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Dans les organismes dépendant des SC que je connais, il n’y a ni disputes claniques ni favoritisme à la progression : si assiduité raisonnable, la progression est annuelle, demandant environ 20 ans du 4° au 32° degré, avec pour certaines étapes remise de travaux (je ne parle que du REAA). Seule l’attribution de fonctions « techniques » (secrétaire, trésorier, archiviste-bibliothécaire, administrateur des bâtiments) amène parfois des promotions accélérées (demandant appel d’offre et sélection lorsqu’il s’agit de responsabilités au niveau obédientiel).
la discipline le décorum, l’étiquette sont strictement respectés, en tenue comme à table (nul ne s’assied avant le président du moment, nul ne se rue sur la pitance ou la poudre humide avant que le signal n’en soit donné). les toasts (certains sont de véritables planches, heureusement dans des limites le plus souvent raisonnables!) sont portés après le dessert et celui qui en est l’objet y répond (sauf bien sûr le chef de l’état, honoré en premier !). A la fin de la procédure (et du banquet), le MdC annonce que « la partie formelle de la soirée est terminée ». Les ronches peuvent alors profiter du plaisir de la fraternité et de l’égalité, les âges, les grades, les fonctions … ne comptant plus.
Bon, allez, on va peut-être arrêter de stigmatiser les Français, cela se passe ainsi dans toutes les loges et tous les ateliers auxquels j’ai participé et visité, ce n’est pas le sujet.
Le sujet se trouve plus haut dans la sphère SC, dès qu’il y a zizanie c’est bien souvent le cas d’égos REAA.
Hier à la GLNF ensuite à la GL-AMF, aujourd’hui au GODF et au Mexique, demain nous verrons bien si je suis mauvaise langue et nul doute qu’il y eut semblables coups de menton au Bénélux, dans le nord de l’Europe et chez les cousins d’Amérique.
Et l’on apprend par John Belton que la Suède a résolu le problème, il n’y a pas de SC, grades et degrés sont sous la juridiction de la GL … reconnue de longue date par la GLUA … bel exemple de respect des règles de régularité et de reconnaissance, on le constate à géométrie variable, ceci juste en passant et sans polémique.
La Suède n’a pas de Suprême Conseil du REAA, certes, mais l’Ordre maçonnique suédois est un organisme en XII degrés successifs commençant par les grades symboliques (donc sous l’autorité du GM). Tous sont chrétiens et seuls des chrétiens peuvent en être membres. Le conseil du Grand Maître est composé de 12 membres, revêtus du 12° degré, présidé par le GM. (qui était désigné comme le « Vicaire de Salomon »). Ca pourrait vous rappeler quelque chose !
Pour le fun ! Jean Benadotte (le maréchal de Napoléon) en fut le GM quand il fut devenu roi de Suède, jusqu’à sa mort
Les pays scandinaves (Danemark, Norvège, Islande) ont le même système. On l’appelle pour simplifier le « rite suédois ».
La Grosse Landesloge von Deutschland a un système très proche.
Toutes ces Grandes Loges sont reconnues par les GL mainstream
Pour le Roi de Suède, qui fût Maréchal d’Empire, natif de Pau dans le Béarn, il s’agit de Jean-Baptiste Bernadotte…
L’appartenance de Bernadotte à une loge française, avant son départ pour la Suède, est controversée. (cf.: l’entrée « Bernadotte » dans le « Dictionnaire universel de la franc-maçonnerie » de Daniel Ligou, 1974).
En 1811, Charles de Sudermanie (Charles XIII) laissa à son fils adoptif, le maréchal français Jean Bernadotte (1764-1844), la Grande Maîtrise de l’Ordre, se réservant le titre de Vicaire de Salomon (XIII° degré du rite suédois). A la mort de Charles XIII, en 1818, Bernadotte, devenu roi, sous le nom de Charles Jean XIV et Vicaire de Salomon de l’ordre maçonnique suédois, confia la Grande Loge à son héritier Oscar, plus tard Oscar II.
Le 20 décembre 1868, Albert Edouard (1841-1910), prince de Galles, plus tard Edouard VII (1901) fut initié et reçu aux cinq premiers degrés du Rite Suédois dans une « loge du Grand Maître », présidée par le roi régnant de Suède, Charles XVI (petit-fils de Bernadotte). Le lendemain, il reçut les autres degrés du Rite, ainsi que l’Ordre Royal de Charles XIII (Bo Y. Akerrén, 1993). Ce dut être un bien beau spectacle que l’initiation de l’héritier du trône britannique par le petit-fils d’un maréchal d’empire et de Désirée Clary, éphémère « fiancée » de Napoléon Bonaparte, d’autant que, le même jour, fut initié aux deux premiers grades le comte Gustaf Armand Fouché d’Otrante, descendant du conventionnel régicide Joseph Fouché, duc d’Otrante par la grâce de l’empereur et Grand Officier du Grand Orient de France (1759-1820) !
Le roi actuel, Charles XVI Gustave (un Bernadotte de famille !), n’est pas franc-maçon, mais protecteur de l’Ordre, Seigneur et Maître de l’Ordre de Charles XIII, réservé aux maçons
Si l’on veut bien que je raconte ici une petite anecdote strictement profane, et strictement personnelle, pour moi Bernadotte, avant que d’être un Maréchal d’Empire et ensuite un Roi suédois, c’est d’abord un instituteur.
