Congrès de l'Alliance Maçonnique Internationale en 1921 (photo extraite de l'article publié dans la revue Alpina)

1920 -1950 : la Franc-maçonnerie suisse, une AMI qui vous voulait du bien

Publié par Claude Boutmédard

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mardi 15 juin 2021
  • 2
    Désap .
    16 juin 2021 à 11h57 / Répondre

    Prenant la suite du très appréciable commentaire du frère J. Huyghebaert, je propose de lire, ci-après, un extrait des (remarquables) Principes maçonniques généraux de la Grande Loge Suisse Alpina :
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    Point I : L’Alliance maçonnique est une association d’hommes libres qui fait remonter son origine aux corporations et confréries maçonniques du Moyen Age. Elle reconnaît encore aujourd’hui comme moyens d’enseignement et lignes directrices les prescriptions autrefois en vigueur dans ces corporations et conservées dans divers documents, notamment dans ce qu’on appelle «Les Anciens Devoirs des Francs-Maçons de 1723» et dans les rituels qui nous ont été transmis.
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    Point IV : L’Alliance maçonnique travaille à la GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS. Elle affirme la liberté de conscience, de croyance et de pensée et repousse toute entrave à ces libertés. Elle respecte toutes les convictions sincères et réprouve toute opposition à la liberté de pensée. Conformément aux anciens usages, le Livre de la Loi Sacrée, l’Equerre et le Compas, les Trois Grandes Lumières de la Maçonnerie, figurent comme symboles sur l’autel lors de tous les Travaux Rituels.
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    On appréciera également la définition de la GLSA de la démarche spirituelle maçonnique :
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    – Pour réussir le pari de la diversité en harmonie, la Franc-maçonnerie traditionnelle fait appel à un principe supérieur qui transcende la réalité matérielle, sociale et religieuse que certains appelleront “Dieu”, d’autres “Energie” et que nous appelons Grand Architecte de l’Univers pour ne pas entrer dans des débats stériles. La combinaison de la foi en un principe supérieur et d’une démarche de perfectionnement de soi-même en fait donc une démarche spirituelle au sens large.
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    D’aucuns ici et ailleurs affirmant que le GADL’U est le dieu du monothéisme, se risqueront fort logiquement à qualifier la GLSA et ses maçons d’athées selon les principes implacables de leurs certitudes.
    Ceux-là se trouvent dans un enfermement mental manifeste et notoirement contre-maçonnique.
    En outre, ils se coupent de la richesse intellectuelle et spirituelle de l’humanité en s’arcboutant sur les conceptions somme toute très restreintes de la révélation biblique.
    Il y a de quoi s’interroger, quand pensent-il contre eux-mêmes tel que l’a décrit la philosophe Simone Weil et tel que le propose, avant tout, le rituel maçonnique ?
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    https://freimaurerei.ch/fr/

  • 1
    Jacques Huyghebaert
    16 juin 2021 à 8h25 / Répondre

    S’il est indispensable de souligner et de retenir les aspects positifs de l’Association Maçonnique Internationale et surtout de saluer les efforts méritoires de la Grande Loge Suisse Alpina pour favoriser le dialogue maçonnique et le rapprochement des obédiences, il est je pense tout aussi important sinon encore plus important d’étudier pourquoi de ses écheces, puisque en réalité dès 1924 le rôle de l’AM.I. comme équivalent maçonnique potentiel de la Société des Nations cessa d’exister, lorsque la Grande Loge de New-York quitta l’asssociation, suivie peu aprés par la Grande Loge Unie d’Angleterre et la plupart des obédiences anglo-saxonnes. L’AMI se trouva dès lors réduite de-facto a un appendice du Grand Orient de France avec Arthur Groussier, alors Grand-Maître du GOdF, qui en exerça la présidence durant 3 ans, de 1927 à 1930. Tout avait cependant bien commencé puisque ce fut à l’initatiative de la GL Alpina que fut créé, dès 1903, le  » Bureau International de Relations Maçonniques « , suite à un congrès tenu en septembre 1902 à Genève. Les anglais participèrent à l’un et l’autre, de même que des Grandes Loges américaines. Pour que l’histoire ne soit pas un sujet stérile ou exclusivement académique n’intéressant que des spécialistes et puisse servir a quelque chose de constructif aujourd’hui en 2021 il importe d’analyser les causes des schismes successifs et des échecs depuis trois siècles de tentatives de rapprochement au sein d’une fraternité qui paradoxalement se veut par définition universelle et ouverte a tous sans discrimination ou préjugés sectaires. A noter le triste sort qui echut à la Ligue Universelle des Francs-Maçons (LUF) sont le siège est également en Suisse, consisdérée comme organisation irrégulière par les Grandes Loges américaines. Comme l’écrivait l’auteur maçonnique Allen E. Roberts en 1995 « The concept is good, but in actuality it needs a lot of polishing » trad. : « L’idée est bonne mais elle nécessite beaucoup de polissage ». Si les explications sont interressantes, en fait, c’est dans les les bonnes questions et non dans les réponses que se trouve la solution

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