir les « soumis ». Ne pas avoir constaté que dans FM le F siggnifie « franc » ou « free » … c’est pourtant la base … c’est grave.
IL n’y a evidemment aucune francmaconnerie dans ces comportements. On trouve les mêmes dans les sectes, les partis politiques totalitaires … y compris dans d’hypocrites et mielleuses declarations publiques.
Cher REMI, une chose nous différencie parmi celles qui font le maçon, une constante chez les réguliers que l’on peut remarquer ici, lorsque tu traites des personnes je m’en tiens aux principes.
A 32 Je te réponds, ensuite, il est temps de passer à autre chose, d’accord. Tu n’en manques pas une pour te contredire. Tu dis t’en tenir aux principes, mais avant ça : tu traites des personnes : « une constante chez les réguliers ». Comme quoi on ne parle jamais que de soi. Surtout lorsque on parle des autres.
Ce n’est pas une contradiction parce que ce n’est pas un jugement vis à vis des réguliers.
C’est le constat objectif d’une réalité : vous ne faites qu’attaquer les personnes.
Sans verser dans la bigoterie, ni aucune autre quelconque dévotion de quelque nature qu’elle soit ou puisse être, est-ce tellement difficile de concevoir que, par-delà les termes usuels auxquels on se plaît à rattacher la lettre ‘G’ (God, Gloire, Grandeur, Géométrie, Gnose, Génie, Génération, Gravitation, GADLU), est-ce tellement difficile de concevoir que la lettre ‘G’ fait simplement allusion à quelque chose de plus grand ou de plus haut ?
Le libre-penseur que je suis peut s’accommoder de cette référence basique…
#25 : « Quelque chose qui nous dépasse » ! C’est tellement simple, bien qu’inaudible par qui s’arrête à « l’homme est la mesure de toutes choses ». On m’a appris cette admirable formule depuis l’athénée (lycée pour certains) où je n’ai vu ni curés ni rabbins ni laïcards (tous également obtus dit la légende dorée) ! On m’y a appris à rechercher l’homme dans ses oeuvres, de Fra Angelico à Magritte, de Milton à Bernard Shaw, de Lucrèce à Levi-Strauss.
Pourquoi un libre-penseur devrait-il se vanter de penser ce qu’il veut ? Cela ne va-t-il pas de soi?
« Quelque chose qui nous dépasse » soit ,mais alors indéfinissable par la créature inférieure que nous sommes et ce qui nous interdit de juger nos égaux (égo s?) et de leur intimer des comportements ou pensées.
Est-il vraiment interdit d’aimer la Beauté qui nous dépasse, un coucher de soleil dans la mer, un arc-en-ciel dans la rosée d’un matin ou une voûte céleste par une nuit d’été ? Sous prétexte « qu’on n y croit pas ».
à36 Surement pas mais je parle d’entités ou de leurs représentants auto-proclamés.
Je peux même y ajouter une belle pensée et la Musique mais aimer ne veut pas dire obeir et contraindre les personnes.
Je propose à Joab’s et à tous les maçons qui voudront bien se joindre d’établir un manifeste titré :
– Marre de Dieu, Les maçons en ont soupé de Dieu.
Sous-titré : si Dieu souhaite rester dans la loge, qu’il se taise !
Pierre Noël est le bienvenu
?
Ddsl, A-Ré,mais il y d’autres cobats pour moi que celui-ci. Je préfère tarvailelr à la fraternité et universalité maçonnique que battent en brèche les sectarismes obédentiels.
ET je n’ai aucun problème à travailler avec mes FF qui croient en ce qu’ils veulent … tant qu’ils ne tentent pas de l’imposer.
J’irai même plus loin. Justement, à mon avis, la FM met en evidence, en en parlant, que Dieu est un sujet à abandonner pour travailler en maçons. C’est ce que met en evidence, contre son intention, les textes que publie Pierre Noel.
La susceptibilié, irritation que montrent les amateurs de religiosité en maçonnerie montre en fait la nocivité de ces attachements.
Donc, rejoignons nous pour defendre une FM débarassée des sectarismes, approches commerciales, gourouismes, dogmatismes …
Je pense que nous nous rejoignons sur ces quatre derniers points.
Par ailleurs le manifeste, c’était un sourire ; cependant il y participerait valablement.
