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Poursuivant mon parcours dans ce livre maçonnique sur le Père Lachaise, je tombe sur la biographie consacrée à Gaston Mardochée Brunswick (1872-1952), chansonnier français qui a eu une notoriété sous le nom de scène de Montéhus.
Celui-là même que j’ai découvert grâce aux échanges déposés ici même sous l’article « Une résolution contre le classement de la Basilique du Sacré-Coeur », paru le 22 octobre dernier, il n’y a pas même trois semaines.
Voir lien :
https://www.hiram.be/une-resolution-contre-le-classement-de-la-basilique-du-sacre-coeur/
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D’ailleurs, dans son livre, Guy Péquignot revient lui aussi sur cette chanson « La Butte rouge » déjà évoquée sous l’article précédent précité et qui se terme ainsi : « Qui boit de ce vin-là, boit les larmes des copains ».
Lazare, ton « compatriote » toulousain Esquirol occupe sa dernière demeure au Père Lachaise, mais il a aussi sa rue dans le 13° arrondissement de Paris, que j’ai fréquenté quelques années.
Laquelle rue Esquirol dans le XIIIeme parisien n’est vraiment pas loin de la rue Jules Breton où se trouve le siège du DH et sa très remarquable architecture. J’ai eu l’occasion d’y aller deux fois.
Ce livre je l’ai acquis et reçu récemment.
Nous sommes à Paris, ville capitale On va donc retrouver plein de noms connus.
Au hasard :Victor Schoelcher, Camille Pelletan, Talleyrand, beaucoup de maréchaux d’Empire, l’Amiral Bruix, Jules Vallès, Jean-Baptiste Clément, Joseph Guillotin (qui n’est pas à proprement parler le créateur du tronc de le veuve), Nadar le pionnier de la photographie, Pierre Dac (dont on avait oublié sa candidature à la présidentielle en 1965 sous l’étiquette du MOU, Mouvement ondulatoire unifié) et quelques grands maîtres évidemment (Arthur Groussier, Francis Viaud, Paul-Henri Gourdot).
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Mais ce qui est intéressant c’est de découvrir des inconnus, ou d’apprendre sous un nom connu une appartenance maçonnique ignorée.
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Ainsi du père d’Honoré Balzac, Bernard-François.
Ainsi de Marcel Cachin, communiste directeur du journal « L’Humanité » de 1918 jusqu’à sa mort en 1958 (mort de Cachin, pas du journal ; le journal c’est un plus tard, des suites d’une chute d’un très gros mur en 1989). Il fût franc-maçon peu de temps (de 1899 à 1901 uniquement).
Ainsi de Benjamin Constant, initié à 16 ans, particulièrement jeune donc.
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Le provincial d’origine toulousaine que je suis apprend aussi des appartenances maçonniques pour des noms qui parlent à Toulouse, car ils y ont une place, ou une caserne ou un hôpital.
Par exemple Jean-Etienne Esquirol, né en 1772 à Toulouse, considéré comme le père de l’organisation de la psychiatrie française.
Ou Catherine-Dominique, Marquis de Pérignon, Maréchal d’Empire, né à Grenade en Haute-Garonne. (On pourra ici s’amuser d’un destin quasiment écrit pour un natif de Grenade que de réussir militairement, voire maçonniquement d’ailleurs).
Ou Dominique Larrey, chirurgien des armées de Napoléon. Initié à Toulouse, mais aussi membre d’une loge à l’Orient du 27ème régiment de ligne, soit une loge militaire de cette période.
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On ne savait pas non plus qu’était maçon Valentin Haüy, le fondateur de L’institut national des jeunes aveugles.
On pourra sourire de la façon dont l’auteur du livre, Guy Péquignot, nous parle des frasques de Jean-Jacques Cambacérès ou de Félix Faure. Pas exactement les mêmes.
On apprendra également qu’était maçon Hyppolite Carnot, moins connu que son père, Lazare Carnot, grand organisateur des toutes premières armées de la République, au moment de la Révolution, ou que son fils, Sadi Carnot président de la République.
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On y verra quelques maçons étrangers.
Parmi lesquels un dénommé Ludwig Boerne, écrivain allemand (1796-1837).
Pour lequel Guy Péquignot relève ce propos : « La maçonnerie est l’asile de la fidélité, alarmée et persécutée, la conciliatrice de l’innocence outragée, la rédemption de l’affection dédaignée. Elle démolit le mur de séparation que le préjugé établi entre les hommes ».
Mais aussi le fondateur de l’homéopathie, le docteur allemand Hahnemann. Ou Oscar Wilde.
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On découvrira aussi les biographies des frères (demi-frères en fait) Étienne et Louis-Antoine Garnier-Pagès, l’un né Garnier, l’autre Pagès. Mais enterrés ensemble.
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Pour le moment, je crois n’y avoir vu qu’une femme, Nelly Roussel (1878-1922) féministe, libertaire, une des première femmes, en 1902, à se déclarer en faveur de la contraception. Initiée à la Grande Loge symbolique écossaise, affiliée ensuite à la loge n°4 de l’Ordre maçonnique mixte international, dont elle était proche des fondateurs.
Mais je n’ai pas fini d’en découvrir les trésors.
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On notera enfin, qu’à part les textes très documentés et très fouillés, les photos sont très belles.
A cet égard, juste un petit peu regret de n’en pas voir mentionné l’auteur (ou je n’ai pas su le trouver). Est-ce le même que pour les textes. Proviennent-elles de l’administration du Père Lachaise, elle-même ? Ou de sources variées ?
Quoiqu’il en soit, félicitations – aussi – pour les photos.
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J’ajoute enfin que le livre se termine par des propositions de ballades avec des plans thématiques.
Les intitulés en sont les suivants : « Peintres, musiciens, architectes, sculpteurs photographes », « Autour du livre et du spectacle », « Scientifique et médicale », « Commune et 3ème république », « Napoléonienne ».
On voit par là que chacun pourra y trouver, on voudra bien m’excuser de la formulation, tombes à sa convenance.