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Géplu.
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On verra rarement chez les Compagnons du Devoir le Compas au-dessus de l’Équerre. Le Compas au-dessus de l’Équerre est typiquement Maçonnique et le signe du maître. Les outils à côté sont également typiquement compagnonniques.
Si les outils à côté sont en effet typiquement compagnonniques (le métier de couvreur n’ayant pas inspiré les francs-maçons en dehors de la référence à l’office portant ce nom), le compas au-dessus de l’équerre peut tout à fait se rencontrer dans les emblèmes compagnonniques anciens. Ce même compas peut aussi avoir les points en l’air ou encore être ouvert à 90°, à 60°, à … (que l’on aille me chercher un rapporteur pour mesurer toutes les variantes !) L’équerre quant à elle peut être absente, par exemple dans l’ancien blason des compagnons charpentiers passants. Elle peut aussi être remplacée par un second compas, qui chez les appareilleurs est nommé sauterelle, c’est-à-dire une fausse équerre… Ou encore par la règle, symbole majeur fort négligé.
En fait, contrairement à ce que pensent aussi de nombreux compagnons d’aujourd’hui, un peu à l’imitation des francs-maçons en ce qui concerne les positions pour les trois grades, il n’existait autrefois absolument aucune règle quant à la « juste » disposition des deux instruments (ce ne sont pas des outils à proprement parler) entre eux. Si l’entrecroisement est la disposition la plus cohérente sur le plan intellectuel si on considère que cet emblème se réfère à la géométrie pratique, donc aux tracés que l’on obtient par entrecroisements successifs d’arcs de cercle et de droites, les anciens compagnons dessinaient les emblèmes de manière plus approximative qu’obsessionnelle : un coup la jambe gauche du compas était dessus, un coup elle était dessous… Il a fallu attendre le XXe siècle pour voir des Anciens ch… des pendules aux jeunes en décrétant que la « vraie » disposition dans leur rite était plutôt celle-ci que celle-là, parce que le côté du cœur, etc.
???
Il s’agit en effet d’un emblème de compagnon couvreur du Devoir, sculpté par un tailleur de pierre qui était probablement lui-même compagnon, du même rite ou bien un « Étranger », enfant de Salomon.