En maçonnerie, il ne me semble pas qu’il soit question de trouver Dieu la figure du judéo-christianisme. Il s’agirait plutôt d’en rechercher la véritable « nature » et d’en rendre l’approche intelligible.
La maçonnerie régulière, selon ses principes, s’en tient au dieu judéo-chrétien. J’hésite entre paresse, crainte, superstition et une certaine incapacité à la liberté et au raisonnement du même ordre. Il est probable que ces quatre points rejoignent les premiers.
Il y a la version bigotte qui consiste à voir G pour God … Et hop, c’est emballé, pas la peine d’aller en tenue maçonnique ?
Faut pas minauder, le texte Regulateur 1801 le precise : C’est l’initale d’un nom du « Très Haut ».
Mais justement la FM permet d’apporter, au delà du simplisme classique une reponse bien plus évoluée.
Tel est ce que manifeste le texte Régulateur. Simple mention du G-God et developpement important et profond autour de la notion Geométrie. Au 2e degré l’Architect devient Geometricien. ON bascule là encore de la notion classique du GADLU-Createur vers une notion plus subtile et créative : approcher les questions par « la geometrie ».
On retrouve aussi dès le 1er degré du rite Emulation où on passe de « confiance en Dieu » (soufflé par le conducteur) vers lanotion maçonnique fondamentale du GADLU.
Pourquoi toujours voir de la bigoterie où il n’y en a pas ?
Le hasard veut que géométrie et God/Gott/Got commencent par la même lettre « g » (qui est aussi l’initiale de Geos, Terre, d’où géométrie) … Les vieilles Constitutions britanniques contiennent tous ces mots, en laissant entendre que c’est Dieu qui a inscrit la géométrie dans le coeur du premier homme. Et alors ? Où est la bigoterie (dévotion « oiseuse et ridicule ») là-dedans ? J’avoue la voir plutôt dans une certaine obstination aveugle et imbécile qui refuse de voir que le « mythe » fondateur se génère dès la naissance de toute société humaine, même chez les Arumbayas.
Dès lors pourquoi obliger à croire en Dieu ET sa Volonté révélée ?
« L’imbecile » te répond, Pierre, au risque de froisser.
Faut a minima assumer ! Tu as toi même rappellé le texte associant le G à God.
Te voilà maintenant aller chercher dans les constiutions GLUA que c’est « Dieu » (de quoi s’agit-il, au fait ?) qui serait à l’origine du magnifique concept de la géométrie…. Et hop ! Oublions la géométrie et venerons donc « Dieu » … lequel ? Viracocha ? Manitou ?
Voilà en quoi cette bigoterie (ce n’est que mon opinion) est appauvrissante .
Pourquoi etre si susceptible alors sue tu es prompt a insulter d’imbeciles ?
Je me sens obligé (et je le regrette vivement!) de répondre au message 20 en raison de l’erreur malencontreuse qu’il contient.
Nulle part dans mon dernier message je ne parle des Constitutions de la GLUA.
J’ai écrit : « Les vieilles Constitutions britanniques contiennent tous ces mots, en laissant entendre que c’est Dieu qui a inscrit la géométrie dans le coeur du premier homme ». Les « vieilles Constitutions britanniques », ce sont les Anciens Devoirs en français (voir la photo qui illustre mon articulet).
@23 OK ! ca change quoi ? serais-je subitement moins « imbécile » à tes yeux ?
Et sinon, ca change quoi à ma remarque ?
Allons ! lorsqu’on traite autrui (pir un vieux maçon) d’imbécle on a pas le droit de se montrer susceptible !
J’aime bien le fait que la lettre G en grec, le gamma, c’est une équerre !
Quelques notes ci-dessous se référant à la question, de « l’hypothétique divinité » de Jésus.
A toute époque, toutes les hypothèses se référant à Jésus se sont révélées telles :
Jésus de droit divin, ou homme ordinaire, ou établissant même le mystère des 2 natures en la même personne :
divine / humaine.
De toutes ces divergences de sectes, notons les manichéens, disciples de Jean-Baptiste qui n’ont même pas reconnu Jésus Christ en tant que Fils de Dieu. Les apôtres même les plus proches de Jésus n’avaient déjà pas de vue unique, que dire alors des disciples qui suivirent le Christ … !!!
