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L’importance et le pouvoir des Steinmetzen diminuèrent avec la Réforme et les décisions impériales qui leur enlevèrent leurs prérogatives. 1731 vit la fin de la construction « gothique » (les Bauhütten actuelles ne s’occupent, si je ne me trompe, que d’entretenir les bâtiments existants).
La franc-maçonnerie allemande résulta de l’action conjointe de maçons qui avaient été reçus en Angleterre. La première loge allemande fut fondée à Hambourg le 6 décembre 1737 à la Taverne d’Angleterre, rue des boulangers par Charles Sarry, Peter Carpser, le baron von Oberg, Peter Stüven et Johann Daniel Krafft). (Elle deviendra Absalom en 1741 et Absalom aux trois orties en 1765, sous la Stricte Observance qu’elle quitta bien vite. Elle existe toujours).
J.D. Krafft est cité dans une liste d’avant 1736 de la loge à la ville de Tonnerre, rue des boucheries à Paris (les ducs sous l’acacia, P.Chevallier, 1964). D’après Jean Bossu, Charles Sarry serait né à Berlin d’une famille huguenote qui aurait émigré en 1699. Il avait 21 ans au moment de la création de la loge d’Hambourg.
Parmi les premiers initiés furent Jacob Bielfeld et Philippe Simon (le 14 décembre 1737) et Frédéric de Hohenzollern, prince-héritier (kronprinz) du royaume de Prusse, initié par une délégation de Hambourg à Brunswick, dans la nuit du 14 au 15 août 1738, événement qui accéléra le développement de la maçonnerie en Allemagne. A la mort de son père, ce prince accéda au trône de Prusse sous le nom de Frédéric II, le 31 mai 1740.
Deux remarques, si je puis me permettre
– Parmi les premiers « initiés », il y eut plusieurs Français huguenots (donc chassés par une certaine politique obscurantiste que je ne citerai pas), quelques Allemands initiés en France et un futur roi, francophile, ami de Voltaire et despote intransigeant qui devait mourir (sans signer certaine « Constitution » !) dans son château de Sans-Souci (en français dans le texte) où il est enterré avec ses deux chiens. Cela mérite un autre cocorico, non ?
– Nulle part il n’est fait mention d’une éventuelle influence des Steinmetzen sur les francs-maçons allemands avant l’article de nôtre abbé strasbourgeois et la dérive romantique du XIX° siècle allemand.
A #8 : KB estime « idiote » l’idée (très XIX° siècle) que l’Allemagne serait à la base de la fm (par le biais des Bauhütten) avant qu’elle se soit répandue en Angleterre et en France. C’est effectivement ce que les auteurs allemands de l’époque écrivaient (Fallou, Findel, Krause et bien d’autres; seul Kloss garda une saine réserve). J’ai lu le bouquin de Bechmann sur VdH. Je ne me souviens pas qu’il parle de cette dérive (qu’il faut bien appeler « chauvine ») de nos amis allemands (chauvinisme qui est un peu le péché mignon de toutes les grandes nations !).
Dans son Histoire de la franc-maçonnerie, J. G. Findel décrit la grippe, le mot et le signe comme moyens de reconnaissance utilisés par les maçons allemands dès le XIIe siècle. Il prétend que le « Mot de Squareman » (mot générique désignant les artisans utilisant l’équerre pour vérifier leur ouvrage) était conféré à l’apprenti charpentier, carreleur, ardoisier etc., au cours d’une cérémonie au cours de laquelle l’aspirant avait les yeux bandés. Peu d’auteurs contemporains comparent encore les Steinmetzen médiévaux aux fm actuels.
12 – « Restons objectifs. les Allemands, les Anglais situent la naissance de l’art gothique en Ile-de-France mais soulignent son extension à toute l’Europe (chrétienne), de l’est comme de l’ouest. »
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Par des architectes français. Même Canterbury ! par Guillaume de Sens :
« Après la destruction par un incendie en 1174 du chœur de la cathédrale de Cantorbéry, il est chargé de sa reconstruction et de son extension de 1175 à 1179. Il copie les arcs-boutants de la cathédrale Notre-Dame de Paris et introduit les voûtes d’ogives à 6 arcs. En 1179, il tombe d’un échafaudage alors que les travaux se portent sur la voûte de la partie orientale du chœur. Immobilisé, il a peut-être continué à diriger le chantier, mais il est finalement remplacé par Guillaume l’Anglais (maître-d’œuvre) (en), qui semble être resté fidèle à son projet, et rentre en France. »
Wikipédia.
