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« Où est le plaisir avec la version électronique? Il m’échappe totalement ».
Voilà qui est bien péremptoire
Ce n’est pas parce qu’un plaisir t’échappe qu’il n’existe pas pour un autre, ou pour d’autres ….
Mon Dieu Joab’s,nous serions au moins trois à avoir la même pensée sur les livres.? Lazare finira bien par nous rejoindre,le livre électronique n’est qu’un complément utile dans les conditions citées mais il s’améliorera lui aussi .Je crains un peu cependant la
disparition progressive du livre papier,ne serait ce que par la réduction des traductions.Déjà il parait que nous traduisons bien moins que les anglo-saxons ou les japonais…
Bien à vous.
On aurait aimé qu’on nous en dise un petit peu plus sur l’auteur lui-même, Idries Shams, et même sur son préfacier, Baudouin Decharneux, ils nous sont totalement inconnus, l’un comme l’autre, en tout cas à moi.
On nous dit Idries Shams comme étant un solide connaisseur des 33 degrés du R.E.A.A.
Certes, mais dans quelle obédience?
On observe que Baudouin Decharneux est historien des religions.
On s’interroge, on est curieux:
Est-il fait, dans cette préface, des allusions à la religion ou, dit autrement, focalise-t-on, au sens où l’on oriente la focale sur un point précis, sur de possibles rapports entre ce que l’on peut venir chercher en loge et une recherche qui pourrait, éventuellement, ressembler à une recherche de l’ordre du religieux?
Si c’est cela, ce que le lecteur d’Hiram.be ignore totalement, c’est un parti pris, pourquoi ne pas en dire davantage?
En d’autres termes, pourquoi avoir choisi comme préfacier un historien des religions.
Parce que ce choix doit faire écho aux propos mêmes de Idries Shams?
Tout cela intrigue, on est avide de connaissances plus détaillées sur ce bouquin, et ses deux intervenants.
Et qui plus est, on aurait pu aussi nous dire qu’il s’agit ici de deux belges.
Pourquoi ne pas consulter wikipedia comme tout le monde ?
Baudouin Decharneux est un philosophe et historien des religions belge francophone. Professeur à l’Université Libre de Bruxelles, il est membre de l’Académie royale de Belgique
Qui te dit que cela n’a pas été fait?
Je pars d’un principe assez simple, et déjà expliqué en d’autres occasions, à toi en particulier je crois bien, MTCF, si je vais jusqu’à Wikipedia je demeure seul à m’enrichir de la réponse, surtout si je garde mes questions pour moi seul et ne les expose pas publiquement en suite d’un article public.
Si la réponse vient ici sur Hiram.be, nous serons beaucoup plus à bénéficier de cet enrichissement.
Ainsi je préfère que s’exerce la fraternité du partage d’information au plaisir qui ne serait qu’egoïste de ma part, si j’allais sur Wikipedia sans soulever de questions ici, sur Hiram.be.
Je crois que la pédagogie c’est un retour d’informations élargi à tous ceux que ça peut intéresser.
A l’instant présent nous sommes 772 à avoir lu cet article.
N’est-ce pas mieux qu’une information intéressante atteigne 772 personnes d’un coup plutôt qu’une seule?
Dans cet état d’esprit, ce n’est donc pas en mon nom seul que je te remercie, mais au nom de tous ceux qui, avec ton retour d’infos, vont pouvoir bénéficier de ces renseignements complémentaires et de ton ouverture d’esprit.
A mettre entre les mains d’un profane?
Pourquoi se poser une telle question?
Le profane n’a-t-il pas le droit de savoir, de se renseigner, de se cultiver, de s’informer?
Dit de manière un peu crue, le profane doit-il arriver vierge au mariage? Pardon, à l’initiation?
Veut-on des candidats proches de la totale ignorance, ou préfère-t-on qu’ils nous arrivent avec un minimum de démarche curieuse assouvie?
Doit-on préserver le profane, je parle ici de candidat potentiellement prêt à nous rejoindre, ou doit-in l’inciter à s’intéresser a minima à ce qu’il souhaiterait faire avec nous, s’il parvient à s’installer parmi nous?
Si l’on pousse une certaine logique doit-on aussi lui interdire les émissions maçonniques du dimanche matin sur France-Culture? Doit-on lui interdire de venir fureter ici-même, sur Hiram.be, ou sur Critica Masonica?
Ou se détourner également de la presse « ouverte » comme Franc-Maçonnerie Magazine?
Et bien sûr exiger de lui qu’il n’aille pas dans les librairies, au rayon où sont mis les bouquins sur la Franc-Maçonnerie?
est-ce cela que l’on veut? Et est-ce le meilleur moyen de motiver des vocations à nous rejoindre?
Je ne suis pas certain que ce soit le meilleur moyen d’attirer les plus motivés.
Bien dommage qu’il n’existe pas une version électronique de ce livre.