Historiquement parmi les nombreuses sectes gnostiques qui apparurent entre le 1er s. et le 3e s. il y eu : Les Nestoriens : Jésus était uniquement Dieu. Pour les gnostiques Carpocratiens : Jésus n’était pas Dieu. Mais c’est en 325 que Constantin réunit à Nicée le 1er concile où plus de 300 évêques condamnèrent le prêtre Arius ennemi de la
divinité de Jésus et dressèrent le symbole de la consubstantialité du Père et du Fils, (mystère des 2 natures)
ce qui entraîna des guerres et tueries effroyables entre les Ariens (autre secte gnostique qui suivit Arius), et ceux qui suivirent Constantin..
2-5 Pierre, s’il-te-plaît, c’est une question que je me pose depuis longtemps: comment le régulateur, écrit-il en français, reprend G, comme Géométrie, mais aussi comme God, vocable anglais?
Dans les rituels (REAA) que je pratique, il est dit que la lettre G signifie aussi, et entre autres, Gnose, et je ne vois pas que cela apparaisse dans les Anciens Devoirs.
Des FF de la GLDF, Luciole par exemple… peuvent-ils me dire ce qui se dit dans leurs rituels d’accession au 2° degré?
Brumaire, dans ma loge qui travaille au rite « français », les termes utilisés sont ceux du Régulateur de 1801, à la lettre et sans ajout au rituel. Le mot « GOD' » n’apparaît nulle part (ni « Dieu » d’ailleurs).
8- Si je comprends bien, c’est une interprétation « prichardienne »…qui aura aussi fait couler beaucoup d’encre.
Merci Pierre.
Brumaire, c’est effectivement dans les années 1715 -1730 que tout se construit, le rapprochement de la lettre G avec la géométrie, avec la ville de Gibel et les Giblinites, la légende du 3ème grade, la tripartition et l’assimilation finale (là, j’anticipe de quelques décennies) de la lettre G avec la Lumière qui est en chacun de nous (la représentation de la lettre G au milieu de L’Etoile Flamboyante est bien plus tardive).
à Brumaire.
Les divers Rituels que cite Wikipedia donnent les 5 sens habituels de la lettre G,Géométrie,(le plus important),Gnose,Génération,Génie et Gravitation. Jamais God même si on parle aussi du GADLU.
On reste dans le symbole.Ce qui m’intéresse aussi c’est que cette lettre associe le Demi-Cercle (Compas ) à l’Equerre dans son tracé.L’angle droit et la courbe.90° et 180. ce qui ouvre d’autres perspectives.
Nous avons donc les mêmes éléments, et, comme toi, le tracé du 1/2 cercle m’a bien intéressée. Merci Luciole.
En effet. Mais que penser du Regulateur de 1801, reference de la maçonnerie RF. Il est clair : le G fait AUSSI reference à l’initiale d’un nom du Très Haut.
Mais c’st là que doit s’exercer le regard du maçon. Si on en reste à cette idée, c’est creux et ne fait en rien progresser. Vaut mieux aller à la messe où Dieu est en effet les sujet central de création de toute spiritualité, redemption, etc.
Donc le vrai sujet maçonnique est bien dans la Géometrie (mesurer la Terre) et le même rituel explique des moyens (les triangles, le cercle, le centre (rappellé aussi dans Emulation). Et il y a un magnifique travail maçonnique.
Et pour ceux qui veulent mettre leur « dieu » dans cette affaire, le rituel le permet mais on voit bien que ce n’est pas le sujet.
Les autres speculations sur Gnose, Gravitationn etc sont interessantes mais pas explicites comme Geometrie.
6@BRUMAIRE. Au RER, rite chrétien par excellence, l’instruction du 2eme Grade attribué à la lettre G une signification unique: Géométrie ou cinquième des sciences. Aucune référence n’est faite à Dieu ou à la Gnose.
Complément (peut-être utile).
Que dit-on de la lettre G au 2° grade (compagnon) du Régulateur du Maçon de « 1801 » (après le 5° voyage) ?