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« En revanche, le lien (s’il existe) entre les « constructeurs de cathédrales » du XII° siècle et les maçons acceptés (1) britanniques du XVII° et XVIII° siècles reste à démontrer »
Et que faites-vous des architectes humanistes de la Renaissance ? Vous passez par pertes et profit leurs réalisations opératives et leurs livres qui font le liens entre architecture et Philosophie ?
Mais peut-être que les érudits écossais qui intègrent les loges au XVIIè sc. les ignoraient n’est-ce pas ?
Voilà ! il est impossible d’avoir le moindre échange avec avec ceux qui s’établissent historiens de la franc-maçonnerie.
Ils s’accrochent comme une guigne aux origines religieuses de la FM et construisent une Histoire qui le confirme. Et quand leurs raisonnements sont victimes d’incohérences, ils disent « on ne sait pas et on ne peut pas savoir ».
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C’est lourd. En alchimie on dit que si l’on cherche à faire de l’or pour faire de l’or, on produira du plomb plus dense encore que le natif.
A titre d’exemple d’analogie rituelle !
FINDEL p 76 : Indessen wissen wir doch davon genug, um daraus zu erkennen, das sie der Hauptsache nach deutschem Boden entsprossen sind ; selbst das englische Fragestück, wie es uns im Sloane Manuskr. N° 5329 aufbewahrt ist, enthält Züge, welche auf die deutsche Vehme zurückweisen. Ob, wie Fallou behauptet, das Aufnahme-Ritual der Steinmetzen eine Nachahmung der Ordensweihe des Benediktiner sei, lassen wir dahin gestellt sein.
Findel. p. 76 En attendant, nous en savons assez pour en reconnaître qu’elles (les guildes de tailleurs de pierre) sont nées principalement sur le sol allemand ; même le catéchisme anglais, tel que nous le voyons dans le manuscrit Sloane n°5329, contient des traits qui renvoient à la (Sainte) Vehme allemande. Que, comme le prétend Fallou, le rituel d’admission des tailleurs de pierre soit une imitation de la consécration de l’ordre bénédictin, nous laisserons en suspens.
P 77 ; Wenn ein wandernder Steinmetzgesell die Bauhütte eines Ortes zum erstenmale betreten will, klopft er mit drei Schlägen ; er nahërt sich des Meister oder Parlierer, der in Abwesenheit des Meisters dessen Stelle vertritt, auch die Fremden anredet , mit den drei Freimaurerschritten. Die Gesellen stehen dabei, alle die Füssen im Winkelmaas.
Der Gruss der Wandergesellen lautet : « Gott grüß Euch, Gott weise Euch, Gott lohne Euch, Obermeister, Parlierer und Euch hübschen Gesellen »
P. 77 Lorsqu’un tailleur de pierre « voyageur » veut accéder à une loge pour la première fois, il frappe trois coups ; il s’approche du maître ou du contremaître (qui le remplace en son absence) avec les trois pas maçonniques. Les compagnons (de la loge) sont tous debout, les pieds en équerre… La salutation d’un tailleur de pierre voyageur se compose ainsi : « Dieu vous salue, Dieu vous bénisse, Dieu vous récompense, Grand-Maître, Contremaître et vous tous, beaux Compagnons. »
Un message reçu d’un F et ami, grand spécialiste de la fm allemande.(pn)
« Le terme „Bauhütten“ en maçonnerie allemande ne devient courant qu’à l’époque de Goethe, au 19ème; c’est lui qui en fait grand usage dans son admiration de la Cathédrale de Strasbourg: J.W.Goethe, Kunst und Alterthum am Rhein und Mayn, 1816.
https://de.wikipedia.org/wiki/Bauhütte#cite_ref-2
Le terme courant dès le moyen âge est „Hütte“ – ou „Haupthütte“ pour les 4 plus importantes,
donc Strasbourg, et Cologne, Vienne, Zurich/Berne.
p. 6: c’est Merzdorf, Theodor https://de.wikipedia.org/wiki/Theodor_Merzdorf
p.6: Lichtemberg est une orthographie courante au 18ème, aujourd’hui classée „fautive“.
p. 7: « Landshum » doit être lu Landshuth, (ancienne orthographie pour Landshut), je pense.
https://de.wikipedia.org/wiki/Martinskirche_(Landshut)
p. 12, FN 22: Die Mysterien …
Cet Abbé Grandidier a l’air vraiment bien érudit, chapeau! Sa critique est frappante de vérité.