Un instituteur qui m’aura durablement marqué et que j’ai eu lorsque j’étais en école primaire dans un village pyrénéen, ce village étant situé à mi-distance entre Pau, lieu de naissance du futur Maréchal napoléonien, et Toulouse, soit environ à une grosse heure de voiture de chacune de ces deux villes.
Bernadotte, mon instituteur, le seul, l’unique, le vrai, c’était la vieille école (sans jeu de mot je précise) et nous étions en plus sa dernière classe avant son départ en retraite, c’était en cette année 1968, si particulière à bien des égards.
Bernadotte, l’instit, c’était le genre jamais absent quoiqu’il arrive.
Or, un beau matin il nous annonce que le lendemain il serait absent parce qu’il allait voir son cousin.
Et qu’il n’avait pas pu faire déplacer le rendez-vous car le dit « cousin » étant Roi de Suède, il n’avait pas la maîtrise du calendrier royal.
En fait, le Roi de Suède se déplaçant à Pau, ville natale de son ancêtre français, il avait été organisé pour l’occasion une rencontre « familiale » avec tous les Bernadotte de France. Et semble-t-il l’origine des Bernadotte étant paloise, il en existait un certain nombre dans le Sud-Ouest.
Et ce fût donc également pour notre instituteur un prétexte pédagogique pour nous expliquer qui était Jean-Baptiste Bernadotte avec sa double et quasiment unique particularité d’avoir été Maréchal d’Empire après avoir été sous-officier dans l’armée royale d’Ancien Régime, puis promu officier sous la Révolution Française, puis Maréchal d’Empire sous Napoléon avant d’avoir été choisi et proclamé Roi en Suède.
De quoi impressionner à jamais les petits écoliers de dix ans que nous étions alors, moi et les autres élèves de sa classe…
Voilà tout, petite anecdote vraisemblablement pour qui la lira, mais grand épisode vécu pour un gamin de dix ans, nourri de République Française, sauf ce jour-là…
Ronches?
Quel est ce mot? Ou s’agit-il plutôt d’une faute de frappe?
(Tronches? et encore, je ne suis pas très sûr de ma suggestion).
En tout cas, ne le trouvant pas dans mes dictionnaires, le sens de cette phrase ne me parvient pas intégralement… et je ne dois pas être le seul dans ce cas, j’imagine.
Est-il possible d’y remédier?
Le « ronche » en wallon est (était) l’amateur de bistrot qui ne décolle de sa chaise que pour en changer. Le mot a donné son nom à bien des bistrots de ce coin de terre, « le café des ronches » !
Est entré par analogie dans l’ésotérisme des salles humides !
MTCF Pierre Noël, grand merci pour ce cours accéléré de wallon, bien opportun.
Du coup, il m’est revenu qu’il existait une commune pas loin de Lille du nom de Ronchin.
Mais une petite recherche rapide ( Dame Wikipedia, je l’avoue) me précise qu’il s’agit d’une étymologie différente, une racine commune au mot ronce.
Rien à voir avec le commencement du début de la porte d’entrée d’une salle humide wallonne.
À LAZARE-LAG 70
« …un échange un peu viril, un peu musclé… »
😀
Je vous avoue que j’ai rigolé: car pour connaître quelques-uns de ceux que vous mentionnez (pas au sein de la querelle, mais au sein des grades supposés), je vous assure qu’il n’y a rien de tout cela tant le taux de testostérone dévolu à l’âge avancé est dans les chaussettes et que les muscles ont subi l’effet de la gravité sur cette longue période. Aussi, à part quelques vociférations…
Par ailleurs vous me semblez cloisonner beaucoup sur la fin, tandis que l’on fait entendre au profane ou au novice que la Franc-maçonnerie serait universelle et qu’elle consisterait à rassembler ce qui est épars. C’est ainsi que les uns ou les autres, d’où qu’ils viennent, me semblent interagir au gré d’un principe général et non d’une appartenance particulière.
Plus loin, au regard du sujet de ce post, il manque un élément à prendre en compte au sein de l’anecdote militaire illustrative que vous nous soumettez et c’est l’ami Fernandel qui nous en offre la clef par son fumeux: « Ça n’est pas qu’il soye mauvais garçon, mais maintenant… il a du galon ». Car ce sont les bleus que vous prenez au « civil », pas les autres…
@ SEDETIAM (71):
Ma foi, si déjà j’ai fait rire ou sourire ne serait-ce qu’un lecteur, ma journée n’aura pas été totalement inutile…
– – –
S’agissant du commentaire de ma parenthèse militaire, (dont je n’ai pas précisé que je la tenais d’un authentique colonel, ce qui me semble la rendre un petit peu plus savoureuse), la comparaison entre le militaire et le maçonnique n’avait pas pour principal appui les civils, mais le vivier de recrutement.
D’une certaine manière, il s’agissait d’une comparaison mutatis mutandis, comme disent les juristes distingués, entre le propos militaire rapporté et la situation maçonnique de circonstance.
Là où les militaires sont recrutés parmi les civils, leur vivier naturel de recrutement, les grades maçonniques au-delà du grade de maître, sont recrutés dans dans le vivier des loges bleues.
C’est ainsi que j’entendais la comparaison.
– – –
Quant au « viril et musclé », effectivement il n’est pas ici purement physique, mais plus symbolique dans le ton des échanges épistolaires. Nous avons pu lire, ici ou là, en cette occasion quelques échanges que part un euphémisme volontaire, on pourrait qualifier… d’agacés.
