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Géplu.
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Pour nos Sœurs et Frères qui ne connaîtraient pas François Cavaignac, sachez que, né en 1948, il est docteur en histoire (Sorbonne) et cadre supérieur de la fonction publique (administrateur civil) à la retraite. Après un début de carrière au ministère de l’Éducation nationale, il a notamment été Directeur des services administratifs et financiers de l’Établissement Public du Musée d’Orsay (ministère de la Culture), Adjoint au Secrétaire général du CNRS (ministère de la Recherche), et Secrétaire général de la Commission Interministérielle du Château de Vincennes (ministère des Armées, anciennement ministère de la Défense). Il a publié depuis 2004 plusieurs articles et ouvrages. Des articles notamment dans les revues spécialisées telles que « La Chaîne d’Union », plus ancienne revue maçonnique française créée en 1864 à Londres par des Francs-Maçons français exilés, fuyant le régime autoritaire de Napoléon III, et « Chroniques d’Histoire Maçonnique » dont il est membre du comité de rédaction.
Franc-maçon depuis 1979, François Cavaignac a participé à la création de plusieurs loges, tant symboliques que de hauts grades. Ses principaux thèmes de recherche concernent l’histoire de la franc-maçonnerie, la perception de la franc-maçonnerie par le monde profane à travers certaines institutions (le théâtre et la littérature) et l’herméneutique des rituels et des mythes maçonniques.
Nous lui devons, entre autres, « La Franc-Maçonnerie à Étampes (1806-2000) » (EME éditions, Coll. Explorations Maçonniques, 2019), le jeu de cartes sous coffret « La franc-maçonnerie en 101 questions sans un tabou » (DERVY, 2018), « Les mythes maçonniques revisités » (DERVY, 2016), « Second surveillant comment faire avec les apprentis ? » (DERVY, 2014), « Les francs-maçons au théâtre » (VÉGA, 2011), mais aussi, moins connu sans doute chez EME Éditions modulaires européennes, collection « Réflexions Contemporaine – Rassembler les idées éparses », en coécriture ou seul « Questions sur le travail », « Savoirs et pouvoirs », « Questions de maçons sur les frontières », « Interrogations sur les valeurs maçonniques », « La culture théâtrale à Étampes au XIXe siècle » et « Eugène Labiche ou la gaieté critique ».
« Ulysses » de James Joyce raconte une journée de la vie de Leopold Bloom, un dublinois (fils d’un juif hongrois immigré en Irlande) marié à une catholique originaire de Gibraltar.
Le livre de près de 1000 pages décrit par le menu la journée du 16 juin 1904, du petit matin à la nuit profonde. Tout y passe, les détails les plus intimes comme les réflexions les plus personnelles, profondes ou banales. Chaque chapitre a son style propre, ce qui est un des charmes du roman.
Il fourmille d’allusions maçonniques, aisément reconnaissables ! Bloom s’était fait recevoir en franc-maçonnerie pour s’intégrer dans la société irlandaise, mais il avait quitté le craft (sans avoir jamais dépassé les grades bleus) après s’être marié avec une catholique bon teint. Il s’était converti officiellement, mais sans aucune conviction. Le chapitre V, dit « Les Lotophages », où il assiste à une messe de funérailles catholiques (en la commentant dans son « for intérieur ») est un moment de pure jubilation).
L’allusion maçonnique la plus évidente est la récitation du serment d’initiation avec ses pénalités traditionnelles (p. 702 de mon édition, Penguin, de 2000) dans le chapitre dit « Circé », visite d’un bordel, qui mêle rêve et réalité.
Il y en a beaucoup d’autres.
J. Joyce n’était pas maçon mais sa correspondance montre qu’il s’était bien renseigné sur le sujet.
Je voudrais juste informer les SS & les FF que dans sa Newsletter du 28 courant Conform édition offrait pour toute commande sur le site Internet de ce numéro 94 de « La Chaîne d’Union » et pendant 48 heures, deux revues en version numérique (envoi par email sous 24 h après validation de la commande) les N° 39 (dossier « Pas d’initiation sans tradition ») et 43 (dossier « Nos valeurs sont-elles modernes ? » de LCU.