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bonjour, je me dois de dire qu’il ne s’agit en aucun cas des 250 ans d’existence de La Zélée mais plutôt des 250 ans du nom « la zélée » ! Je comprends bien la tentation marketing de prétendre à ces 250 ans, mais il n’en est rien ! l’atelier a disparu pendant plusieurs décennies, voir les ouvrages du f.: Jean crouzet…. ouvrages que certains devraient lire ou relire !! Par ailleurs céder à la mode décoloniale et anti esclavagiste qui fait florès dans une certaine gauche larguée me semble appliquer une grille de lecture anachronique. n’oublions pas que que les loges bayonnaises (dont la zélée) ont accueilli nos FF juifs !!
Bonjour Astronome64, je ne prétends pas être un historien… et mes propos ne se voulaient pas moralistes ni de nature marketing…
Il est bien entendu que le titre « la Zélée » est apparue le 21 février 1770 puisque la Loge s’appelait avant La saint Jean des Arts…(la Maçonnerie bayonnaise de 1743 à 2008 de Jean Crouzet), ce qui fait plus de 250 ans.
Il est vrai qu’il y a eu des périodes de sommeil de 1792 à 1801 ( 1ere République) et les deux guerres mondiales où il n’y a pas eu de travaux… pour autant cela ne veut pas dire que les Frères de la Zélée n’ont pas oeuvré dans la Cité pendant ces périodes de sommeil. Par contre, peut être avez-vous des connaissances ou des documents qui nous serait bien utile pour honorer nos frères passés à l’orient éternel…cela serait bien fraternel et nous permettrait de pouvoir faire notre Devoir de mémoire. Merci par avance.
P.S: les formules et abréviations maçonniques ne sont pas autorisées sur Hiram.be.
Il me semble que dans l’histoire de cette loge de Bayonne, La Zélée, il y a un épisode particulier lié à la fondation de l’éphémère loge Spartacus.
Laquelle, mais vous devez, vous les FF:. basques le savoir mieux que moi, était composée je crois de réfugiés républicains espagnols.
Et je crois qu’elle se réunissait à Bayonne et à Hendaye et qu’elle devait disparaître avec l’invasion de la région par les allemands en 1939.
S’il y a matière à me corriger, ne pas hésiter..
Et du coup, l’anniversaire des 250 ans ça tombe à quelle période?
Bonjour Lazare-Lag, vos renseignements sont justes et si vous désirez plus de renseignements les livres de Jean Crouzet sont une bonne référence car il est le résultat d’un très gros travail de recherche historique
L’histoire de la Zélée et de la FM bayonnaise sera développée plus précisément lors de l’anniversaire avec le Musée du GODF et des référents. Pour ce qui est de la date de l’événement , ce sera en principe ( selon la crise sanitaire) en 2022.
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Mais tout cela sera annoncé dans le monde Maçonnique et profane ( le site Hiram.be en fera partie) car nous avons le désir d’extérioriser afin de démontrer que le(a) franc Maçon(ne) est une femme ou un homme comme ‘ »tout le monde ».
Toutes les manifestations Maçonniques et profanes se feront en accord avec notre Obédience.
Juste un petit détail, les allemands ne sont arrivés qu’en Fin Juin 1940 dans cette zone(je pense même qu’ils ont avancé dans cette zone après l’armistice ?)…et ils sont restés sur la façade maritime après l’armistice.
Merci Yonnel pour les infos concernant ce courrier entre maçons Bordelais et Bayonnais. Il est dommageable que les documents concernant la vie des Loges finissent dans les salles de vente …alors que les Loges n’en ont plus ou très peu. ou n’ont pas les moyens financiers de racheter leurs archives. Ainsi va la vie Maçonnique…
Yonnel, si tu as des infos sur notre Loge la Zélée , nous sommes preneurs notamment pour préparer l’anniversaire de nos 250 ans d’existence au GODF. Merci par avance
Bonjour,
est ce un original?
Nous sommes en recherche de documents sur notre Loge (les archives de notre Atelier ont été brûlés lors de la seconde guerre mondiale) car nous désirons fêter les 250 ans de la Zélée. La personne qui a fait la photo peut elle nous donner des infos sur ce document? Merci par avance.