– – –
Et encore une fois, pour un interlocuteur qui se dit pur profane, il me semble que votre connaissance du milieu et de la culture maçonniques n’est pas uniquement superficielle et tenant uniquement au fait de « connaître quelques uns de ceux mentionnés ». Vous en savez bien plus, a priori, que beaucoup de profanes, même de nos profanes frappant à la porte du Temple.
@ DÉSAP 65,
Il arrive que l’on ait de vrais frères avec lesquels on n’entretient guère de fraternité, si ce n’est le simple devoir familial et d’autres, «faux FF», avec lesquels on tisse quelques liens ténus.
Plus loin, passionné d’héraldique et par ailleurs artiste en herbe, il m’arrive de dessiner blason au regard du sujet dont il est question: mais ai-je – pour le coup et par euphémisme – besoin de vous faire un dessin?
Et c’est ici tout l’amusement qui est le nôtre lorsqu’il s’agit de mettre – pour les cherchants – leurs qualités couchées sur les écus, en congruence. 😉
Ce qui me permet la réflexion que vous mentionnez.
Plus loin et quelqu’un l’a souligné, l’initiation et le cheminement qui l’accompagne, quelle qu’elle soit, n’est pas l’apanage de la seule Franc-maçonnerie, quelle que que soit son obédience. D’autant que chacun se souviendra de ce que dit R. Guénon de la tradition initiale… perdue.
En revanche, la mainmise des anciens sur les plus jeunes, ou des plus gradés sur ceux qui le sont moins, se trouve au cœur de tout groupe et, force est de constater que certains Franc-maçons, eux-mêmes, tandis que leurs grades sont symboliques, n’arrivent pas à s’émanciper de ce travers. En cela, ceux qui veulent toujours tenir les rênes demeurent profanes derrière leurs tabliers, tant leur «élévation» aura été inutile: cependant, ces comportements ne tiennent pas plus de 15 minutes face à quelque dialectique soutenue.
Fort heureusement pour les membres, la structure pyramidale est de passage, qu’il s’agisse d’un poste dans l’organisation ou de l’ultime. Ici ou ailleurs…
82 – Excellent.
Salutations fraternelles
72,74
Sur ce forum, il y en a au moins trois qui ne sont pas dans la même maison mais qui travaillent au REAA: Lazare-Lag, Yasfaloth et moi, l’un au GODF, l’autre à la GLDF, moi au DROIT HUMAIN. Ce que je lis sous la plume des deux premiers, fort bien dit par l’un et par l’autre, j’aurais pu l’écrire tout autant -en moins bien, sans doute-.
Ni eux, ni moi ne pensons que le Rite auquel nous travaillons au-delà du 3° degré est une « voie de salut », forme des êtres suffisants, sectaires, dogmatiques, nos FF et SS ne nous reconnaissent en tous cas pas comme tels.
Je connais d’autres rites, (français, York) y compris dans les degrés qui suivent le 3°, je ne veux pas les juger, je n’ai pas à les juger.
Le REAA serait « foisonneux » !… il présente le grand avantage d’aborder un grand nombre de traditions, de mythes, qui invitent à la culture, qui convoquent l’imaginaire, qui permettent des échanges de toutes sortes, y compris philosophiques, si, Désap!
Jamais ma longue pratique du REAA ne m’a laissé penser qu’il faudrait que j’adhère à l’une ou l’autre des traditions présentées, mais par contre, cette longue pratique m’a invitée à toujours approfondir ce que je lisais et vivais en loge, à chercher dans chaque tradition ce qui pouvait nous faire progresser, à trouver dans la recherche, le plaisir d’ échanger et de découvrir, le plaisir aussi de s’appliquer à faire des cérémonies réussies pour chacun des impétrants, parce qu’on aura compris ce qu’on faisait, parce que c’est la moindre des choses d’accueillir convenablement ceux et celles qui arrivent dans un degré.
Certes, tous les degrés n’ont pas leur cérémonie de passage, mais qui empêche les ateliers de découvrir les degrés intermédiaires qui ne sont pas pratiqués en France, mais qui le sont ailleurs; chacun de ces degrés ayant sa richesse, ses influences. Et au final, on a le plaisir de découvrir la logique générale du Rite qui se dévoile petit à petit, nous invitant à travailler, à ouvrir toujours plus de portes, et à partager.
Je ne vois pas comment et pourquoi le REAA plutôt qu’un autre servirait des ambitions, des dérives…On trouve des ambitions déplacées et des dérives partout, et dans tous les Rites: si vous voulez des exemples, ce blog les a déjà données
Je suppose que mes FF et SS qui ont d’autres pratiques que celles du REAA ont un ressenti à peu près similaire, c’est bien pourquoi je ne permettrais pas de qualifier ni les pratiques, ni les FF et SS..
Merci de ne pas émettre de jugements sans avoir vraiment expérimenté, car, après plus de 40 ans de pratique assidue du REAA, je fais encore des découvertes!
81 – Tout ce que tu exprimes est vrai.
Mon argument est bien plus fondamental que l’indéniable intérêt de l’exploration de toutes les traditions à laquelle le rite invite essentiellement et qui fait la richesse de la majorité des FF et SS.
Cependant je ne pouvais aller plus loin que ce que j’ai exprimé pour des raisons évidentes.
