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Géplu.
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Peut être une statuette relative au culte de « Mithra » qui a beaucoup de ressemblance avec la Franc-Maçonnerie.
En réalité, il faut comprendre que cette pierre tombale, vraisemblablement de 80 cm à 1 mètre, est liée aux croyances des nomades turcs.
Après la défaite des Huns Hephtalites – horde turco-mongole originaire des monts de l’Altaï qui, au Ve siècle de notre ère, devint une puissance redoutable en Asie moyenne – face à une coalition de Turcs et de Sassanides, la ligne occidentale des Turcs conquièrent, dans la seconde moitié du 6e siècle, un vaste territoire allant de la Mongolie aux steppes de la Russie méridionale jusqu’à en Ouzbékistan au Tadjikistan et au nord du bassin du Tarim.
Attachés au culte du feu et des esprits les anciens Turcs ont laissé les tombes signalées par une stèle anthropomorphe en pierre, dite « balbal ». Ces « balbals » incarnant l’esprit des défunts eux-mêmes, les figurent de manière schématique. Jusqu’au 8e siècle, ils tiennent un récipient dans la main droite levée contre la poitrine -ici figuré par un triangle point en bas -, la main gauche reposant sur le torse au dessus de la ceinture.
Peut-être une coupe de champagne ! ?
Il me semble que d’habitude, les photos exposées dans cette rubrique de « La Photo maçonnique » ont un lien, parfois ténu certes, avec la Franc-Maçonnerie.
Ici, j’avoue ne pas le déceler vraiment. Rien ne me fait écho sous ce prisme là.
Une ressemblance avec un Franc-Maçon célèbre? Si oui lequel ?
Une gestuelle particulière? Pas vraiment à mon sens.
Je demeure personnellement dubitatif et ne demande qu’à être éclairé.
On nous dit que la population du Tadjikistan serait composée à 95% de musulmans. Est-ce à dire que les 5% restants seraient des francs-maçons ?
Quelle ridicule question Lazare! Ce n’est désormais plus la photo qui est hors-sujet!
Outre ce triangle pectoral dont la signification symbolique a toujours été, « depuis les temps immémoriaux » jusqu’à nos jours et dans quasi toutes les civilisations une évocation du divin ou au moins d’un principe supérieur (ici pointe en bas), on peut aussi deviner dans la main droite ce qui ressemble à une équerre ou à un compas, posé sur le cœur.
Symboles, symboles…
La pierre tombale d’un architecte ou d’un prêtre de ces temps anciens ?
En tout cas il ne peut s’agir d’un musulman puisqu’il est dit que la statue date d’avant le prophète.
Cher Lazare-Lag,
Pays composé à 95% de musulmans aujourd’hui. Mais à l’époque de cette pierre tombale, le Tadjikistan était peuplé et traversé par des populations diverses, sédentaires ou nomades, aux langues iranienne ou turque et aux religions diverses – zoroastrisme perse, bouddhisme transmis par les moines missionnaires – et notamment pratiquées avant l’Islam.
Quant à moi, je reste, tout comme toi, très dubitatif quant à ce que le photographe a souhaité nous faire passer comme émotion… Attendons donc son interprétation symbolique.
Il s’agit d’une pierre tombale de sépulture de nomades turcs, dans le district de Djirgatal, datée du VI-VIIe siècle. Un prêt du Musée national des antiquités du Tadjikistan.