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Géplu.
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Une anecdote « maçonnique » ! Il y a quelques années, j’assistais à une tenue dans un capitale européenne. L’assistance était nombreuse, joyeuse et fraternelle. Après l’ouverture, le président accueillit les délégations étrangères, cordialement, fraternellement et chaleureusement, chacune (ou presque) dans sa langue, en français, en allemand, en anglais ou dans la langue du cru. Lorsque vint le tour de la délégation russe, il les reçut dans leur langue (qu’il manie aisément), mais le ton de sa voix changea jusqu’à en devenir inaudible. Surpris, je lui en fis la remarque quelques heures plus tard, il me répondit que c’était involontaire mais sans doute inévitable. Il ne pouvait oublier qu’Il avait, adolescent, manifesté contre l’entrée de leurs chars dans sa ville natale.
Un sujet qu’on croyait oublié et qui revient, tout frais émoulu d’un passé bien proche !
Au matin de ma vie, je côtoyais dans mon école des garçons de mon âge, réfugiés d’Ukraine, d’Estonie, de Roumanie, qui me disaient « Tu verras, ils vont venir » ! Dix ans plus tard (j’étais au lycée), ils envahissaient la Hongrie. Lorsque je sortais de l’université, ils envahissaient la Tchécoslovaquie. Pendant toutes ces années, on répétait qu’il étaient à 3 jours de chez nous! La chute d’un mur fut un soulagement de 30 ans. Au soir de ma vie, la crainte revient et la perspective que se réalise la prédiction de mes copains d’enfance.