Je pensais que je serais compris et surtout j’ai eu tord de penser pouvoir l’être hors d’un endroit couvert puisque la parole est nécessairement restreinte.
Je m’en garderai à présent.
À DÉSAP 85,
L’incompréhension du sens caché semble reposer sur le fait que certains parlent de l’outil cependant que d’autres évoquent l’ouvrage: et qu’il y a confusion. Dans le même temps que serait tentée une convergence de degrés administratifs (exécutif) avec ceux symboliques qu’ils prolongent (dans l’ordre), sans avoir le même but (et c’est en cela que l’on retrouverait un « fonctionnement » profane) cependant que d’aucuns considèrent les « side degrees » comme « supérieurs » au trois principaux, tandis qu’ils ne sont que le début du perfectionnement de ceux-ci, originels. Si l’on faisait le parallèle avec la vie d’un dojo, nombreux sont ceux qui se croient arrivés en nouant leur nouvelle ceinture noire, sans imaginer un instant qu’ils ne font juste que commencer (la maîtrise étant d’ailleurs bien au-delà).
Plus loin, comme tout est vibration et que ce qui relève de l’immanence se perçoit par l’âme subtile (dirons-nous), les 40 ans de pratique que l’on peut lire ici ou là, n’ont pas nécessairement de signification quant à « l’avancée » sur le chemin initiatique. L’énoncer c’est déjà le croire et c’est à mon sens, prendre le risque de se tromper, malgré soi…
87 – Cher Sedetiam, vous illustrez précisément ma pensée et mon analyse.
J’ai acquis cela il y a bien longtemps, mon second parrain ayant parfaitement exécuté son rôle, me proposant de lire les Aperçus de Guénon avant mon initiation.
J’ai approfondi cette compréhension (au sens requis) en abordant la littérature antique et Lao-Tseu que je continue de lire inlassablement.
La maçonnerie n’est rien d’autre qu’une forme, l’initiation est singulière, parfaitement unitaire.
Croire le monothéisme émanation de la Tradition Primordiale, dont il est un dévoiement, mène à l’incapacité de retrouver la Parole perdue, celle-ci ne saurait être, ni imprononçable, ni de l’ordre des principes et acronymes religieux.
Par ailleurs et s’agissant des degrés, aucun d’entr’eux n’est digne de l’enseignement du grade de Maitre, seul le travail de son rituel permet le cheminement véritable, Hiram est l’architecte du temple du monothéisme, il n’est pas l’Architecte du Temple universel, la prétention de Salomon lui est fatale.
87- Je me sens un peu concernée par ton intervention, c’est pourquoi je voudrais préciser ceci:
– Je ne prétends pas être arrivée au bout du chemin, pas du tout, seulement, ce que je peux vivre dans les degrés qui m’ont été accordés me donne une idée du/des chemin-s- que je peux prendre pour me perfectionner.
– Je crois sincèrement que la pratique assidue, l’étude en solitaire et les échanges avec mes FF et SS me permettront de le/les concrétiser, et il est tout à fait possible que je me trompe, j’espère juste que je m’en apercevrai et que je pourrai rectifier, comme il est dit au tout début du processus.
« Certes, tous les degrés n’ont pas leur cérémonie de passage, mais qui empêche les ateliers de découvrir les degrés intermédiaires qui ne sont pas pratiqués en France, mais qui le sont ailleurs; chacun de ces degrés ayant sa richesse, ses influences. »
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On y vient, au moins dans nos ateliers de perfection, l’opus 2016 de nos rituels donne pour tous les degrés intermédiaires les rituels d’ouverture – fermeture et initiation, plus une instruction assez succincte.
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Le seul problème pour y travailler effectivement et régulièrement est d’ordre matériel, car il est difficile à un petit ou moyen atelier de s’offrir les décors et accessoires pour tous ces degrés…
Désolé de remonter cette conversation, en bas il n’y a plus de place.
@ Yasfaloth,
J’aime bien échanger avec toi parce que tes avis sont correctement construits.
Si nous sommes d’accord sur l’essentiel, les maçons sont tous d’accord sur les valeurs, en revanche il y a un certain nombre de points sur lesquels nous ne sommes en désaccord. Et alors ? Où est le problème ?? N’est-ce pas la vertu des maçons d’accepter l’avis de l’autre tout en le contestant avec force sans que cela ne dégénère jamais ?
Restons sur le fond, il n’y a que cela qui compte, le fond, c’est le coeur et l’intérêt des conversations.
A ce propos, l’amour a bien trait à l’âme, mais du point de vue qui nous occupe cela n’a rien d’intime.
Nous n’avons pas à entrer ni se soucier de l’intime de l’autre en maçonnerie, ce n’est pas le sujet.
En maçonnerie nous ne sommes pas là pour remédier aux maux de l’âme parce que ceci se fera lorsque nous l’aurons comprise. C’est toute la différence avec la religion, entre les religieux et les maçons.
Le religieux se propose de faire ton bonheur, il se soucie de toi, il est empathique, sans que tu ne lui demandes rien d’ailleurs, normal il a un truc à te vendre. C’est de cette manière que la religion a supplanté l’initiation dans l’Antiquité.
La maçonnerie, qui n’a rien à vendre, nous dit : tu veux faire ton bonheur ? Il n’y a qu’un moyen, travailler pour comprendre.
Je résume, en loge bleue pas d’empathie, dans aucun rituel.
