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@ Luciole (1) et Jean-Claude TRIBOUT (3):
Bien que n’étant pas un F:. de la GL-AMF, étant du GODF, je crois cependant utile de venir apporter un petit complément aux explications fournies par J-C. TRIBOUT.
Cela pourrait éventuellement intéresser nos lecteurs de tous horizons.
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Les « Cahiers de l’Alliance » procèdent par saisons de 3 numéros chacune.
Et à chaque saison est choisi une illustration représentant un regard, la différence entre les 3 numéros d’une saison se faisant par une nuance de couleur apportée à ce regard identique sur les 3 numéros.
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La première saison (numéros 1, 2 et3) reprenait le regard de La Joconde, de Monalisa.
(J’ai le n°2, thème: « L’Humanisme en question »).
La deuxième saison (numéros 4, 5 et 6) s’appuie sur le regard du masque funéraire de Toutankhamon.
(Je détiens les numéros 5 et 6 traitant respectivement de « Vérités et Vérité » et « Le sens de l’Honneur »)
La saison suivante (numéros 7, 8 et 9) se réfère au regard de Théodora, épouse de Justinien le Grand, impératrice et sainte de l’Église orthodoxe. Il s’agit d’une mosaïque de San-Vitale, à Ravenne (Italie, province d’Emilie-Romagne, en bord de l’Adriatique).
(J’ai acquis le numéro 7 consacré à « La Tradition ».
La saison qui vient ensuite (numéros 10, 11 et 12) est illustrée par un regard d’une statue grecque ou romaine. Je ne peux pas être plus précis, je n’ai aucun numéro issu de cette saison.
Et donc, la saison suivante (qui débute avec ce numéro 13), adopte un nouveau regard pour 3 numéros successifs. Il s’agit ici de celui de Beethoven.
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On voit par là qu’il ne faut chercher aucune concordance entre un de ces regards (ici Beethoven) et un des thèmes traités dans un numéro (ici le Banquet), ce regard étant commun à trois numéros et donc trois thèmes très différents entre eux.
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Enfin, je crois utile de préciser, au moins à travers les quatre numéros qui sont chez moi, que cette revue est de très bonne tenue, textes comme illustrations, et présentation. Et que les articles de Jean Dumonteil sont toujours solidement argumentés. C’est une plume très intéressante. Après on partage ou pas tout ce qu’il expose, mais c’est une remarque d’un autre ordre.
Pour ma part, je crois toujours utile et instructif de voir ce qui peut être publié ailleurs que dans sa propre obédience.
Ce n’est jamais mauvais pour l’ouverture d’esprit.
Personne ne sait si Beethoven a été FM, aucun document n’atteste son appartenance et son ode à la joie qui termine la 9° symphonie est composée sur le poème de Schiller. Je pense quand même que, vu la surdité qui l’a atteint de très bonne heure, la fréquentation des tenues aurait été difficile pour lui.
4- Anubis: au REAA que je pratique depuis presque 50 ans, la »coupe des libations » regroupe les 3 coupes présentées au profane, dont la coupe d’amertume. On n’utilise plus du tout l’expression « coupe de libations ».
La coupe des libations du REAA « rite sacrificiel » (?) se nomme « calice d’amertume » au RF du Régulateur, et sa signification semble à la fois plus simple et plus immédiatement compréhensible comme la responsabilité de tout Homme de supporter le poids de la vie, en d’autres termes faire face en toute circonstance : « ce breuvage, par son amertume, est l’emblème des chagrins inséparables de la vie humaine. ».
D’autre part, si « La Franc-maçonnerie n’est pas une religion de substitution » comme nous l’assure notre Frère Jean Dumontiel, à toute fin , et même après avoir pris des venelles détournés de la pensée de l’Antiquité classique infiniment riche, tout revient au christianisme est ses principes, pas même métaphysiques, moraux !
C’est lassant cette leçon de morale permanente, on a l’impression d’être des scouts.
Nous sommes des Maçons que diable ! Sages, Forts et s’efforçant d’exprimer la Beauté.
Toute notion morale nous étant acquise par définition, pourrait-on passer à autre chose mon cher Frère ?
La réponse à la question de Luciole figure page 2 du numéro des « Cahiers de L’Alliance » consacré au Banquet –
« La 5ème saison des « Cahiers » est placée sous le regard de Ludwig van Beethoven, ce « génie passionné de fraternité ».
Deux citations suffisent à motiver ce choix : « Beethoven renferme en lui-même toute la nature de l’homme […] Jamais un musicien n’a mieux ressenti et exprimé l’harmonie des sphères, le chant de la Nature divine. Par lui seulement, les vers de Schiller: « Frères, au-dessus de la voûte des étoiles / Doit régner un père aimant » ont trouvé leur réalité vivante, qui va bien au-delà de ce que peuvent exprimer les mots. » (Wilhelm Furtwängler)
« Beethoven se place dans la lignée glorieuse de ceux qui avec Prométhée, Socrate et le Christ ont libéré l’humanité pour l’avènement de la Fraternité. Génie, Beethoven? Qui me contredira ? Mais génie fraternel. » (Erik Orsenna, La passion de la fraternité – Beethoven, Stock-Fayard, 2021 »
Merci de donner une réponse.Furtwangler a été un très éminent spécialiste de Beethoven et ses disques (au tempo plutôt lent) font toujours autorité.
A ce propos, Furtwangler avait une battue (gestuelle de direction) assez lente elle aussi. Interrogé : « Comment faites vous pour démarrer avec cet ensemble ? » un membre de l’Orchestre de Berlin répondit « Nous jouons quand la baguette est au niveau du troisième bouton de son gilet « .
Bonne et heureuse année à la GL-AMF.
Pourquoi illustrer cet article avec le portrait de Beethoven qui n’a jamais été FM ? (Certain se l’ annexent mais aucun document ne l’indique.)
Je me suis aussi posé la question, mais c’est à la GL-AMF qu’il faut la poser puisque cette illustration est la reprise de la couverture de leur revue « Les Cahiers de l’Alliance ». 🙂