Le GOB et la mixité

Publié par Géplu

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vendredi 18 septembre 2020
  • 34
    Peter Bu
    22 septembre 2020 à 15h58 / Répondre

    Mon Dieu, ce débat inutile ne sera-t-il jamais fini? Tout et même le reste a déjà été dit http://call-of-bratislava.com/fr/reflexions.html?id=46:linitiation-des-femmes-et-la-mixite&catid=9:reflexions

    Le monde s’écroule, la maçonnerie reste divisée en deux courants en prétendant d’être universaliste, et donc ne joue pas son rôle de fédératrice, mais on continue à tourner en rond autour de la question de la mixité universelle.

  • 31
    MarcosTestos
    21 septembre 2020 à 10h12 / Répondre

    30-joab’s alias joaben
    Tel un paon fière, oublieux de son ridicule, le Joab’s se pavane …
    Faut il que tu sois à bout d’arguments pour te livrer à ces insultes grossières . Se faire traiter de « beauf » par un paon comme toi ne fait que renforcer ton image de vieux facho-extrémiste attardé. Mais je dois t’avouer qu’être pris pour un con par quelqu’un qui l’est 2 fois plus que toi m’a fait beaucoup rire.

  • 26
    BARTHELEMY JC
    20 septembre 2020 à 17h00 / Répondre

    Mes FF & SS éclairés,
    Quel sens peut bien avoir ce débat?
    Que les Loges soient Masculine, Féminines ou mixtes, cela ne relève que des FF ou SS qui constituent les dites L!
    Les Ob:. s’en mêlent et c’est la foire d’empogne: Ne sommes nous pas, en général, des ensembles de « Maçons Libres dans des Loges Libres »? Et en suivant cette définition, à qui peut être imposé un choix qui ne lui convient pas, si ce n’est par un égo de propriétaire des lieux?
    Pour ceux qui ne sont pas libres de leur choix, je comprends le soucis du dogme, mais ceci ne nous concerne pas.
    Mes FF & SS, que chacun partage comme il l’entend sa lumière, quel qu’en soit la couleur, du moment ou cela lui convient sans restriction.
    Pour ma part je considère qu’il serait dommage de se passer du point de vue de l’autre moitié de l’humanité, ce qui ne m’empêche pas de me réjouir d’une T:. masculine aussi…..
    Tenez vous sains et gaillardets

  • 20
    PASCALE
    20 septembre 2020 à 11h13 / Répondre

    Bonjour Mireille. Je ne suis pas une intégriste de la mixité mais je reste interrogative sur les loges unigenres.
    Comment peut on se croire dans l’universalité, la clairvoyance, ou toute autre vérité si on s’épargne la moitié du monde pour s’en convaincre ?
    En ce qui me concerne, il n’y a pas de genre en loge. Cela fait partie des métaux que je laisse à la porte du Temple. Tout le monde est « violet à pois vert » entre l’ouverture et la fermeture des travaux.
    Après, je confesse que mes expériences à fréquenter les femmes entre elles sont désastreuses et que j’ai grandi avec deux frères… la mixité et la laïcité sont des évidences pour moi.
    Et quand un frère se permet une avance déplacée, ce n’est pas difficile pour moi de l’envoyer bouler.
    Est cela l’obstacle à la mixité ? Se protéger d’un éventuel désir ou une confrontation au désir de l’autre ?
    Ou avoir la paix à la maison ?

    • 25
      Mireille
      20 septembre 2020 à 14h27 / Répondre

      Pascale, pour moi l’obstacle n’est aucunement de l’ordre de la séduction, (qui existe entre femmes aussi) d’ailleurs pour ce qui me concerne je ne pense pas qu’il y ait d’obstacle, puisque je pratique aussi le travail en mixité . Ce n’est simplement pas le même travail.
      Et si j’ai initialement choisi de travailler en mode féminin, c’est justement pour apprendre à créer des liens entre femmes car pour moi aussi, c’était loin d’être évident. Après plus de 20 ans, je trouve qu’une loge féminine était probablement le meilleur endroit pour faire cet apprentissage de la sororité – dont les femmes de ce siècle ont tellement besoin.
      Quant à se croire dans l’universalité ou dans la vérité, la GADLUE m’en préserve ! 😉