Dans les degrés …
Moi je veux bien que mon expression ne soit pas agréable, trop directe, pas empathique, machin, mais bon il va bien falloir s’interroger sur ce genre de sujets avant que la franc-maçonnerie devienne un « think-tank » insipide religio-moderne pour les uns, socio-politique pour les autres.
Nous sommes entrain de tout perdre, le niveau philosophique est au raz des pâquerettes, et je ne parle même pas du niveau métaphysique, alors là c’est carrément un gros mot maintenant, ou une pitrerie au choix.
Quand on lit « C’est un trait commun de ses adeptes, cette identification au rite (nb les « hauts-grades » du REAA) qui constitue bien le problème qu’il pose, c’est à dire l’exact inverse des principes maçonniques élémentaires », on ne peut que plaindre l’auteur de ces lignes. Cette réflexion prouve qu’il n’est jamais sorti de l’hexagone et n’a jamais vu comment se pratique ce rite dans les pays proches ou lointains.
@ Pierre Noël (73):
MTCF Pierre Noël, excuse-moi d’avoir à nuancer ton propos, mais dit comme ça, tu sembles lui donner raison pour ce qui est de l’intérieur de l’hexagone, et tort pour ce qui relève d’autres pays proches (Belgique?) ou lointains (E.U.A.N.?).
Est-ce vraiment cela qu’il faut comprendre?
Pour ma part, même à l’intérieur de l’hexagone, il me semble que nous avons à faire là, de la part de celui que tu qualifies « auteur de ces lignes », à une vision pour le moins tronquée du vécu du R.E.A.A., voire fantasmée. En tout cas, pour le moins, manquant de réalisme et peu rationnelle. Et ce, sans référence géographique ou internationale précise.
Sans parler du fait que n’être jamais sorti de l’hexagone, sur le plan maçonnique s’entend, ne saurait à lui seul consister un reproche en soi.
Je suis de ceux, et nous devons être la très grande majorité dans ce cas, à n’avoir jamais eu une expérience maçonnique hors de nos frontières, (R.E.A.A. ou pas d’ailleurs, ce n’est plus le sujet) cela va-t-il pour autant conduire la majorité d’entre-nous à professer des points de vue erronés? Et à des extrapolations pour le moins curieuses?
Je ne le pense pas.
Je ne connais le REAA hexagonal (latin) que par les auteurs habituels et la fréquentation épisodique de quelques Maçons de grande qualité, mais aussi par les commentaires acerbes de quelques contempteurs et les réactions indignées ou vertueuses de quelques épigones. Je ne peux que constater ce que je lis.
En revanche, je connais assez bien celui des pays voisins (Belgique bien sûr, PB, Luxembourg, Suisse, Allemagne) et outre-Manche (Angleterre et Ecosse). On n’y retrouve jamais ce conflit latent entre obédience et juridiction, qui se résume souvent à « Qui a le pouvoir ? » (la question ne s’y pose pas puisque ce pouvoir n’existe pas !).
Partout c’est un remarquable terrain de jeu où se déploient le rêve, l’imaginaire, le ludibrium, sans esprit de sérieux mais avec gravité. On y vit l’expérience initiatique sous ses formes opératives, aventureuses (chevaleresques), apocalyptiques, ontologiques … sous le couvert des symboles. Les « degrés » n’y sont pas la récompense de la soumission, de la flatterie ou de la réussite d' »examens », mais le parcours normal attestant l’intérêt de l’adepte et de son respect de la règle du jeu (comme celle d’un joueur d’échecs, ni plus ni moins).
Ils ne confèrent aucune « supériorité » illusoire ni apparence d' »autorité » dans le groupe qui n’a d’autre raison d’être que le plaisir d’être ensemble et de « jouer dans la même pièce »..
« Partout c’est un remarquable terrain de jeu où se déploient le rêve, l’imaginaire, le ludibrium, sans esprit de sérieux mais avec gravité. On y vit l’expérience initiatique sous ses formes opératives, aventureuses (chevaleresques), apocalyptiques, ontologiques … sous le couvert des symboles. Les « degrés » n’y sont pas la récompense de la soumission, de la flatterie ou de la réussite d’ »examens », mais le parcours normal attestant l’intérêt de l’adepte et de son respect de la règle du jeu (comme celle d’un joueur d’échecs, ni plus ni moins). »
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C’est une très belle description de ce que vivent aussi en France, je crois, l’écrasante majorité des Soeurs et Frêres que je connais qui se sont embarqués dans cette aventure…
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Il ne faut pas accorder trop de crédit aux « epigones ». Tu serais surpris, mon Frère de voir que certain(es) de ceux ou celles qui vitupèrent les plus fort n’ont plus mis les pieds en loge parfois depuis des années… voire ont perdu un procès contre leur ancienne obédience…
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Et c’est un peu le problème des blogs, même de Hiram.be qui est certainement un des plus fréquentable, d’offrir un miroir déformant de la réalité en mettant l’accent sur des epiphénomènes, qui sont ensuite commentés à tout va, et pas forcément avec bienveillance ni honnêteté par des gens qui se sont mis en marge, pour de multiples raisons, de notre ordre… le Maçon heureux ne fait pas de bruit sur la toile…
En effet. dans notre cas particulier, nous travaillons au travers du SC de GB, structuré REAA et sans les accès clannesques que l’on constate en France. Une qualité et application dans les cérémonies que je n’ai jamais rencontré en France. Une cérémonie est préparée des semaines avant, répétée. Mais là aussi malgré ce sérieux, tout est souriant, orienté vers le plaisir et l’enrichissement et non pour « marquer le terrain ».