Pourquoi, cette question?
Vous êtes fâchés avec les « vrais » livres? Vous souhaitez la disparition des librairies?
Pourquoi préférer la froideur tactile d’un écran sans âme à la texture (c’est bien le cas de le dire) d’un objet d’art?
A texte égal, un livre ne dégage-t-il pas une sensualité propre, comme un corps si on m’autorise de le dire ainsi, que jamais n’atteindra la froideur en deux dimensions d’un écran plat.
Le livre c’est autre chose, c’est trois dimensions, et c’est quasiment un appel à tous les sens, la vue évidemment, le toucher bien entendu, l’odorat aussi, ce n’est pas rien l’odeur de l’encre et du papier.
L’ouïe aussi, quand on tourne les pages.
Où est le plaisir avec la version électronique? Elle m’échappe totalement.
Il m’échappe: il s’agit ici du plaisir, pas de la version électronique.
Je crois que je suis ce qu’on appelle un « bibliomâne », je possède pas loin de 3000 livres dont quelques uns anciens et précieux. J’ai longtemps chassé l’édition originale et je lis au moins un livre papier par semaine, donc cette sensualité de « l’objet livre » du beau papier et de la belle reliure je connais bien..
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Pourtant je crois que l’avenir de l’édition « courante » est électronique. Pour plusieurs raisons : un livre électronique ça ne prend pas de place, on peut facilement en emmener plusieurs centaines avec soi en déplacement. Il est aussi beaucoup plus facile d’y effectuer des recherches, d’en extraire des notes… et de le partager avec d’autres lecteurs potentiels… légalement… ou pas.
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De plus quand on possède une bonne liseuse ou une bonne tablette il est possible de l’utiliser en toute circonstances, y compris dans le noir sans déranger sa moitié, et si les yeux fatiguent la loupe est intégrée.
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Donc sans être fâchées avec les « vrais livres » il me semble tout à fait justifiable de préférer, ou de le compléter par des livres en formats électroniques en fonction de son mode de vie… et de la place dont on dispose !
je partage … cest si rare avec yasfa que ca merite d’être noté. Jes uis à peu près du même rythme. J’aime la liseuse d’Amazon pour son autonomie bien au delà des pads mais ausi pour sa legereté.
Cependant, je constate que je reste toujours moins marqué, imprégné par le contenu d’un livre électronique que papier.
Il est à mon experience interessant de relire des livres déjà lus à la lumière de notre avancement initiatique. Ils prennent alors, parfois une toute autre signification, qui nous fait rebondir et progresser.
Pour revenir au sujet initial, il me semble reducteur de ne pas prendre en compte la reponse plus explicite à la question posée « Que venons nous faire en loge … » qui en plus aurait application pratique sur ce blog même : « Vaincre …, soumettre nos …, et faire … »
alors peut être que ces progrès pourraient aussi consister à exploiter les nouveaux outils puissants que nous donne le monde numérique, mais pas pour nous abétir, mais au contraire, fidèle à notre raison d’être fM, pour aller plus haut, plus loin, plus profond, plus vite.
Bonjour. J’ai « l’ésotérisme de Riffard » sur ma table de nuit depuis 25 ans et je n’ai toujours pas fini de le re-re-lire. Tout écorné avec quelques tâches de café…
Mais je trouve un intérêt majeur au livre électronique. C’est qu’il a fait évoluer le développement des tablettes pour les mal-voyants, les séniors,… Cela a démocratisé les traductions et permis à de nombreuses personnes d’avoir accès à une amplitude de culture inespérée sans cela.
Oui, l’objet « livre »…. relation sensuelle, tous les sens stimulés pour une “lecture émotionnelle“ qui marquera davantage la mémoire. … privilège des sédentaires enracinés ? retraités retirés dans leur cocon, douillettement installés ? Quid de nos « jeunes »qui bossent et se tapent des heures de transport (l’odeur du livre dans le métro aux heures de pointe…)? quid de ceux qui vivent en appartement, sans beaucoup de place après avoir laissé quelques m2 aux enfants pour jouer? pour ceux-la la tablette -même froide peut être une solution. Plus tard, avec nostalgie et peut-être romantisme, certains raconteront leur relation à la tablette, qui leur a permis de s’évader dans la lecture pour se retrouver…et rencontrer des personnages, des auteurs.. des univers… Pourquoi opposer? Chaque chose a sa place avec son utilité propre, « Objets inanimés avez-vous donc un âme… « ?
Ce qui me parait beaucoup plus inquiétant, c’est la réponse qui commence à devenir majoritaire dans la bouche des jeunes à partir de 12/13 ans : « pourquoi apprendre, si j’ai besoin de savoir quelque chose, j’ai Google »…
S’il vaut mieux une tête bien faite plutôt que bien pleine, pas se soucis, elle est vide.
Cependant, comment se constitue une tête bien faite pour les nouvelles générations au 3ème millénaire ?