  • 19
    Mireille BAVRE
    20 septembre 2020 à 10h20 / Répondre

    Au risque de m’attirer les foudres de ceux d’entre nous qui ne conçoivent la Maçonnerie qu’en mixité, j’avoue que j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi on accuse de sexisme les obédiences unigenre.
    Que certain.e.s de leurs membres souffrent de cette maladie, je le conçois, j’en ai déjà croisé quelques-uns dont les symptômes étaient évidents : depuis me donner du « Madame » au bar, en passant par les blagues sur les blondes … Et certaines de mes SS ne sont pas en reste dans l’autre sens. Ces comportements véhiculent une image négative de l’autre genre, voire l’idée qu’ils ou elles n’ont pas leur place en maçonnerie.
    Par contre, le choix pour une Obédience, une loge ou un.e FM de travailler en unigenre, ne relève selon moi pas du tout de la même logique. Jean-Philippe Schreiber parle de l’humilité, louverture et le dévoilement de soi qu’impliquent la voie initiatique : pour ma part, je m’identifie tout à fait à cette description. Et je pense, comme Luciole le mentionnait également, que l’intensité et l’intimité des échanges générés dans ce contexte, s’accommodent difficilement de mixité. Initiée dans une loge de la GLFB il y a plus de 20 ans, j’y fais l’expérience de cette intimité lors de chaque tenue, et également lors de mes visites dans d’autres loges de la GLFB ou de la GLFF. Mais mes pas me portent aussi très régulièrement dans un atelier du DH, où je serai prochainement affiliée en double appartenance. J’y participe à un autre type de travail, une autre tonalité d’échanges, autrement riches, toniques et interpellants. Ni meilleurs ni moins qualitatifs, mais certainement différents, et complémentaires de à quoi je participe en loge unigenre.
    Je suis donc très heureuse que ces formes différentes de travail maçonnique co-existent, et j’ai vraiment du mal à comprendre la violence avec laquelle certains de nos FF et SS insistent pour qu’il n’y ait de maçonnerie que mixte. Peut-être voient-ils du sexisme et donc du jugement et de l’exclusion, là où je ne vois pour ma part que de la spécialisation ?

    • 21
      Augustin 1813
      20 septembre 2020 à 11h26 / Répondre

      Heureux d’entendre (enfin…) la voix d’une soeur qui travaille au sein d’une obédience unigenre.
      Je ne peux que partager son avis, moi qui travaille aussi dans une telle obédience.
      Quand donc les « ayatollahs » de la mixité auront-ils l’ouverture d’esprit suffisante pour admettre que la franc-maçonnerie est éminemment plurielle et au-dessus du politiquement correct?

    • 24
      Luciole
      20 septembre 2020 à 12h15 / Répondre

      Tout à fait de ton avis ma soeur Mireille,que la mixité puisse être complémentaire pour ceux (celles) qui le souhaitent me convient parfaitement .Je ne défends que le droit à l’unigenre.

    • 32
      Brumaire
      21 septembre 2020 à 17h15 / Répondre

      Mireille, enfin une S.: qui témoigne de son engagement dans une obédience unigenre, c’est assez rare pour être souligné!
      Depuis des années, je ne varie pas en témoignant de mon appartenance, par choix, à une obédience mixte. Mais il ne me viendrait pas à l’idée de mal traiter ceux qui ont choisi la non-mixité, et de les taxer de sexistes, dans quelque obédience qu’ils/elles soient.
      La variété et le choix DOIVENT exister, et le large éventail permet de satisfaire tout un chacun.
      Imposer la mixité à tous/toutes est liberticide, dangereux, voire totalitaire.
      Par contre, que chaque obédience reconnaisse la qualité de FM à ceux ou celles qui appartiennent à ce qu’ils/elles n’ont pas choisi me semble fondamental.
      On peut aussi s’interroger sur les raisons pour lesquelles certaines obédiences ont accueilli des femmes, ou affilié des SS, ce qui est une autre histoire.

  • 17
    BG
    19 septembre 2020 à 23h02 / Répondre

    « Magouilles » est en effet encore assez faible comme qualificatif: Le vote à l’AG, fin 2019, sur le texte instaurant la nouvelle structure du GOB était, de très peu, négatif (!) (=pas de majorité qualifiée) mais les instances du GOB se sont empressés de l’ignorer tout simplement et de mettre à l’agenda un nouveau vote, sur un texte quasiment identique, peu après et ce sans possiblitié de débattre de ce texte amendé. En plus, le vote initial négatif n’a pas été acté dans le PV de l’assemblée – PV d »ailleurs envoyé que presque un an après (!), c’est à dire maintenant. Pour ceux qui auraient des doutes, interrogez vos représentants à l’AG du GOB. Et quand le « Sérénissime » dit – interrogé à propos des cette attitude inqualifiable – que, ben oui, il est un « dictateur » alors, on se demande dans quel sens le terme « historique » est à prendre.