Je ne reproche évidemment à personne de n’être jamais sorti (maçonniquement !) de ses frontières. J’ai eu la chance de pouvoir le faire. C’est tout !
J’ai rencontré ainsi bien des dignitaires, « hauts-gradés » couverts de titres divers, et autant de maçons de base sans autre désir que celui de se faire plaisir « en compagnie de ses frères ». Nulle part je n’ai rencontré (je parle des pays nordiques, baltiques ou anglo-saxons de part et d’autre de l’étang) ce soi-disant « sentiment de supériorité », cette morgue, voire ce mépris, dont tant de mécontents font part sur les blogs.
Je vois que ce sujet declenche des passions …. presque autant que les agissements des obédiences.
Nous ne sommes pas à couvert donc nous sommes tous « profanes », quelques soient les pretentions de chacun … ce qui ne nous empeche pas de nous comporter en Franc-maçons et donc éviter ces invectives (quand ce n’est calomnies) à la personne, discours où on « démaconniserait » sur forum au gré des humeurs et contrariétés … éviter aussi des discours pontifiants ou suffisants où on s’arroge des qaulités diverses …
Alors que dire dans ce cadre si ce n’est mon ressenti, tout à fait partial, evidemment.
J’ai passé de nombreuses années dans les rites français et emulation et je suis, comme tous, conditionné favorablement par mon rite de naissance. Par fraternité, j’ai aussi participé pendant des années dans une loge REAA.
Pour les grades au delà du grade de maître je suis essentielemet dans la demarche « Rite moderne » mais très visiteur REAA.
Sur cette expérience partielle mes impressions :
Le REAA est un rite particulier à plusieurs titres :
– une foison de récits, concepts plus ou moins cohérents et qui touchent des sujets annexes : alchimie, hermétisme, foi.
– beaucoup de dispersion rituelle entre differents inventeurs qui ont eu plus ou moins de succès.
– très « français » … c’est loin de la maçonnerie internationale.
– un décorum spectaculaire.
– et … là ca va soulever des reactions, une attitude dogmatique, suffisante, sectaire, exclusive de beaucoup de « hauts gradés » REAA qui voient ce REAA comme la seule voie de salut. C’est fort dommage et contraire aux enseignements clamés où l’humilité et le travail discret doivent être la règle.
– sur le plan du contenu initiatique FM, rien de très différent du rite modern, simplement un « état d’esprit ».
– Le dit rite étant très foisonnant (Grade de perfection et chapitre) il demande un enorme travail pour des cérémonies réussies. Je n’en ai pas vu beaucoup (en France), en particulier le 18e …
Un des dangers est un peu comme pour les obediences que ca serve des ambitions, des derives profanes ou religieuses.
De mon expérience il vaut mieux que ces juridictions soient détachées des loges bleues.
Mais ce n’est que mon experience … trsès criticable.
@ Désap (57+64+69):
Pourquoi répondre sérieusement quand j’ironise?
Pourquoi prendre au pied de la lettre, au 1er degré, quand je suis dans la dérision, voire l’autodérision?
J’ai très bien « saisi » (sic) ce que tu veux nous dire, mais si je veux faire du Désap, je peux te retourner que tu n’as pas vraiment saisi le sens de mon intervention.
A ce petit jeu là, on est mal barré. Et on n’est pas près de se tenir par la barbichette!
– – –
Quand je te dis que je maçonne au R.E.A.A. depuis mon éclosion maçonnique, c’est que c’est la stricte vérité.
Et je n’aurais pas le droit de m’amuser de tes propos quand tu prétends que la maçonnerie trépasse là où passe le R.E.A.A.?
Et relis moi bien: à aucun moment je ne défends ce que tu qualifies de « Hauts Grades » car je n’utilise ce mot quasiment jamais, ni celui d’ateliers supérieurs.
Je ne suis pas de ceux à qui tu peux le reprocher car pour moi la Franc-Maçonnerie est celle que l’on vit quel que soit le type d’atelier où on le vit.
Cela va même plus loin, je ne parle jamais de grades autres que les trois premiers lorsque je suis en bleu. J’estime qu’on n’est pas là pour faire étalage d’une expérience maçonnique différente avec des frères qui pourraient éventuellement estimer qu’on « se la pète » puisque eux pourraient ne pas y être.
Ce que je voulais essayer de te faire comprendre, peut-être de manière trop subtile, c’est que mon « vécu » maçonnique étant exclusivement celui du R.E.A.A. je ne vois pas pourquoi je serai un franc-maçon ou dévoyé, ou de seconde zone, à n’avoir pratiqué que ce seul rite.
Car c’est exactement ce qu’on peut comprendre lorsqu’on parle d’une maçonnerie trépassant au contact du R.E.A.A.
Et ne me dis pas là que j’ai mal compris, ou que j’ai mal saisi!
– – –
Et je ne suis pas de ceux qui font du R.E.A.A. une fin (cf. ton 69), loin de là.
Car en plus, je crois que tu confonds plusieurs choses, les instances encadrantes (obédiences, suprêmes conseils, grands collèges machins) très parisiennes, rue Cadet pour ma et mes boutiques, et les frangins eux-mêmes dans leur vécu propre, dans leurs ateliers.