Merci pour la référence!
Mais son enthousiasme pour la Cathédrale et ses Steinmetzen l’emporte un peu, je pense.
C’est assez légendaire. Tant qu’on ne connait aucune connexion entre Strasbourg et les
maçons écossais du temps de Schaw (16ème), cela reste une trop belle spéculation …
L’origine provenant des milieux de Steinmetzen est de plus en plus contesté aujourd’hui;
je la vois plustot dans l’Hermétisme de la Renaissance (voir Thierry Zarcone, GLNF).
Il faudrait étudier la tradition maçonnique des Harodim, jumelée avec celle des Jacobites-Stuarts, pour pouvoir mieux cerner le contexte maçonnique exacte de l’époque du début du 18ème.
Pour les citations de Friedrich Albert Fallou et de Findel je suis d’accord avec Speth.
Cette idée des origines maçonniques de la „Bauhütte“ allemande est idiote (= idéologique de la „suprématie germanique-allemande“), très typique pour l’Allemagne du 19ème »
Mit brüderlichen Grüßen
Dein
Klaus Bettag
6@PIERRE NOËL. « Cette idée des origines…est idiote etc. » Ce propos de Klaus B me semble un peu trop violent pour être exact. Je le rapprocherai de l’excellent ouvrage de Franz Rriha » Études sur les marques de tailleurs de pierre » qui défend des thèses différentes auxquelles je me rallie plus facilement. D’autant que ce livre remarquablement illustré est préfacé par Roland Bechmann, architecte spécialiste de Villard de Honnecourt, et co-edité par J.M Mathonière pour qui la maçonnerie opérative et le compagnonnage ont peu de secrets.
D’autre part je serais fort surpris que le Baron von Hund, même s’il s’est essentiellement inspiré de la Maçonnerie Jacobite et de l’Ordre du Temple pour créer la SOT, n’ait pas été, au moins par capillarité, influencé par la Bauhütte et l’Ordre Teutonnique.
Tant qu’à faire, poursuivons !
SPETH AQC I : Les premiers écrivains maçonniques allemands (Vogel, Krause, Kloss, Heldmann, etc.) ont simplement comparé leurs institutions avec celles des francs-maçons anglais, et le premier de cette classe à tenter de débrouiller leur histoire ancienne est Fallou, dans son « Mysterien der Freimaurer » (1848). À bien des égards, cet auteur est peu fiable, car il a sacrifié toute autre considération à son seul objectif qui était de prouver que la franc-maçonnerie britannique actuelle n’est in fine autre que l’œuvre des tailleurs de pierre allemands d’autrefois mise à la sauce anglaise. Dans presque aucun cas, son témoignage ne s’appuie sur une référence quelconque, et nombre de ses déclarations sont, pour le moins, si surprenantes que, sans référence, elles ne peuvent être utilisées qu’avec beaucoup de prudence. Winzer a suivi ses traces avec encore plus de hardiesse et d’affirmation ; et Findel, Steinbrenner et Fort, ont plus ou moins placidement suivi leurs traces sans trop d’état d’âme et aucune tentative de vérification. L’origine germanique de la fm devint chose assurée, quoique contre toute évidence. Certes il faut reconnaître à Fallou le mérite d’avoir mis en lumière la provenance probable des Steinmetzen et leur développement mais ses déductions ultérieures sont indubitablement et définitivement fausses.
Si modèle opératif pour toute l’Europe il doit y avoir, il est français.
C’est en France que le Métier romain s’est le plus fidèlement conservé après la chute de (des) Empire(s), c’est en France qu’il s’est (re)structuré au haut moyen âge.