    Après la forme, maintenant le contenu: Pourquoi ne pas demander à la GLF de devenir mixte aussi alors?

  • 10
    PASCALE
    19 septembre 2020 à 12h13 / Répondre

    Aujourd’hui je pleure la disparation d’une des plus grandes femmes du XXème siècle, Ruth Bader Ginsburg, Juge à la Cour Suprême des Etats-Unis. Pour moi, elle était une lumière sur le chemin de la tolérance et de la mixité.
    Mixité, non pas au sens étriqué homme-femme, mais celle qui porte le rapport à l’autre dans l’acception des différences, de genre, de race, de confession, d’orientation sexuelle, d’espérance et de conviction.
    Je salue son courage, son audace qui ont tracé une voie nouvelle pour les femmes et la jeunesse américaines à une époque où on ne pouvait être noir, femme, homosexuel ou pire… socialiste… sans souffrir de discriminations.
    Le monde a bien changé et elle y a fait pour beaucoup.
    Merci pour toujours, Madame RGB

    • 14
      marcos testos
      19 septembre 2020 à 14h37 / Répondre

      10- Pascale
      Permets moi de m’associer à tes pleurs et à ta souffrance.

      • 18
        PASCALE
        19 septembre 2020 à 23h21 / Répondre

        Oui Marcos. Je veux bien ne pas être seule pour cet au-revoir.
        Une femme d’exception et un mari tout autant pendant 56 ans
        TriBiseFrat

  • 8
    Joab’s
    19 septembre 2020 à 9h01 / Répondre

    Encore une fois, le sujet n’est pas la mixité sui est la base de vie en société mais le sexisme persistant de cerains groupes maçonniques.
    C’est pourquoi on peut féliciter le GOB de renoncer enfin a cette honte pour la FM.
    On constate su’il y a encore sur ce blog des militants du sexisme en FM. J’en ai été donc je comprend les fantasmes qui les motivent.
    On notera aussi le discours odieux consistant à dire que non on est pas sexiste puisque “les femmes peuvent aller maconner ailleurs”. Remplacons femes par noirs ou homos … ne serait ce pas scandaleux? En quoi discriminer les femmes serait plus légitime que discriminer noirs ou homos ?
    D’autre part ne tombons pas dans la diversion! Le sujet c’est le sexisme de certaines obédiences!
    Et dire qu’il existe des gl non-sexistes n’y répond pas. Ce n’est pas une fatalité. Les FM peuvent sortir de cette pratique honteuse. Mais il faut deja constater que c’est honteux.
    Comment encourager nos FF à s’émanciper de ces dérives?

    • 12
      Luciole
      19 septembre 2020 à 12h54 / Répondre

      Le besoin de se réunir,de partager intensément une ambiance est par essence,me semble t’il ,la caractéristique des Obédiences unigenres.
      Je ne cois pas qu’une personne de bonne foi puisse affirmer qu’une réunion unigenre ou mixte soit perçue de la même façon par les participants.Une tenue annuelle ou bisannuelle mixte mettrait peut être tout le monde d’accord?

      • 13
        yasfaloth
        19 septembre 2020 à 14h24 / Répondre

        Cela ne satisfairait en rien les mixistes dogmatiques qui hurleraient à l’aumône phallocrate… chez nous cela existe déjà en plus, même si cela ne porte pas le nom de tenue !

      • 15
        joab's
        19 septembre 2020 à 17h06 / Répondre

        Serait-il possible que l’argument dépasse l’invective de « mauvaise foi  » ? et le jargon persifleureur d’un yasfaloth ?
        Chaque réunion a un perçu différent qui ne tiebnt pas à la pratique ou pas de votre sexisme.
        La mixité n’est imposée à personne … Le sexisme est imposé par les GL sexistes.
        Donc faut pas manquer d’air de parler de « dogmatisme mixistes ». Le comble est que ceux qui aiment imposer le sexisme ait le culot de jouer les victimes.

        • 23
          Luciole
          20 septembre 2020 à 12h09 / Répondre

          « Il ne faut pas manquer d’air… »pour écrire que « la mixité n’est imposée à personne…Le sexisme est imposé par les GL sexistes »
          Chacun(e) choisit l’Obédience qui lui convient et le choix est exactement le même.
          Joab serait il androgyne? attention il va crier à l’attaque personnelle. ‘(Androgyne n’est pas une insulte seulement un phénomène assez rare.).