Alors oui, quand on n’est plus en bleu, les couleurs de tabliers changent, les gants parfois aussi, les appellations de grade aussi, et quelques autres nuances peuvent apparaître ici où là, comportementales, rituelles, etc….
Mais nous sommes toujours des frères et des soeurs.
Et tous issus de loges bleues, et tous continuant à y travailler encore.
Donc pas de conclusion hâtive sur les uns et les autres, je parle des frères et soeurs fréquentant les ateliers régulièrement.
Et je ne crois pas qu’on puisse dire que tel frère est revêtu de toutes les qualités lorsqu’il est en bleu et qu’ensuite, le même, est un vilain prétentieux, arriviste parce qu’il ose en parallèle fréquenter d’autres types d’ateliers.
On n’est pas vertueux sur la rive bleue et pervers sur les rives colorées d’en face.
Le vertueux l’est partout, et hélas le pervers également.
– – –
Une petite anecdote militaire pour illustrer et ne pas se prendre au sérieux (car MTCF Désap c’est très important de ne pas se prendre au sérieux):
– Un antimilitariste s’insurge devant un colonel: « Les militaires c’est tous des cons ».
– réponse du colonel: « Tout à fait d’accord, ils sont exclusivement recrutés parmi les civils ».
Je veux dire par là que tous les « Hauts Grades » (Désap et d’autres dixit) proviennent tous des loges bleues.
Donc attention aux insultes boomerang….
– – –
De toute façon, j’ai du mal à comprendre tes interventions ici.
Ici nous réagissons à ce qui est une querelle, une diatribe, un échange un peu viril, un peu musclé, (et pourtant ce n’est pas du rugby) proprement interne au G.O.D.F. et mettant en cause cette obédience en tant que telle, et l’une de ses structures internes, le G.C.R.E., et plus exactement à travers les dirigeants respectifs de chacune d’entre-elles.
Ta maison actuelle c’est, sauf erreur, la GL-AMF. Ce n’est pas le G.O.D.F.
Et tu auras beau chercher partout sur le site d’Hiram, je suis de ceux qui, quand il y a des scènes de ménage dans une autre obédience que la mienne, la tienne par exemple, ou les autres, G.L.N.F., G.L.D.F., j’en passe et des meilleures, ne m’en mêle pas.
Si ça ne se passe pas dans ma maison, j’ai la courtoisie de ne pas m’immiscer, ni de m’insérer dans les affaires intérieures du pays voisin. Pour moi c’est une courtoisie élémentaire.
Mais à part ça, il m’arrive parfois d’être d’accord avec toi.
70 – Tu peux vérifier, à aucun moment je ne parle du GODF ou du GCRE, pas même indirectement.
@ Désap (76):
cf. ton message n°39, 5ème phrase.
70- Lazare-Lag
Bravo pour ta réponse pleine de tact à notre ami Désap. et pour ta sagesse/scènes de ménage dans les obédiences. J’espère que certains sur ce site pourront s’en inspirer et notamment ceux qui ont été exclus des obédiences sur lesquelles ils ne cessent de cracher.
J’invite chacun à lire et méditer le commentaire de SEDETIAM n°49.
Espérant ne pas me tromper, il me semble bien que cet intervenant est un profane, tout du moins d’un point de vue maçonnique.
J’ai rarement lu réflexion initiatique si juste, un comble !
Si SEDETIAM est un profane, il a une remarquable connaissance des concepts maçonniques… Il faut l’initier d’urgence.
Bonsoir ça a l air bien compliqué tout ça. Je suis profane et je m intéressé à la fm et à la maçonnologie comme ça en sachant que je ne serais jamais initiée je pense. Je prefere le reaa et le grand Orient. On parle. On parle. En étant très technique mais pour moi la fm est avant tout une expérience ésotérique avec une dimension humaine pas un déballage de termes et de connaissances… Bonne soirée à vous… Une profane
58 – Non, il n’y a pas de dimension humaine en maçonnerie, c’est justement un point essentiel qui échappe aux pratiquants des « hauts grades » parce que leurs fondations sont bibliques, le livre spirituel le plus humain qui n’ait jamais été écrit, également parce qu’ils travaillent les trois grades aux travers de ce prisme qui les fausse.
L’Art consiste à se détacher totalement de la condition humaine, et notamment du temps, de sorte d’échapper à toute contingence, facteur d’illusion.
C’est le principe alchimique d’acquisition de la pierre philosophale, à mettre en perspective avec les trois grades maçonniques :
Première acquisition : 2/3 jugement humain, 1/3 réflexion
Seconde acquisition : jugement humain et réflexion égaux
Troisième acquisition : réflexion
La réflexion se manifeste au travers de l’intuition qui est de l’ordre de l’instinct, elle est sanctionnée par le rituel de sorte de ne pas tomber dans la fantasmagorie et l’intellect n’a plus d’autre fonction que de la rendre intelligible.
Désap nous dit (en sa parabole 39):
« Partout, sans exception, où le REAA passe la maçonnerie trépasse ».
– – –
Diantre! Palsambleu! Fichtre!
J’ai comme une grosse inquiétude, comme une subite bouffée d’angoisse. Vite de l’air!
Depuis quelques dix-huit années je maçonne R.E.A.A., je planche R.E.A.A., j’officie R.E.A.A., je respire R.E.A.A.
