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Géplu.
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Michel-Joseph Lequeux (Lille 1753-1786) fut l’architecte de cette rénovation de l’ancien hôtel de Wambrechies. L’emblème ornant cette métope de la frise dorique nous montre un compas, pointes en l’air, posé non pas sous une équerre mais sous une fausse équerre ou « pied de roi ». Ce n’est pas un emblème maçonnique, même si l’un n’interdit pas l’autre, mais plutôt compagnonnique — en l’occurrence des compagnons étrangers tailleurs de pierre, l’une des deux familles rituelles que comptait ce métier à cette époque. Le motif renvoyant de manière générale à l’architecture et à la géométrie, il n’est pas absolument certain que cet emblème soit ici une signature de l’appartenance de Lequeux au compagnonnage des Étrangers, sachant toutefois qu’il était fils de marbrier.
Au demeurant, concernant le fait que cela puisse être un « simple » motif décoratif renvoyant à l’architecture (comme la sphère voisine renvoie à l’astronomie), copié d’un traité sur les cinq ordres, une très belle gravure d’Abraham Bosse représentant l’Architecture, « reine des Arts », et servant de second frontispice à son « Traité des manières de dessiner les ordres de l’architecture antique », nous montre justement des métopes dorique représentant plusieurs trophées d’outils entrecroisés à base de compas, équerre, niveau, perpendiculaire. Dans l’exposition « La règle et le compas » dont j’étais le commissaire au musée de la franc-maçonnerie en 2013, j’ai montré combien les traités de Desargues et Bosse avaient d’importance et pouvaient avoir influencé les opératifs de la seconde moitié du XVIIe siècle puis les premiers spéculatifs au XVIIIe (le catalogue, richement illustré, a été réédité et est toujours disponible auprès du musée).