          • 27
            MarcosTestos
            20 septembre 2020 à 18h27 / Répondre

            23-Luciole
            A ton avis, il est gonflé à l’hélium ou à l’azote ?

            • 30
              joab's
              20 septembre 2020 à 19h41 / Répondre

              merci de montrer le niveau .. pas etonnant que l’enrgumène MT ait besoin de se retrouver entre « beaufs » pour echanger des balourdises de ce type…

          • 28
            yasfaloth
            20 septembre 2020 à 19h00 / Répondre

            Comme Joab n’est pas à une contradiction près, j’avais choisi de ne pas relever, mais du coup je ferais quand même juste remarquer que si tout le monde était mixte comme il semble le souhaiter à longueur de post, la mixité SERAIT imposée !
            🙂

      • 22
        altec
        20 septembre 2020 à 11h46 / Répondre

        A savoir : les Loges de la GLTSO peuvent recevoir les Sœurs 1 fois par an

        • 29
          yasfaloth
          20 septembre 2020 à 19h37 / Répondre

          Cela existe aussi à la GLDF et cela s’appelle « Cérémonie de réception des Soeurs et des Frères des obédiences amies » !

  • 7
    Anwen
    19 septembre 2020 à 7h58 / Répondre

    Un passage de l’article dit : « Le Grand Orient s’est toujours montré progressiste d’un point de vue idéologique. Notamment en soutenant des évolutions en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes. »
    Effectivement ! Tentons de connaître les raisons profondes de cette évolution.
    Pour commencer, permettez, avec RG, quelques mots sur le régime démocratique source du principe « égalitaire » aboutissant à cette mixité.
    D’une part, rappelons que toute élévation du type humain demande un régime aristocratique. La démocratie avilit en abaissant les bons, c’est une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs, elle supprime le respect, rend les petits insolents.
    Ce n’est donc pas pour rien que « démocratie » s’oppose à « aristocratie », ce dernier mot désignant précisément, du moins lorsqu’il est pris dans son sens étymologique, le pouvoir de l’élite. Celle-ci, par définition, ne peut être que le petit nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité intellectuelle, n’a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose la « démocratie », dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à la majorité, et aussi, par là même, la qualité à la quantité, donc l’élite à la masse.
    Ainsi, le rôle directeur d’une véritable élite et son existence même, car elle joue forcément ce rôle dès lors qu’elle existe, sont radicalement incompatibles avec la « démocratie », qui est intimement liée à la conception « égalitaire », c’est-à-dire à la négation de toute hiérarchie : le fond même de l’idée « démocratique » c’est qu’un individu quelconque en vaut un autre, parce qu’ils sont égaux numériquement, et bien qu’ils ne puissent jamais l’être que numériquement. Une élite véritable ne peut être qu’intellectuelle, et c’est pourquoi la « démocratie » ne peut s’instaurer que là où la pure intellectualité n’existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne. Seulement, comme l’égalité est impossible en fait, et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites, d’ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule élite réelle ; et ces fausses élites sont basées sur la considération de supériorités quelconques, éminemment relatives et contingentes, et toujours d’ordre purement matériel. On peut s’en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se fonde sur la fortune, c’est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et d’ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec la « démocratie », parce qu’elle procède du même point de vue.
    Une situation qui s’explique surtout par le fait qu’après 1789, la France est passée d’une monarchie qui avait pour contre-pouvoirs tous les corps intermédiaires, à une oligarchie financière dénuée de tout contre-pouvoirs, le tout sous le vocable trompeur de démocratie, « vêtement » dont se pare le pouvoir, depuis, sous le prétexte qu’existe une représentation populaire, représentation qui est, dans les faits, c’est-à-dire concrètement, non pas populaire mais contrôlée par des partis politiques sous influence des puissances d’argent.
    D’autre part, définir la « démocratie » comme le gouvernement du peuple par lui-même, est une impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre car il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés, parce qu’un même être ne peut être « en acte » et « en puissance » en même temps et sous le même rapport. Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en présence : il ne pourrait y avoir de gouvernés s’il n’y avait aussi des gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui qu’ils se sont attribué eux-mêmes.
    Mais la grande habileté des dirigeants dans le monde moderne est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible. C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » : c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion (qui est en réalité l’erreur du plus grand nombre) est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide de suggestions appropriées (sondages par exemple), y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé.
    L’égalité c’est la fin d’une race, « tous dégénérés », « tous fous », tous égaux (et masqués) dans la bêtise ou dans la bassesse c’est la suppression de la hiérarchie des esprits !
    Précisons enfin que, dans la Franc-Maçonnerie moderne, nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte » (ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise) qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire » qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le « féminisme » contemporain et « progressiste », qui ne fait que remplacer ici ou là, à des postes de pouvoir, des médiocrités masculines par des médiocrités féminines.
    C’est ainsi que, bien que les supposant rédigés par des féministes, sincères ou non, tous les programmes qu’ils soutiennent semblent être faits uniquement par des hommes tant ils sont contraires aux vrais intérêts de la femme. La nature même des questions le prouve : Elles prétendent devenir les égales de l’homme, donc, prendre tous leurs défauts : leurs vices, leurs exagérations, leurs injustices, leur âpreté au gain, leur cruauté, leurs mœurs libertines, leurs ruses et leurs mensonges. Toutes choses qu’elles n’ont pas, en effet, dans leurs conditions physiologiques normales.
    Or, qui a pu rêver cette égalité sinon l’homme orgueilleux qui se donne toutes les grandeurs de la femme !