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Pas étonnant qu’en cette fin de XVIIIe siècle, la Respectable Loge « la Zélée », à l’Orient de Bayonne, compte parmi ces membres 8 négociants sur 25 Frères, soit 32% des effectifs.
Cet essor de certaines familles bayonnaises prend en réalité appui sur le développement du commerce international, en particulier entre les Provinces-Unies, la France, la péninsule Ibérique et les colonies américaines.
Développement de Bayonne que l’on doit aussi à Antoine Mégret d’Étigny (1719-1767), intendant de la généralité de Gascogne, Béarn et Navarre, particulièrement connu pour son administration d’Auch et de Pau, et pour avoir relancé les thermes de Bagnères-de-Luchon, en Haute Garonne, mais surtout pour avoir travaillé à l’essor de l’exploitation des forêts de haute montagne, des voies navigables, des forges, du thermalisme, des carrières de marbre, du commerce et des foires commerciales.
D’ailleurs Bayonne était déjà connu lorsque, il y a plus de 400 ans, le chocolat y est arrivé dans les « malles » des juifs portugais.
Et gardons à l’esprit que, à cette époque, Bayonne était un port de commerce « international », et ce depuis le Moyen Âge, à la fois maritime et fluvial. Les marchandises telles que le bois de construction maritime, les produits de la terre ou de la mer (morues, graisses de baleine), draps, laine, blé, épices, tabac, sucre de cannes et le cacao pour approvisionner le marché local ou réexporter vers d’autres pays d’Europe transitaient par Bayonne.
Mon cher yonnel, tu aurais pu préciser que sur Bayonne, nous observons aussi un peu de commerce de « bois d’ébène » vers La Réunion et Haïti…voir le livre « La traite bayonnaise au 18° siècle »
Par contre j’ignore si des francs-maçons de Bayonne ont participé, comme ce fut le cas à Bordeaux ou Nantes.
Cette remarque ne t’est pas destinée, mais je trouve que souvent la franc-maçonnerie procède d’une mémoire sélective…
TCF,
TC Michel,
Des relations entre Maçons bayonnais et bordelais, très certainement. Nous en trouvons une preuve lors de la vente du jeudi 25 avril 2013 « Franc-maçonnerie et ateliers d’artistes », Salle 8 – à Drouot-Richelieu, avec le lot n° 122 : « Copie collationnée manuscrite d’une planche adressée à la Zélée à l’Orient de Bayonne par la Resp. Loge l’Amitié de Bordeaux le 10.11.5777 concernant l’accord d’union signé en 1776 entre le GODF et le Directoire Écossais. Elle s’étonne que les loges n’aient pas été consultées ni averties, aussi après en avoir unanimement délibéré et arrêté, les Frères ont décidé de considérer ce traité d’union comme nul et ils informent qu’ils ne reconnaitront jamais comme Maçons réguliers les membres des Directoires Ecossais…Trois grandes pages avec le sceau sec de la loge. Datée 10.11.5777. »
Bayonne est à la fin du XVIIIe siècle le 8e port français. Sa population est d’environ 10 000 habitants à la fin dudit siècle. Sa participation à la traite négrière est réelle mais modeste (au regard de Bordeaux, Nantes, La Rochelle, Le Havre/Rouen) : une dizaine d’expéditions entre 1741 et 1792, mais il faut ajouter les navires construits à Bayonne pour ce commerce. Des grandes familles de la ville également sont très liées aux planteurs de Saint-Domingue…
Quant à la participation de Frères à ce commerce, sûrement. Par exemple au Havre, nous avons des documents d’archives qui témoignent de ce passé avec le « Départ du Franc-Maçon du port du Havre, 21 mai 1787 » (Archives municipales du Havre, fonds ancien HH70).
Le « Franc-Maçon » est un navire de 135 tonneaux appartenant à l’armement havrais Louis Le Grand et commandé par le capitaine Cuisso. Il était armé pour la traite négrière.
En fait, il faut rechercher à partir du tableau de « la Zélée » et des huit noms de FF figurant à la matricule de la Loge…