77 mots pour la Voie maçonnique : 1 et 2

Publié par Géplu

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dimanche 20 mars 2022
  • 4
    Luciole
    29 avril 2022 à 14h23 / Répondre

    à ZENON fort peu DYReCt
    C’est fort bien écrit mais peut-être un peu allongé,n’est-il pas? Quand sort le livre?

  • 3
    ZenondYrc
    29 avril 2022 à 9h00 / Répondre

    Au degré où je suis, oui, les rites maçonniques de passage génèrent, contiennent et protègent les mises scène de nos émotions. Emotions au sens de mise en mouvement de toutes les potentialités d’un être (humanimal, je découvre et adhère à ce point de vue sur l’Humain). Toute mise en scène est une mise en ordre du texte et des potentialités (polysémie) du texte (de la texture, du tissu issu du tissage !!!), de tout ce dont est capable le texte qui rencontre un imaginaire, une individualité. Dans ce contact jamais totalement effectif, où restent les blancs incomblés d’autres inter-prétations passées et à venir, me semble non résider, mais vivre jusqu’au sublime, en effet, ce puissant éclairage de nous-mêmes d’abord et des Autres conjointement. Autrement dit, ces « expériences de passage » à la fois très intimes et très « universées » (cf. Alain Graesel) à l’Expérience du Tout – mais dans une conscience à la fois présente, rétrospective et insaisissable dans ses projections futures – ces Expériences qui nous façonnent, souvent à notre insu premier (notre inconscient particulier qui lui-même contient des archétypes insoupçonnés), ces Expériences nous invitent modestement à mettre un ordre temporaire à notre désordre intérieur. Alors vient le temps très réel et aussi un tant soit peu éclairé de l’action, en effet. Oui, il nous faut sans aucun doute vivre et porter le plus loin possible, dans la vie dite réelle, ces « échancrures » (nudité) du Sens, entrevues et vécues dans la tonalité « clair-obscur » de l’ironie tragique, de l’humour et même du rire.
    Enfin, ce vécu maçonnique me semble à chaque fois condensé dans cet « Ordo ab chao » toujours neuf, toujours ancien, autant qu’il est surtout Présent – temporalité éphémère et Cadeau permanent. Nos « regards » rassérénés et brillants à la descente.
    J’espère ne pas me payer de mots, et vous rejoindre par ces « échancrures » du Sens sur le théâtre « reflet » de nos personnes qui génère tout à coup ou progressivement l’Unité de notre démarche.

  • 2
    Pierre Noël
    27 mars 2022 à 11h28 / Répondre

    On peut dire plus simplement que le grade de maître maçon relève du théâtre inspiré, de la tragédie grecque dirait Nietzche, du masque Elizabéthain, de l’oratorio. A ses côtés, quelques autres atteignent cette fulgurance, le Rose-Croix, le Royal Master, le Royal Arch (je ne fais guère de cas des autres).
    La maçonnerie, c’est un jeu, comme tous les autres, mais susceptible d’aller au sublime (les plus beaux surtout!).

  • 1
    Solange Sudarskis
    27 mars 2022 à 8h13 / Répondre

    La séquence centrale de l’initiation est une ÉPOPTIE, c’est-à-dire une représentation théâtrale du mythe principal et de l’enseignement du secret propres au groupe maçonnique en général, et aux degrés (ou groupe de degrés) en particulier, à partir de jeux scéniques. Comme la plupart des autres initiations, la maçonnique est à la fois un mimodrame et un théâtre parlé dans lesquelles le récit, les gestes, les mimes, les bruits mais également la musique, voire les sensations (stimulations des sens), la mise en scène jouent un rôle central et complémentaire.
    Il va même plus loin que la tragédie si l’on considère que tous les spectateurs sont également des acteurs de la pièce qui se joue, le geste se joignant à l’observation. L’époptie est créatrice de présence.

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