    • 9
      joab's
      19 septembre 2020 à 10h25 / Répondre

      Ceci est typique du débat faussé que veulent installer les militants du sexisme en FM. Il n’est pas question de féminisme, ni d’egalitarisme, mais de savoir comment une conception aussi odieuse que le sexisme peut perdurer en FM. Une FM qui se pretend « fraternelle » et qui « invite » des frères maçons à aller maçonner ailleurs ! IL est vrai que le comportement sectaire ne se limite pas au sexe mais aussi sur des futilités prêtes à gober comme une prtendue « régularité » que les dits militants sont incapables d’expliciter sauf à se livrer à des bordées d’invectives.
      Il est important de rappeller que au 18e siècle les femmes n’etaient pas exclues pour des raisons de « nature » mais uniquement de par la juridiction de l’epoque qui déniat aux femmes la capacité de prêter serment.
      Cette juridiction a disparu, mais hélas la pratique sexiste de certains FM a perduré.
      Si je vous suis Anwen, vous denieriez aux femmes ussi le droit d’exercer des metiers « masculins » de soldats, pompiers, policiers ?
      Alors oui mon propos est ferme et brutal contre le sexisme, mais à la hauteur du forfait sexiste … encore plus grave quand il s’agit d’un sexisme imposé au travers d’une soumission obédentielle.
      Désolé, mais au regard des valeurs de notre société et des valeurs maçonniques, nous devons, je crois être impitoyables vis à vis de ces travers, tout en restant fraternels vis à vis de nos FF qui les ont perpétués, sans méchanceté, mais continuité et conformisme.

    • 33
      François Crubellier
      21 septembre 2020 à 19h18 / Répondre

      Je remarque que, souvent, même en FM, malheureusement, que les personnes qui profèrent ce genre de discours se considèrent comme faisant partie de l’élite. Quelle élite ? Celle de l’intelligence ? Qui a donné au Frère Anwen le diplôme de « membre de l’élite intellectuelle », sinon lui-même ? Mais ce qui est certain, c’est qu’il ne fait pas partie de l’élite du coeur et celle de la Fraternité… Dommage pour un Frère…

  • 5
    Norbert Verdon Verdon dit Armanjac
    18 septembre 2020 à 13h35 / Répondre

    Quant à moi je pense que c’est une nécessité et qu’il serait anormal que les femmes en soient exclues systématiquement, de ce fait j’avais invité mon épouse à me suivre en cet engagement, après réflexion elle avait accepté, et tout le monde s’en félicitait en notre loge, ainsi plus tard devenue maitre, lui a t’on proposé la responsabilité de secrétaire, ce qui en tant qu’entrepreneur professionnellement, lui convenait et nul ne s’en était offusqué, bien au contraire. Aujourd’hui décédée, hélas… Frat:.

