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Géplu.
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@ ERGIEF et al.
Qu’il est donc agréable de se sentir en plein accord avec un lecteur que l’on ne connaît pas. Ergief m’apprend que les réfractaires du RER à la musique sont des luthériens allemands ; je l’ignorais. Il précise que la musique se suffit à elle-même, mais que, a contrario, les banquets sont propices aux chants collectifs. Ce que je me suis toujours efforcé de réaliser lorsque je fus VM.
J’ai publié un article dans Epistolae Latomorum n° 55, revue de la GLTSO, Dossier Musique et maçonnerie, article que j’ai intitulé, un peu longuement : » La musique a-t-elle un rôle à jouer dans les rituels d’une loge du Rite Écossais Rectifié? « . J’écrivais ceci : » Un répertoire rabâché et sans surprise induit la distraction purement sensuelle des assistants, alors que la fonction rituelle de la musique me semble être de favoriser, AVEC TACT, DISCRÉTION ET A PROPOS, l’attention, la communion fraternelle, le renvoi au plus pur esprit de la maçonnerie, afin d’optimiser humblement une réceptivité accrue aux actes et aux textes rituels.
Il faut donc, pour cela, avoir conscience de ce qu’est le rituel, de ce que veut être la loge, de ce que prétend être l’initiation comme méthode pédagogique, selon la volonté des Frères et des Sœurs, mais avoir aussi conscience du rôle SUBALTERNE ET UTILITAIRE que doit assumer la musique, a fortiori lorsqu’elle fut composée par un génie qui, presque toujours, écrase l’acte rituel de son irrésistible supériorité.
Je ne vise personne, mais suivez mon regard…
Le troisième mousquetaire s’appellerait Johannes Holzer.
Il suffit de taper K623a sur Google
L’auteur de ce piètre cantique n’est pas Jean à la bouche d’or aimé des dieux
( Johannes Chrysostomos Wolfgangus Theophilus ) beau mic-mac gréco latin.
La présence de la musique en loge est souvent l’objet de débats, en fonction des rites, des tenues, des loges, des obédiences etc…Au cours de ma carrière maconnique j’ai pu constater la diversité des pratiques à ce sujet. Au RER il y a beaucoup de réfractaires en raison d’une tradition issue de la culture luthérienne allemande. Mais pour avoir visité des loges outre Rhin, je peux assurer que nos FF sont beaucoup moins rigides à cet égard que bien des Maçons rectifiés français. Personnellement je suis favorable à la musique qui est une science libérale et un véhicule exceptionnel pour la quête spirituelle. En revanche, sauf de très rares exceptions telles « la quête » de J. Brel, je ne suis pas favorable aux chansons dont les paroles peuvent détourner les participants de leur parcours méditatif. La musique se suffit à elle même en particulier pendant la chaîne d’union, moment de recueillement qui s’accorde aussi avec un parfait silence.
En résumé je n’apprécie pas vraiment qu’on guide ma pensée avec des textes qui ont plus leur place dans le scoutisme qu’en Franc Maçonnerie.
A contrario, les banquets sont propices aux chants collectifs. Peut être faudrait-il en profiter plus souvent…?
On peut bien entendu ajouter que ce petit cantique est devenu l’hymne national autrichien (voir Youtube). .. N’est-il pas piquant de remarquer que cette république, pas vraiment d’extrême gauche, se soit donné un hymne national composé, selon certains, par le franc-maçon le plus célèbre du monde ?
Pour Brumaire, il s’agit du Koechel 623a. Ne pas oublier le « a » .Une sacré différence. Il faut lire H.C. Robbins Landon ; il sait tout sur Mozart, et se méfier comme de la peste des compilations commerciales qui ont cherché à faire du fric avec Trazom. Le 200e de sa naissance, puis le 200e de sa mort. Ha ! Ha !
Les maçons fans de Mozart (hé oui, il y en a, malgré certains pisse-vinaigre) ) consulteront avec profit Internet. Taper la question : « qui a composé le cantique Lasst uns mit geschlungen händen : Mozart ou Wranitky ? » Surprise, surprise ! Voici un troisième mystérieux compositeur qui surgit, un certain Hofer. si je me souviens bien.
On ne prête qu’aux riches, comme s’en excusait le TCF Puchberg, ce commerçant millionnaire qui a laissé Mozart mourir à petit feu, grâce à des aumônes qui lui permettaient de manger au jour le jour et de soigner les ulcères variqueux de Constanze à Baden. Un investissement solide l’eût remis définitivement en selle. Il reçut des miettes, après plusieurs rappels suppliants.
Et in fine, réponse à Fabrice B : cucul, mais oui ! Cucul le lasst uns mit.
Comme JVW le sait, bien sûr, Glenn Gould a dit, en boutade, que Mozart était mort trop tard, ses meilleures oeuvres étant celles de son extrême jeunesse !
Perzonnellement, che ne penzais pas au Lasst uns mit… Mais les goûts et les couleurs …
1-2- TCF Jean, j’ai dans ma discothèque un cd des oeuvres maçonniques de Mozart, et ce chant de chaîne d’union, accompagné par un orgue portatif y est répertorié sous le Koechel 623. Serait-ce alors un « faux »??
Si le distingué mozartien que tu es a des doutes, où va-t-on?
Correction : Wranitzki (ou ky ?) selon Ph. A.Autexier.
Il existe depuis Mozart un chant pour la chaîne d’union qui commence comme ceci : » Lasst uns mit geschlungenen Händen Brüder unser Arbeit enden « …Cité de mémoire et sans garantie d’orthographe !
Il existe une polémique entre musicologues, dont certains affirment que ce n’est pas de Mozart (fautes d’harmonie) mais bien d’un certain Granitzki, qui aurait été son contemporain. Ce chant serait déjà attesté avant la réception de Mozart en 1784.
Voir : https://www.youtube.com/watch?v=vjHubdr2RUM
Musique attribué à Mozart qui, aujourd’hui, est l’hymne autrichien : Land der Berge, Land am Strome. Quant à la création dont il est fait état, c’est bien trop cucul à mon goût.