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Burensteinas / Bettelheiem # Blanche neige, deux études totalement différentes et incomparables.
Celle de Bettelheim est une étude psychanalytique portant essentiellement sur la perception du conte par les enfants et des sujets traités par celui-ci, notamment le rapport au narcissisme, les rapports mère/fille à travers le sentiment oedipien, le rapport mère/marâtre plus complémentaire qu’opposé.
Burensteinas place son analyse uniquement sur le plan symbolique, il propose de percevoir le Grand Œuvre alchimique par la description de chaque personnage, sa fonction, ses actes, tend à montrer que chacun, même par l’action néfaste, participe des trois passages -les trois pas sages…- enfance, adolescence, adulte qui construisent l’individu, en l’occurrence Blanche neige.
Appt:. Comp:. s’il fallait préciser que sans les trois mauvais il n’y aurait de M:. que dans les légendes, une réhabilitation du Porteur de Lumière dont je rappelle qu’il reproche au Créateur l’imperfection de sa création, la version maçonnique c’est H:. subissant la conséquence de ses erreurs parce qu’il en est toujours ainsi, on n’échappe jamais à la conséquence de ses actes si haute soit sa position hiérarchique.
@ 5 JMB : merci, mon BAF, pour ces amabilités fraternelles, qui changent des sempiternelles disputes de bac à sable sur les réguliers, le bon dieu, etc .etc.
@ 6 ANUBIS RE : Alfred Einstein serait en contradiction avec Jacques Chailley ? Mais je l’espère bien ! Voir ci-dessous.
@ 9 BRUMAIRE : l’exclusion par moi de Jacques Chailley (et non R. Chailley) est tout à fait intentionnelle. Voici pourquoi. Cet auteur très prolifique et imaginatif raconte au bon peuple ce que ce dernier veut entendre. Il s’acharne à découvrir des correspondances secrètes, des allusions cryptées, des signes mystérieux et kabbalistiques, des arcanes nébuleux réservés bien entendu aux seuls « initiés », et qui seraient dissimulés comme autant de clous de girofle dans un rôti, dans la musique maçonnique de Mozart. Il est l’auteur qui a publié le plus grand nombre de carabistouilles à propos de Mozart. Reconnaissons que les besoins sont grands !
Le film AMADEUS a hélas multiplié ce phénomène à l’infini. Il diffuse de la sorte une image totalement fausse de Mozart ce qu’un public peu averti et peu exigeant avale goulûment.
Il n’est pas le seul à avoir subi une telle déchéance ; on peut y adjoindre à tout le moins Jésus, Jeanne d’Arc, Napoléon et tutti quanti.
Il est très intéressant de consulter le célèbre mais introuvable ouvrage de Robert BORY: « La vie et l’œuvre de Wolfgang-Amadeus MOZART par l’image ». Ce livre fut édité à 320 exemplaires au format DIN-A3, et comporte plus de 20 portraits apocryphes de Mozart, rien que pour le XIXe siècle. Il est hélas introuvable, sauf peut-être en bibliothèque.
Le portrait que Mozart considérait comme le plus ressemblant le représente assis au piano ; on ne voit que son visage en gros plan ; il fut peint par son beau-frère, et demeure inachevé, comme sa vie.
J’ai à nouveau été trop long, mais quand on me connecte avec Mozart…..
Quitte à faire la promo d’une analyse de « Blanche Neige », je préfère mille fois faire celle de Bettelheim qui est un vrai professionnel du genre, unanimement reconnu, à celle de Burensteinas, alchimiste mégalo et gourou à ses heures.
Etre le personnage le plus détesté de Pierre Noël, reconnaissons-le et soyons sport, à la bonne heure !
La victoire, malgré tout, serait que la religion déserte les loges et qu’enfin la maçonnerie retrouve ses droits.
Qu’il se rassure, qu’il ne gaspille pas ses ressentiments inutilement, ce n’est pas pour demain.
Depuis 1991, on s’y intéresse enfin ! Merci au 200e anniversaire de la mort de Mozart. Les auteurs à privilégier, amha, sont le Prof. H.C. Robbins-Landon, qui a rassemblé tout ce qui compte comme biographes, comme documents, comme témoignages etc. Une œuvre de titan.
Il a authentifié tous les personnages qui figurent sur l’illustration ci-dessus, dont Mozart sur la colonne de droite, Mozart portant l’épée en loge, aux yeux légèrement globuleux et au double menton naissant. Il n’est pas en conversation avec Schikaneder, comme on l’a prétendu ; ce dernier avait été exclu à Ratisbonne.
J’y ajouterai Jean (historien) et Brigitte (musicologue) Massin qui, entre diverses productions concernant les grands hommes du XVIIIe siècle, (Danton, Robespierre, Marat plus un gigantesque Schubert,) ont écrit un Mozart inoubliable, utilisé comme une bible par de nombreux petits auteurs.
