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CORDES-SUR-CIEL
N’est pas du ciel qui veut: Cordes en témoigne.
Saint Michel voit le Tarn, Aveyron prend Cérou.
L’arabe y est venu, sans doute de Cordoue.
Et le pape Innocent lance la foire d’empoigne.
….
Raymond va relever le midi saccagé.
Il faut plus d’un Jardin pour faire des Paradis:
Un certain Paul Quilés l’avait bien compris
Qui fit monter le Puech jusqu’au ciel étoilé.
….
Blason prédestiné: au chef cousu d’azur.
Thuriès en a rêvé avant d’en être sûr.
L’occitane Talvera se joint au Fauconnier.
….
Pour maintenir ici ce qu’on ne trouve en loc:
Albert Camus passant de par le Languedoc:
« À Cordes tout est beau et même le regret ».
Claude de Nardi….enfant du Tarn, exilé de Roquecourbe. En loc: occitan: nulle part. Calmez – vous mes F.
Cette photo témoigne des rapports assez malsains entre Franc-Maçonnerie et Compagnonnage qui se tissent dans la tête des Francs-Maçons comme des Compagnons du Devoir. Comme le souligne pertinemment YG, cette photo a déjà fait la une sur Facebook et aussi sur un autre blog maçonnique et les contributeurs ont apporté des éléments de réponse plus ou moins précis qui auraient mérité d’être synthétisé ici avant de relancer un débat (?) stérile.
Ce linteau est le fruit d’un chantier de restauration auquel ont participé des compagnons appartenant à différentes sociétés compagnonniques, le principal étant un compagnon maçon de l’Union Compagnonnique des Devoirs Unis basé précisément à Cordes-sur-Ciel et qui affectionne tout particulièrement de la jouer médiéval et tradition. D’où le mélange à mon avis très malheureux des symboles : des outils de maçon, de tailleur de pierre et de charpentier auxquels se mêlent des lettres mystiques mélangées, le UC central pour « Union Compagnonnique » (mais pas selon son graphisme habituel et au demeurant symbolique) entouré par le UVGT typique des Enfants du Père Soubise (les charpentiers dont on voit à gauche la besaiguë parmi les outils). Le tout accompagné de deux marques de maîtrise que se sont auto-attribués les deux compères-compagnons (il n’existe pas d’autorité compagnonnique qui régule aujourd’hui ce genre de fantaisie selon un code traditionnel : chacun se fabrique son fantasme). Et le tout sans date qui montrerait que si on est bien dans un village médiéval, ce linteau a été restauré il y a moins de 30 ans pour autant que je me souvienne. Bref, c’est vraiment, très volontairement, du « piège-frangins » ! Il ne manque hélas pas de Francs-Maçons pour s’y laisser prendre et s’esbaudir devant ces traces ésotériques laissées par leurs cousins opératifs. Et ça fait bien bicher ces compagnons que de se moquer ainsi des frangins qu’ils n’aiment guère ! Il y a des articles « putaclics » comme il existe des marques symboliques « trompe-couillons ».
Une des deux marques, celle de droite (près de l’équerre et compas entrecroisés), n’est pas une marque de maîtrise ou de compagnonnage. Il s’agit en réalité d’une date employant le système cistercien de notation numérique : 2005. On peut donc supposer qu’il s’agit là de la date à laquelle a été réalisé ce « trompe-couillon » (le terme me paraît en effet assez juste) par le compagnon local qui affectionne tout particulièrement tout ce qui est médiéval.
Sur le fond, je partage votre opinion quant à l’aspect assez malheureux de ce mélange de symboles. Il est à mon sens assez dommage d’avoir autorisé ce pastiche dans un secteur qui, je le suppose, est protégé au titre des Monuments historiques.
Sur le système cistercien de notation numérique, on peut consulter ce lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_cistercien_de_notation_numérique
La maison et son linteau avec le blason « effacé » date peut-être du 14° siècle…
Mais je souris quand je lis la devise UVGT et le symbole de l’union compagnonique…nous avons encore aujourd’hui d’excellents tailleurs de pierre !
« À l’Ouest, rien de nouveau »..
Cette photo a fait, en octobre dernier notamment, le tour de la planète Facebook FM…
Son auteur aurait pu au moins l’enrichir de tous les commentaires reçus…