» F Expert, faites monter au Récipiendaire les cinq degrés mystérieux du temple, que de là il découvre
l’Etoile flamboyante et la lettre G qui en orne le centre. »
Quand l’Apprenti sera parvenu au cinquième degré, le V lui dira :
» Mon F, considérez cette Etoile mystérieuse ; ne la perdez jamais de vue, elle est l’emblème du génie
qui élève aux grandes choses ; et avec plus de raison encore, elle est le symbole de ce feu sacré, de
cette portion de Lumière divine dont le G. A. de l’U. a formé nos âmes, aux rayons de laquelle nous
pouvons distinguer, connoître et pratiquer la vérité et la justice. »
» La lettre G. que vous voyez au centre vous présente deux grandes et sublimes idées : l’une est le
monogramme d’un des noms du Très haut, source de toute Lumière, de toute science. La seconde idée
que cette lettre nous présente, résulte de ce qu’on l’explique communément par le mot géométrie ; cette
science a pour base essentielle l’application de la propriété des nombres aux dimensions des corps, et
sur-tout au triangle auquel se rapportent presque toutes leurs figures, et qui présente des emblèmes si
sublimes. »
Et bien, si ces principes ne sont pas pythagoriciens, je ne sais pas ce qu’ils peuvent être autres.
En tout état de cause, l’application de la propriété des nombres aux dimensions des corps et les propriétés géométriques du triangle ce n’est pas le Père, le Fils et le Saint Esprit.
Pourquoi vouloir soucher la Maçonnerie sur la religion ? Alors qu’il s’agit de Géométrie, la science élaborée par Pythagore exprimant les connaissances de l’Egypte où il fût élevé -au sens initiatique du terme bien entendu.
Merci pour ce rayon de lumière en ce dimanche bien gris Pierre! Question géométrie, j’avais lu une hypothèse qui m’a semblé intéressante, je pense me rappeler que c’était dans un des 4 volumes de l’Histoire de la F-M de Serbanesco qui se trouve dans la bibliothèque de GSO18: dans l’art du trait des géomètres, c’est par un G inscrit sur un cercle selon des règles bien précises qu’il m’est difficile de décrire ici sans schéma, que l’on peut passer du 5 du pentalpha à l’heptagone, soit du 5 au 7, ce qui ferait sens au degré de compagnon.
https://www.hiram.be/app/uploads/2023/01/dessin-du-G.jpg
à 4 Merci Benoit.Il suffit de descendre une ligne de F au bas du carré pour avoir l’angle droit (l’Equerre).
Merci pour ce lien vers le dessin du G. C’est bien celui que j’évoquais…
Je voudrais me risquer à faire ce long commentaire sur une origine historique du mot « Géométrie » chez les Maçons, qui me paraît plus crédible que les interprétations usuelles de type symbolique.
Dans mon livre « Ces chrétiens qui ne croyaient pas en Jésus-Christ » je propose l’hypothèse que la FM médiévale est issue de la rencontre dès le 12e siècle entre les traditions judéo-chrétiennes présentes, d’une part dans le christianisme celtique en Ecosse, et d’autre part chez certaines élites bénédictines françaises secrètement acquises à cette dissidence judéo-chrétienne qui faisait de Jésus-Christ un pur homme (cf. la présence bénédictine dès le 12e siècle à Kilwinning en Ecosse).
Dans la tradition judéo-chrétienne, d’après le Livre V de la très connue Histoire Ecclésiastique de Eusèbe de Césarée, la « Géométrie » est le nom donné à leur foi par ces « mauvais » chrétiens qui « osent affirmer que le Sauveur est simplement un homme », qui « prétendent que tous les anciens [l’Eglise primitive judéo-chrétienne] et même les apôtres, l’ont reçu et enseigné » et pour qui « Aristote et [son disciple] Théophraste sont objet de leur admiration ».
Selon cette perspective historique, la Géométrie évoque alors la logique [d’Aristote] qui conduit à faire de Jésus-Christ un pur homme tel qu’évoqué dans les évangiles et confirmé par le grand Saint Paul, le fondateur de la religion chrétienne qui, à plusieurs reprises, dit de Jésus-Christ qu’il est « issu, par la chair, de la lignée du roi David (Rm 1.3) », une ascendance toute humaine pour Jésus-Christ, incompatible avec son ascendance divine qui est à la base de la doctrine chrétienne depuis 2000 ans.