J’ajouterai l’article sur « La Flûte Enchantée » rédigé par un Belge, le prof. Robert Wangermée, musicologue, professeur d’université et franc-maçon. A été publié sur Hiram.be. Texte qui me paraît définitif et qui enterre tous les rigolos qui voient un symbole maçonnique derrière le moindre épisode de la Flûte.
Le film Amadeus est un très grand morceau de cinéma avec des séquences fortes et émouvantes ; son caractère biographique est à peu près nul, mais la conséquence immédiate est que l’on joue désormais Mozart dans les supermarchés. Qu’en penserait-il ? « On siffle mon Figaro dans toutes les rues !! ».
Enfin, après des recherches laborieuses, je pense être parvenu à retrouver et à publier le seul Rituel qui a vraiment été utilisé pour la réception au grade d’apprenti de Mozart en 1784. Peut-être Hiram.be le publiera-t-il, si tel est son désir.
De plus, faut-il ajouter que des pyramides de biographies virent le jour au XIXe siècle et contiennent la plupart des mythes qui viennent « enjoliver » la vie de Mozart.
Il y a 60 ans et plus, les mélomanes ne portaient qu’une attention ténue aux œuvres de Mozart, dont on ne connaissait bien souvent que « eine kleine Nachtmuzik » et la marche « a la turka ». Seul, en Belgique, Georges Van Hout (Jean Le Paillot) produisait vers les années 60 l’émission « La Pensée et les Hommes », avec comme indicatifs des extraits des œuvres maçonniques de Mozart, dont Thamos in Aegypten. Ceci n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd (moi). En effet, il me transmit tout son savoir mozartien, et devint mon parrain en maçonnerie en 1961.
Pour abréger, laissez-moi citer Alfred Einstein qui affirmait à juste titre à propos de Wolfgang Amadeus: « La pensée de son appartenance maçonnique pénètre l’ensemble de son œuvre ; beaucoup de ses œuvres, et pas seulement Die Zauberflöte, sont maçonniques, sans que le non-initié ne l’imagine ».
4- Jean Van win
Un grand Merci mon BAF pour toutes ces précieuses informations.
Très Fraternellement.
Cher Jean Van Win, la phrase de Alfred Einstein ne vient-elle pas en contradiction de ce que tu nous dis : « Texte {de Robert Wangermée} qui me paraît définitif et qui enterre tous les rigolos qui voient un symbole maçonnique derrière le moindre épisode de la Flûte. » ?
Ou bien quelque chose m’échappe.
AF
Je me demandais combien de temps il faudrait attendre le commentaire/la réponse de Jean Van Win à cet articulet, quoiqu’assez anodin, sur Mozart, la flûte et son symbolisme (avéré ou pas) ? Il a toujours réagi dans l’instant à tout commentaire sur la flûte (qui n’est enchantée que par traduction fautive) surtout s’il semblait aller contre son maître, R. Wangermée, et son parrain, Georges Van Hout (le papa GARGOUSSE de notre enfance).
Je ne suis pas déçu par sa réponse, incisive, précise, dénuée de fioritures mais, comme toujours, jubilatoire. Mozart a toujours été son cheval de bataille, à côté d’autres moins importants (le parc de Bruxelles, Léopold Ier, le rite moderne belge …). Il en parle comme d’habitude, avec talent, enthousiasme et conviction ! Qu’importe qu’on puisse y trouver quelque contradiction ! Dans le marasme des commentaires (très récents), le message de J. Van Win fait plaisir à lire.
Cher Jean, tu cites les Massin et leur « Mozart » qui, pour ma part, reste un ouvrage de référence et que je consulte régulièrement. Ainsi que d’autres. l’oubli de R. Chailley et de sa Flûte est-il volontaire? Personnellement, j’y ai trouvé des choses que je n’avais pas remarquées, alors que j’ai entendu un certain nombre de Flûtes, certes pas toujours réussies.
Chère Danièle, c’est plutôt Amélie André-Gédalge, issue d’une famille de musiciens, FM du DH et aussi théosophes qui a écrit cet ouvrage qui est malgré tout, assez connoté. Ils sont aussi les auteurs de l’hymne du DH, avec des paroles et une musique qui n’ont pas bien vieilli…
Il y a une petite dizaine d’années, Patrick Burensteinas a décrypter l’un des contes les plus symboliques et décrivant le Grand Œuvre, Blanche Neige.
Disponible gratuitement sur internet, très intéressant pcq objectif et dépourvu de grandiloquence.
Tous mes vœux de rétablissement à cet excellent frère adepte.
Lire l’ouvrage d’Amélie André-Degaldge, une des premières S:. du DH, musicienne et symboliste qui écrit un ouvrage intitulé « opéras et contes, un chemin d’éveil » dans lequel elle analyse la flûte enchantée dans trois versions correspondant à son évolution dans le chemin initiatique
Enfin un ouvrage qui sort des sentiers battus