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Géplu.
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Que l’on ait décidé de lui attribuer un prix est très bien car elle dit défendre la République et ses valeurs.
Malheureusement, elle-même par tout son discours, la ramène à sa couleur à propos d’une rencontre, malheureuse j’entends bien. Ce discours n’élève pas vraiment le niveau et la ramène au discours non sens des racialistes hors sol.
Je ne sais pas si ce n’est un petit essai littéraire, le discours de Tania de Montaigne. Je n’ai pas lu son ouvrage, je ne connais pas cette dame, d’ailleurs, mais vu sa manière de présenter les choses je ne doute pas une seconde des qualités artistiques et humaines de l’écrivaine. Le racisme, comme toute autre discrimination bête et méchante, est une abomination, cela va sans dire. En revanche je trouve que Tania de Montaigne cède trop facilement à des amalgames promus par des courants politiques qui n’envisaget guère l’intérêt de la population française dans son ensemble, un intérêt national qui englobe aussi l’émancipation mentale, individuelle et collective, dans le respect de chaque être humain le but étant une paix sociale qui permettra l’épanouissement de chaque membre de la société. Souvenons nous de la Shoah qui avait rétrogradé les êtres humains de confession judaïque en leur donnant un statut quasiment d’animal. Six millions d’entre eux ont été assassinés sur la base de cette ignominie, six millions! Néanmoins, au retour à la normale de la situation, jamais au grand jamais les juifs n’ont ni attaqué, ni menacé les forces de l’ordre, ni commis de crimes ou autres actes à caractère indéniablement pénal au nom des horreurs subies horriblement injustement par leur communauté. Ce qui hélas est loin d’être le cas pour les communautés noires et celles musulmanes qui brillent incontestablement par la majorité carcérale.
Je trouve la fin de ce commentaire dangereux. En République nous ne parlons pas de communautés noire, musulmane, juive…
Ecrire » les communautés noires, musulmanes qui brillent incontestablement par la majorité carcérale » est un peu court. La réalité est beaucoup plus complexe. Cette forme de raccourci ne peut être que source de divisions et d’obscurantisme.
Ce qu’il nous faut c’est du discernement et de la finesse dans l’analyse.
Les positions de Caroline FOUREST ou d’Elisabeth BADINTER, pour ne citer que ces deux femmes remarquables, me semblent particulièrement pertinentes pour mieux comprendre les difficultés que nous rencontrons et qui peuvent conduire au pire.
3 – Certes, écrire « les communautés noires et celles musulmanes qui brillent incontestablement par la majorité carcérale » est un peu court, mais est-ce faux ?
Ecrire « les communautés noires et celles musulmanes qui brillent incontestablement par la majorité de l’échec scolaire », est-ce court, est-ce également faux ?
Ecrire encore « avec 52,72 milliards d’euros, l’Education Nationale est le premier budget de la France. Les communautés noires et celles musulmanes y brillent incontestablement par la majorité de ceux qui ne travaillent pas à l’Ecole, n’apprennent aucun métier et se retrouvent ainsi inemployables. L’argument selon lequel les employeurs français seraient racistes n’est-il pas pour le moins un peu facile et pour être exact parfaitement scandaleux et dénué de toute clairvoyance ? » est-ce court, est-ce également faux ?
Etre de gauche (je le suis !) implique-t-il de se voiler la face ? Ce serait aussi idiot que dire qu’être de gauche implique d’être économiquement très modeste et devoir loger dans une HLM.
Et pour être clair, cher Durruti, marié à une prof (de gauche ! et fille de Républicains espagnols réfugiés politiques en France en 1938 et ayant connu le camp d’Argelès et tout ce qui ne fait pas la gloire de notre pays sur le sujet), ma très chère épouse te dirait qu’il s’agit toujours des mêmes qui ne foutent rien en classe, et quand ils n’y foutent pas le bazar elle a de la chance, et qui passent leur temps à jouer de susceptibilités d’origine et/ou religieuse pour contester l’autorité des professeurs.
Maintenant une réflexion toute personnelle : ce qui tue la Gauche, c’est sa démagogie, sont refus de nommer et décrire les problèmes, sa manie de trouver des excuses à ceux qui n’en n’ont aucune !
Désap.,
Je trouve ton propos singulièrement violent et ton raisonnement un tantinet binaire.
Sans entrer dans un débat contradictoire, je voudrais te dire que j’ai fait ma carrière dans l’Education Nationale où j’ai exercé, en particulier et pendant près de 30 ans les fonctions de chef d’établissement ( Principal puis Proviseur). C’est une institution que je connais bien. Je n’ai pas rencontré de situations comme celles que tu évoques même si je sais qu’elles existent. Il faut donc éviter toute généralisation.
Si j’ai évoqué les noms de C. FOUREST et E. BADINTER c’est bien parce que je ne supporte aucune démagogie quand on aborde ces sujets propres à l’école et plus généralement aux problèmes fondamentaux que nous rencontrons aujourd’hui et sur lesquels nous devons réfléchir et faire des propositions.
Par ailleurs, la question de l’intégration et du rôle émancipateur de l’Ecole me touchent particulièrement, moi qui suis aussi fils de Républicains espagnols réfugiés politiques. Tu l’as peut-être pressenti en raison de mon pseudo…Buenaventura, tu connais?
5 – Ce n’est pas moi qui suis violent.
Nous avons un problème avec cette démagogie victimaire surexploitée pour justifier tout, n’importe quoi et notamment pour relativiser nos principes républicains (dont l’Ecole est le creuset.
Dès lors j’arrête d’essayer de comprendre, ça ne m’intéresse plus.
Dans l’ordre, nos principes de liberté, le reste après.
Buenaventura, j’avais bien saisi.
Frat.
Frtat.°. à toi Désap.
La dignité d’être humain est indissociable de la fraternité.