Il ne s’agit pas tant du métier -fort honorable- des tailleurs de pierre, mais celui des architectes, dont, certes, la grande majorité est issue.
La Maçonnerie opérative telle que nous l’entendons, le Métier, c’est celui d’architecte ; notre Maitre maçon est un architecte et c’est le seul maçon de la loge bleue (cf. le rituel).
Si l’on doit la maçonnerie spéculative aux Anglais -ceci reste malgré tout à démontrer, on leur doit surtout la structure « GL »- ils peuvent en revanche continuer de gesticuler dans tous les sens, nous seriner W. Schaw et ses statuts, le Métier est français, il se nommait au moyen âge « l’Art Français » et la quasi totalité des cathédrales ont été construites par des architectes français.
Je sais je me répète, mais enfin il s’agit de l’Histoire et je remarque que l’on n’en tient pas compte et que l’on s’obstine à écouter la tentative fallacieuse des Anglais, soit de nationaliser le Métier, soit de voir son modèle partout ailleurs et surtout pas en France.
C’est nul, faux et empêche qu’une historiographie harmonieuse s’établisse s’agissant de la franc-maçonnerie spéculative. Du fait de ce manque total d’objectivité et de discipline, tout le monde tire la couverture à soi, il y a un milliers de théories et on ne comprends ni ne discerne rien.
D’ailleurs, je ne comprends pas que le GODF ne mette pas les pieds dans le plat !
Et oncle Sosthène d’envoyer son cocorico matinal ! Il manquait depuis quelque temps !
Restons objectifs. les Allemands, les Anglais situent la naissance de l’art gothique en Ile-de-France mais soulignent son extension à toute l’Europe (chrétienne), de l’est comme de l’ouest.
En revanche, le lien (s’il existe) entre les « constructeurs de cathédrales » du XII° siècle et les maçons acceptés (1) britanniques du XVII° et XVIII° siècles reste à démontrer (autrement que par des incantations d’après-agape).
1) Ceux qui deviendront les fm modernes (= d’aujourd’hui)
RZIHA
Finalement l’abbé eut-il raison ? Les steinmetzen furent-il les précurseurs et les modèles de la fm moderne ?
En ce sens, on retiendra une organisation centralisée, un réseau de Bauhütten avec un centre reconnu (Strasbourg) dans un espace germanophone qui n’était pas encore une nation mais une collection d’entités politiques jalouses de leur indépendance. Si jamais une telle organisation ne fut réalisée en Angleterre par les rares loges connues, ce fut incontestablement le projet de William Schaw en Ecosse (resté sans lendemain après son décès) d’où une ressemblance extérieure avec le mouvement allemand. A l’inverse, leur pratique collective resta rudimentaire, quelques signes de reconnaissance sans signification symbolique, une convivialité et une volonté d’entraide qui n’était sans doute guère différente de celle des autres guildes de métier, l’absence de légende (de mythe) de fondation mais la pratique de la religion chrétienne (notamment des rite funéraires) et le culte des Saints-Patrons du métier, en l’occurrence les Quatre Couronnés déjà évoqués dans les Statuts de Ratisbonne.
Le développement au XVIII° siècle de la fm spéculative, dans les îles Britanniques ou en Allemagne, ne semble rien devoir au métier d’Europe centrale sinon une ressemblance de pure forme.
Les Quatre Couronnés, patrons des maçons, sont bien connus en Italie, en Allemagne, moins en France (Samoëns est une exception). En Angleterre, ils sont cités dans le Regius mais diparaissent après la Réforme.
En Belgique, ils étaient bien connus et les Guildes de maçons et autres bâtisseurs portaient leur nom, à Anvers, Gand, Bruxelles et Bruges.
Il en reste des chartes (Anvers 1454, période bourguignonne), des colliers, des bannières, des tableaux, des chapelles …
Goblet d’Alviella leur consacra un long article, avec de nombreuses illustrations, dans AQC 1900, n° 13 (The Quatuor Coronati in Belgium), traduit dans le bulletin du SCDB la même année.