Il faut noter cependant que le 16e siècle a sonné la fin de la Maçonnerie médiévale originelle. Les Maçons rejoignirent alors la nouvelle religion protestante au prix de l’abandon de leur enseignement impie, dont il ne reste qu’un secret perdu, des symboles (le Temple juif, la Géométrie et la lettre G, le chandelier à 7 branches, les traditions liées aux cultes de la nature, etc…) et nos rituels. Parmi ceux-ci, l’assassinat de Hiram évoque directement celui du frère de Jésus qui est le seul personnage historique à avoir été assassiné dans l’enceinte du Temple selon le récit du même Eusèbe de Césarée, et ce, après avoir harangué la foule depuis le « pinacle du Temple ».
Dans la tradition judéo-chrétienne, le frère de Jésus est le maître emblématique, chef de l’Eglise Primitive de Jérusalem, qui considérait Jésus comme étant simplement le fils de leur père Joseph et en aucun cas d’ascendance divine.
Quant aux maçons de métier, leur proximité avec les élites bénédictines lors de la construction des cathédrales dites « gothiques », les a conduits à partager leur secret et à hériter de leurs traditions le jour où, criblés de dettes et perdant toute indépendance, le monde bénédictin a dû rentrer dans les rangs.
3 – Mon cher frère, tes hypothèses sont très intéressantes.
Dès lors que Jésus est considéré comme un homme, toute dévotion est censée s’évanouir et l’on peut commencer de raisonner froidement comme ceci devrait être la coutume en maçonnerie, et non que l’on nous berce avec cette « Grâce » qui devrait nous toucher et moi me fatigue.
Dans ton livre, donnes-tu les sources qui t’ont permis d’élaborer ces hypothèses ?
A.F.
Je donne bien sur toutes les sources dans mon livre.
Dans mon commentaire ci-dessus je ne cite pas l’hérésie celtique en Irlande d’abord puis en Ecosse qui, d’obédience judéo-chrétienne, a aussi largement contribué à la création de la Maçonnerie médiévale.
God. Celui qui Géométrise … toujours ? …
Dans leur rédaction de « l’histoire légendaire », les CONSTITUTIONS de 1723 disent :
« ADAM, our first Parent, created after the Image of God, the great Architect of the Universe, must have had the Liberal Sciences, particularly Geometry, written on his Heart ; for even since the Fall, we find the Principles of it in the Hearts of his Offspring, and which, in process of time, have been drawn forth into a convenient Method of Propositions, by observing the Laws of Proportion taken from Mechanism : So that as the Mechanical Arts gave Occasion to the Learned to reduce the Elements of Geometry into Method, this noble Science thus reduc’d, is the Foundation of all those Arts, (particularly of Masonry and Architecture) and the Rule by which they are conducted and perform’d. »
L’important n’est pas « Dieu », mot in(dé)fini, mais la transmission directe à l’homme de la « géométrie », qui réduite en méthode par la pratique des artisans (sens archaïque de « mechanic ») fut la base de toute les sciences, en particulier de l’architecture.
Mais la Bible aussi, une fois débarassée des appels à soumission enonce de même.
Ansi le « Createur » (une maniere de voir un concepteur, mesureur de l’Univers) demiurge met en avant la Geometrie … dès Genèse 1, mais aussi une description de Proverbes 8 ! :
» Il n’avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde.
Moi, la sagesse, j’ai pour demeure le discernement, Et je possède la science de la réflexion.[…]
27 Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là; Lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme,
28 Lorsqu’il fixa les nuages en haut, Et que les sources de l’abîme jaillirent avec force,
29 Lorsqu’il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, Lorsqu’il posa les fondements de la terre,
30 J’étais à l’oeuvre auprès de lui,[…]Jouant sur le globe de sa terre,
Mais aussi Jean 1 et son Logos demiurge … puis Colosiens 16 , Apocalipse 1 …
Ce concept de demiurge est bien anterieur aux recits bibliques et fort interessant.
Sinon, à propos de l’ « image » ce qui est factuel, constaté est que les dieux (les elohims de la Genèse) sont créés dans le texte biblique à l’image d’hommes (les ecrivains … copieurs en fait) de la Genèse. Qu’ils inversent les rôes dans leur récit n’efface pas la réalité constatable par tous : ce sont des hommes qui « créent » des dieux.