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Géplu.
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Sans vouloir jouer aux Juges (petits ou grands, décorés ou pas), je me contenterais de relire le RG et son livre quatrième traitant des Congrès régionaux. A moins de n’avoir rien compris, c’est bien chaque Congrès qui élie un candidat à cette charge ? et ça tourne, c’est bien chaque RL qui vote l’autorisation de présenter sa candidature.
Nous sommes donc collectivement responsable de qui siège à la CSJM.
Il me semble aussi que peu de candidat se présente. Que les candidats sont des bénévoles, soit des « professionnels » du droit souvent profane (avocats, juges de Prud’homme, etc.) qui ont parfois tendance à s’y croire encore, soit simplement des SS et FF de bonne volonté qui découvre la complexité de la tache et des textes. Et la tache est importante, la procédure lourde et les textes probablement imprécis.
Nous avons aussi des « plaignants » quelque peu « gardien de la Foi » qui semblent voir derrière chaque virgule une faute en droit.
Dans la période Covid qui n’est pas terminée, il me semble qu’il nous (toutes et tous) a fallu nous adapter, faire face à une situation non codifiée. chacun a fait pour le mieux …
Donc dans l’intérêt de cette édifice érigé pierres par pierres, concorde et pas discorde. Tolérance !
ORCHIDOCLASTE pose la question de la responsabilité de la CSJM (ou de l’un de ses membres) quant elle contrevient au Règlement Général. Il est bien là le problème.
Dans le cas de l’ancien GM Jean-Philippe Hubsch, il est évident que cette instance n’a jamais été à la hauteur et c’est un euphémisme. Elle s’est moqué allègrement du droit maçonnique allant même jusqu’à falsifier sciemment l’article 183 comme le faisait remarquer Gabriel Rian-Dorgnet dans l’article du 12 novembre.
La gravité de cette situation est donc sans précédent car à cette falsification, s’ajoute une « séance plénière » qui n’existe pas dans le RG et une interdiction d’appel contraire à ce dernier, mais surtout à la loi de la République. Loi que ladite Chambre ne se prive pas de rappeler dans sa décision et surtout quand ça l’arrange.
Si l’Obédience veut éviter une claque judiciaire monumentale et un scandale médiatique national à la clé, il va bien falloir que Grand Maître actuel cesse de faire l’autruche et mette fin (comme le demande Jean-Philippe Hubsch) à cette affaire qui met nos institutions maçonniques dans une situation de grande insécurité.
Il a le pouvoir d’agir.
D’ailleurs est-il conscient seulement que le Convent lui demandera des comptes surtout si le scandale éclate ?
Enfin, qu’en pensent les 36 autres Conseillers de l’Ordre ?
Quant à la Présidente de la CSJM et à son Bureau, ils n’auront plus qu’à démissionner si le juge profane leur donne tord. Sans compter les comptes qu’ils devront rendre à l’ancien Grand Maître pour toutes leurs dérives.
Bien sûr, l’Obédience survivra mais quelle honte pour nos anciens qui ont bâti le GODF pierre par pierre depuis des siècles et quel spectacle affligeant pour nos jeunes !
Tout à fait d’accord avec ETXEA. Pourquoi n’arrête t’on pas ce scandale ? La Justice du GODF s’est profondément fourvoyée et déconsidérée avec cette affaire en multipliant les fautes de procédures et manquements au Règlement Général quand ce n’est pas son détournement. L’ivresse du « pouvoir » a-t-elle à ce point grisée les « petits juges » qu’ils se croient tout permis et se prennent pour des justiciers comme le dit un commentaire ? Tout cela est stupide. Sont-ils plus bêtes que méchants ou méchants que bêtes ?
L’anecdote de la nouvelle présidente de la CSJM qui se ballade fièrement avec une breloque non réglementaire qu’elle s’est inventée pour la fonction est aussi significative. Au secours Bokassa est revenu !
Qu’attendent les instances du GODF pour intervenir ? Que la justice profane s’en mèle ? Si c’est le cas elle risque de taper fort devant tant de conneries…
Pour rester dans le domaine de la Justice Maçonnique, les articles de RG du GODF sont-ils strictement respectés ? L’article 151b par exemple.
ART. 151 BIS. – DE L’APPLICATION DES SANCTIONS.
Le Greffe de la Chambre Suprême de Justice Maçonnique annonce aux différentes instances, les sanctions prononcées. Il informe, de même, toutes les Loges, les Loges de perfection et les Ateliers supérieurs dont relève le Frère sanctionné.
Au delà du travail que cela représenterait les décisions des JFR qui eux aussi tout en recherchant la concorde et la conciliation produisent des « décisions de justice », ne sont jamais publiées. Le Greffe (de la CSJM) adresse certes aux concernés par une plainte les décisions du JFR mais « toutes les Loges, les Loges de perfection et les Ateliers supérieurs dont relève le Frère sanctionné ».
Qu’en est-il de la publication de l’exclusion d’un Frère ou d’une sœur ?
Cet article tel que positionné dans le Livre huitième est-il mal rédigé et par conséquent sujet à interprétation. Les décisions de la CSJM sont-elles à l’exclusion de toutes autres les seules décisions de Justice ?
Est-il possible de porter plainte contre un (les) membre(s) de la CSJM dans le cadre de sa fonction ? Qui le le jugera ?
Faut-il engager une plainte contre le GODF pour faire appliquer cet article 151b ?
J’ai personnellement le sentiment que de modifications en modifications le RG sera inapplicable.