A Anvers (qui se prononce « Anverss », pas « envers »!), la Corporation des Vier Ghecroonde (sic) comprenait des tailleurs de pierre, des maçons, des ardoisiers et des poseurs de pavés. Cette guilde est mentionnée dans les registres de la ville dès 1423 et il existe encore une copie de leurs Statuts (Charges) datés de 1458, un an avant la promulgation des statuts des Steinmetzen à Ratisbonne (1459). Leurs Saints-patrons étaient Claudyn (Claudius), Nycostratus, Symphorianus et Castorius. Leur fête tombait le 9 novembre au lieu du 8, comme l’exige le calendrier de l’Église romaine.
La corporation possédait une chapelle spéciale dans la cathédrale Notre-Dame (Anvers) qu’elle avait contribué à construire de 1352 à 1598. La maison de réunion de la corporation, datant de 1531, s’élevait sur le quai du canal du Fromage.
EIle comptaitt des Apprentis (leerknappen) et des Maîtres, « Vrey-Meesters ». Pour devenir maître les conditions étaient : 1° être bourgeois d’Anvers ; 2° n’appartenir à aucun autre métier ; 3° avoir servi sans interruption pendant quatre ans sous le même Franc-maître (ou plusieurs Francs-maîtres à la suite) ; 4° fournir une épreuve ou un chef-d’œuvre ; 5° payer un droit d’entrée de dix florins en or du Rhin ; le 6, présenter à chacun des doyens et des jurats une mesure de vin du Rhin et au messager un pot de vin ; 7° se doter au cours de l’année d’un outillage complet.
Le chef-d’œuvre des tailleurs de pierre, au XIV° siècle, était une colonne dans chacun des quatre Ordres, et en plus d’esquisser une façade et un portique.
Les architectes ne se distinguaient pas des maîtres tailleurs de pierre.
L’un des architectes les plus célèbres d’Anvers, au XIVe siècle, est enterré dans l’église Saint-Georges avec l’épitaphe suivante, datée de mai 1395 : « Ci-gît Jan Appelman, Maître de Maçonnerie (Metser van die Metselrye) de l’église. » Son fils, Peter, est mentionné un peu plus tard comme Meester van der wercke en de metselryen van Onzer Vrouwen Kerk, « Maître des ouvrages et de maçonnerie de l’église Notre-Dame » (cité dans La Corporation des Quatre Couronnés d’Anvers sur les Architectes anversois du Moyen-Age par Clement Van Cauwenberghs. Anvers 1889).
Ajout d’un authentique anversois (que je remercie) : Si van Rijswijck (fin 19me) pouvait encore en disposer, il est plus que probable que la charte existe encore (les archives de la ville n’ont pas souffert des deux guerres).
Normalement, tout se trouve maintenant au Felixarchief dont une grande partie est déjà numérisée (site http://www.felixarchief.be. )
Le Kaasrui (quai au fromage) est le prolongement de la Grand’Place, qui se rétrécit en direction de la Melkmarkt.
La guilde avait, non une chapelle, mais un autel dans la cathédrale. Tous Ont maintenant disparu.
l’église St. Georges a été démolie fin 19me et reconstruite en néo-gothique. J
La peinture de Francken devrait normalement se trouver au Musée des Beaux-Arts (actuellement fermé pour travaux).
Pour ceux que la le sujet de la Franc-Maçonnerie opérative de allemande intéresse je conseille « Der alten Steinmetzen Recht und Gewohnheiten » de Rudof Wissell (°1869-†1962) publié en 1929 (… en caractères gothiques !) mais heureusement réédité en 2009 en triole version : fac-simile, transcription & traduction anglaise (The rights and usages of the old stone workers) par la Fondation Latomia. ref Latomia 200-t-g et ref. Latomia 200-t-e. Cet ouvrage de 35 pages, abondamment illustré, révèle selon son auteur le détail des pas, signes, mots, attouchements et pratiques rituelles des maçons opératifs allemands du Moyen-Âge. Rudolg Wissel qui a ma connaissance n’était pas Franc-Maçon, était un grand syndicaliste, député socialiste; il fut plusieurs fois Ministre (Reichsminister) sous la République de Weimar. Il se retira complètement de la vie politique après la prise de pouvoir de Hitler en 1933 mais rejoignit le SPD après la 2e guerre mondiale.