    • 6
      Lazare-lag
      18 septembre 2020 à 23h53 / Répondre

      @ Armanjac (5):
      Ce que tu nous dis là, MTCF, je veux dire au delà de ton cas personnel, pose quelques questions d’ordre plus général, et ce indépendamment de ton obédience habituelle.
      1/ Pourquoi les femmes seraient exclues systématiquement? Je veux dire si elles ont le choix entre obédiences mixtes et féminines, où est l’exclusion systématique?
      Si l’offre est large, où est le problème?
      2/ Pourquoi vouloir nécessairement inviter un membre de sa famille proche, épouse, frère, soeur à venir maçonner justement dans sa propre loge?
      Ma crainte est que certains aspects bien profanes, familiaux, de couple, de filiation viennent implicitement perturber un peu la sérénité de l’esprit d’équipe.
      Dans certains cas, et je ne parle hélas pas d’hypothèse d’école, loin de là, un couple peut se partager des plateaux complémentaires, bref établir une sorte de stratégie à deux pour, le cas échéant, avoir une loge à sa main, ou à leurs mains plutôt.
      Idem avec un père et un fils, on peut alors voir, je l’ai vu, des aspects dominant/dominé qui peuvent même mettre mal à l’aise les autres membres de la loge.
      On peut évidemment encourager une démarche émanant de l’entourage, mais personnellement si femme ou enfant marquaient un intérêt certain pour un engagement maçonnique, je suis de ceux qui pensent que pour la sérénité, et l’autonomie réelle, de chacun des deux concernés, (comme pour celle de l’ensemble de la loge), c’est dans des loges différentes qu’il faut encourager un tel investissement.
      La Franc-maçonnerie doit aussi être une démarche personnelle, individuelle, effectuée en totale liberté, ne l’oublions pas.
      Et comment garantir mieux la liberté de chacun qu’en évitant ce qui pourrait a contrario apparaître comme une maçonnerie vécue de manière trop fusionnelle?
      De mon point de vue, mais on peut ne pas le partager, l’amalgame familial et maçonnique est à manier avec précaution.

      • 11
        Luciole
        19 septembre 2020 à 12h35 / Répondre

        Pourquoi ajouter encore une proximité que la famille assure pour le bien de tous dans les circonstances normales.
        La diversité dans la FM permet justement de s’affranchir de toute tutelle génétique et aux enfants de s’émanciper ce qui n’empêche nullement de partager ensuite les expériences,forcément différentes.
        J’ai voulu faire connaitre la FM à un oncle qui vivait avec nous et à qui je pensais apporter un cadre qui lui plairait (ce fut le cas).
        J’ai cependant veillé à que ce soit dans une autre Obédience que moi,qui lui convienne mieux et aussi pour des raisons géographiques. Je lui ai choisi le même jour que le mien afin de ne pas nous rencontrer par hasard..

  • 4
    Anne Haunime
    18 septembre 2020 à 10h28 / Répondre

    GODF et GLDF ne sont pas acronymes, mais des abréviations. « Acronyme » a un sens très précis.

    • 16
      Lazare-lag
      19 septembre 2020 à 18h40 / Répondre

      Il me semble que « acronyme » est un mot d’utilisation relativement récente, en tout cas il me paraît avoir été mis un peu à la mode depuis quelques années seulement.
      On ne l’entendait absolument pas il y a encore dix ou quinze ans.
      N’est-il pas là simplement pour faire de l’ombre au si joli mot qu’est « sigle »? En espérant qu’il ne le détrône pas.
      D’ailleurs, rapporté à nos obédiences, GODF et GLDF pour ne citer que celles citées, ne peut-on pas dire qu’elles sont des sigles du destin?
      Ou des sigles de ralliement?
      Voire un sigle des temps?
      La Franc-Maçonnerie, vue à travers ses obédiences, n’est-elle pas alors composée de sigles de richesse?
      L’essentiel étant que la F.M. ne donne pas des sigles de fatigue.

  • 3
    Cyrus
    18 septembre 2020 à 10h19 / Répondre

    Des « magouilles » ??!
    Peut-être pour les irréductibles opposants, mais une majorité quand même de près de 69 % a approuvé ces « magouilles ». Ce n’est pas rien. Les « magouillistes » représenteraient au max 21 %. Or parmi ces 21 %, j’en connais plusieurs qui étaient opposés à la mixité, mais qui ne considèrent pas que c’étaient des « magouilles », mais l’expression d’une très grande majorité à laquelle ils n’adhéraient pas.

  • 2
    Oh
    18 septembre 2020 à 7h48 / Répondre

    « Par des magouilles »? Mais encore?

  • 1
    AH
    18 septembre 2020 à 3h09 / Répondre

    …une « révolution » arrachée par des magouilles.

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