Il est évident qu’un Règlement Général doit constituer un tout cohérent. Et que la manière dont des Loges (très souvent les mêmes d’année maçonnique en année maçonnique) se croient investies de modifier le RG intempestivement, au gré du bon vouloir de tel ou tel membre (encore une fois souvent les mêmes) sans se soucier de la cohérence de ce texte fondamental pour notre fonctionnement démontre quelque chose d’irresponsable.
Nous sommes dans un monde d’apprentis (sans capitale, SVP) sorciers aux gros égos, peu soucieux du futur de leur Obédience.
N.B.- J’aime beaucoup ce pseudo d' »orchidoclaste ». Politiquement correct en apparence, mais fort de significations en réalité.
Bonjour,
Pour paraphraser Groucho Marx (je croyais que c’était Georges Clémenceau l’auteur) : la justice maçonnique est à la justice ce que la musique militaire est à la musique.
La musique maçonnique s’en sort mieux avec de très belles oeuvres écrites par des FM.
4- ça n’a rien à voir avec la justice maçonnique, plutôt avec la musique: Einstein, qui n’était pas seulement le grand physicien qu’on connaît, mais un mélomane averti, ne se privait pas de dire que « pour écouter de la musique militaire, on n’a pas besoin de cerveau, la moëlle épinière suffit »
Quant à la soi-disant justice maçonnique, elle ne devrait même pas exister, les litiges devraient se régler dès qu’ils apparaissent, à savoir en direct. Et fraternellement, si possible, sans oublier qu’on a tous appris à se comporter selon la méthode maçonnique. On n’attend pas un an pour accuser un ancien GM qui a fait ce qu’il a pu dans un contexte à multiples difficultés.
Si je comprend bien :
Ou le jugement est valable et l’annulation de la circulaire annule tout ce qui a été fait et élu au GO depuis septembre 2020,
Ou le jugement n’est pas valable et alors c’est la CSJM qui doit dégager.
Quand deux mots changent tout…
Art.183 : « … Cette nullité est constatée par la … »
Gabriel RIAN-DORGNET s’interrogeait dans son dernier commentaire sur l’usage que fait la CSJM de la Constitution et du R.G.
Chacun des membres du GODF pourra faire ce constat par lui-même, dans le compte-rendu d’audience du 27 octobre de l’Assemblée Plénière traitant de l’affaire n°21-890-P, page n°6 au paragraphe DECISION, dans l’alinéa qui argumente sur la compétence de la CSJM dans sa « formation plénière », citant l’article 183 on peut lire dans le compte-rendu d’audience …. « Cette nullité est SANCTIONNEE par la CSJM ». Chacun se tournant vers la version à jour dont il dispose à l’article 183 lira : « Cette nullité est CONSTATEE par la CSJM ». La CSJM a donc réécrit le Règlement Général pour juger sept Conseillers de l’Ordre et condamner l’ancien Grand Maître, rien que ça ! Qu’est-ce donc que cette justice qui se soucie comme d’une guigne de la loi qu’elle est chargée d’appliquer et surtout pas de réécrire au gré de ses sympathies ou antipathies voire de ses fantaisies dont le convent de Montpellier a pu constater un exemple avec le cordon antiréglementaire arboré par la présidente en total mépris des articles 21 et 22 du R.G., sans que l’Orateur lui en fasse la remarque comme il l’a fait quelque temps plus tôt à un autre f…, que de désinvolture !
L’article 183 du R.G. est clair, la CSJM est chargée de CONSTATER la nullité de la mesure irrégulière, il ne lui appartient absolument pas de la SANCTIONNER. C’est encore bien plus grave lorsque les décisions qui sont prises sur la base de ces arguments sont prises de façon fantaisiste, approximative et scandaleuse en premier et dernier ressort : sans possibilité aucune de faire appel…
Au-delà de l’aspect politique de cette lamentable affaire l’ancien Grand Maître pose le problème de la séparation des pouvoirs et de la toute puissante main mise de la CSJM sur l’Exécutif et même le Législatif.
Son annulation (contraire au RG) d’une Circulaire avec toutes les conséquences gravissimes qu’elle risque d’entraîner en est le parfait exemple. Rien ne s’oppose alors à ce qu’elle supprime des décisions conventuelles au grès de ses humeurs… ou de ses intérêts, le tout dans des séances bidons qui n’existent que dans son imagination.
Qui donc alors peut s’opposer à ses délires contraires à la Constitution et au Règlement Général ?
Un Convent exceptionnel ? Encore faut-il que le Bureau de l’Exécutif en ai le courage.
Le Conseil de l’Ordre au titre de l’article 128 ? Même constat que pour la convocation d’un Convent exceptionnel.
Un juge profane ? Seul Jean-Philippe Hubsch a cette possibilité. Rien n’empêchera alors la justice profane de prononcer l’application stricte du Règlement Général qui est celui de l’association GODF et de son article 183 qui déclare irrégulières toutes les décisions de la Circulaire. Plus de GODF ! Mais peut-être est-ce là, le but recherché par certains.
Quant à la nouvelle présidente de la CSJM, elle s’est baladée avec des décors fantaisistes non réglementaires. C’est dire le niveau de son égo et de son sentiment de toute puissance. La cordonite a encore frappé.
J’aurais d’ailleurs bien aimé assister aux débats de cette fameuse « Assemblée plénière ». Dommage !
Enfin les résultats des élections du Conseil de l’Ordre, de la CSJM et de l’INSM n’ont jamais été proclamés et ne figurent dans aucun compte-rendu. Suffisant me semble-t-il pour invalider toutes les décisions de ces instances. Mais quelle pétaudière ! Pauvre GODF !