Et ce au G.O.D.F., en bleu comme en quelque atelier un peu à côté, ou un peu plus loin.
Les symptômes sont-ils graves, Docteur?
Suis-je atteint de Coreaanavirus?
Et je ne le savais pas!
Si la maçonnerie bouffie de pustules, purulente de REAA est appelée à trépasser, qu’en est-il du franc-maçon également atteint?
Sa fin est-elle programmée en la Baie des Trépassés?
– – –
Ce rite serait, selon Désap, trop biblique, trop christique, en matière de références, mais pas en matière de compréhension du texte, laquelle compréhension serait bien trop affranchie, bien trop affaiblie, bien trop allégée de son interprétation religieuse.
Parler des Ecritures sans parler des Ecritures.
Les vider de leur sens propre et de leur signification. Où allons-nous?
Ma fin est-elle programmée par l’Abbé des Trépassés?
– – –
Désap rajoute: » Cet ensemble d’approximations n’est aucunement en mesure de favoriser l’équilibre de l’intellect ».
Nous y voilà, maintenant j’en perds l’équilibre, à la condition d’être détenteur d’un intellect.
Mais peut-être suis-je bien présomptueux.
Après tout, si les frères me reconnaissent comme tel, il n’est nullement dit qu’ils me reconnaissent comme possédant un intellect?
Auquel cas je suis peut-être sauvé: pas d’intellect, pas de déséquilibre!
Aux innocents…
55 – Il semble que tu n’aies pas vraiment saisi ce que je dit au sujet du rapport entre le REAA et les Écritures.
Je te laisse également défendre ses Hauts « Grades », comme si cela pouvait un instant être le cas.
C’est un trait commun de ses adeptes, cette identification au rite qui constitue bien le problème qu’il pose, c’est à dire l’exact inverse des principes maçonniques élémentaires.
Dans ton post 39, on voit bien que ta « connaissance » du rite est uniquement livresque, tu t’es forgé une opinion intellectuelle mais celle ci est de toute évidence totalement déconnectée d’un « vécu » du rite.
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« c’est à dire l’exact inverse des principes maçonniques élémentaires », y compris en loge symbolique !
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La bible n’est qu’un support choisi pour son universalité… dans la culture occidentale du XVIII ème siècle…
59 – Non, j’ai regardé des films.
La bible, un support choisi pour son universalité : merci de confirmer ce que je dis, vous faites de la religion hors des clous des églises.
Et puis en loge on ne vit pas le rite, n’est-ce pas, on le travaille.
Le vécu c’est tout autre chose et ça ne se passe pas en loge, c’est ce que Guénon nomme l’initiation effective ou réelle.
61-Désap
« Et puis en Loge on ne vit pas le rite, on le travaille. »
C’est la meilleure celle la ! Tu dois certainement parti de ceux qui ne font de la FM que via internet ! En réalité plus on travaille le rite mieux on le vit en Loge ! Ne pas confondre !!!
57- Permets-moi de te dire qu’affirmer que le REAA dans ses degrés de Perfection est contraire aux principes maçonniques, c’est, soit de la provocation gratuite, soit du grand n’importe quoi. Je crois que tu parles sans savoir, et c’est dommage.
57 – Je rappelle ma phrase, qui ne concerne pas les degrés du REAA mais ceux qui les pratiquent :
« C’est un trait commun de ses adeptes, cette identification au rite qui constitue bien le problème qu’il pose, c’est à dire l’exact inverse des principes maçonniques élémentaires. »
En d’autres termes, s’identifier au rite est ridicule, c’est comme se prendre pour une équerre par exemple, ou un compas.
Tu racontes effectivement vraiment n’importe quoi… soit tu fais de la provocation pour que nous réagissions en argumentant sur des éléments concrets, ce qui nous obligerait à trahir nos serments, ce que nous ne ferons évidemment pas. Soit tu t’es perdu dans un syncrétisme de lectures diverses et ésotérique qui n’étant pas contrebalancés par un vécu (j’y tiens), qui plus est partagé, du rite en atelier te fais perdre de vue l’essentiel…
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Tu sais quel est le maître mot dans une progression initiatique au REAA : l’amour !
Zut j’aurais dû mettre un A majuscule à Amour !
67 – 🙂 🙂 j’aimerais bien que tu me donnes ta signification de mot « amour ».
D’un point de vue métaphysique c ‘est une toute autre signification que celle religieuse …
D’autre part, soit tu ne me comprends pas, soit tu noies le poisson.
J’entends par ma fameuse phrase que vous défendez, toi tout particulièrement, le REAA comme s’il était une fin en lui-même.
Or c’est un rite, c’est à dire un outils.
Il n’a d’autre finalité que lui-même. S’identifier à un rite, en prendre la défense comme s’il en allait de soi-même, ce n’est rien d’autre que s’enfermer dans un savoir.
Si l’on n’y prend pas garde, si l’on fait du REAA une fin, cela mène à un savoir qui, par définition, ne peut qu’être subjectif. Ne dit-on pas que le 33è est la fin du parcours ? Malheureusement c’est le début, on se situe à la fin de la cérémonie d’élévation ; mais cela vous ne voulez absolument pas l’entendre et vous écoutez des mamamouchis qui finissent par vous décevoir, comme Graesel …
C’est la connaissance qu’il s’agit acquérir, pas un savoir.
Le premier à avoir inscrit l’initiation dans le savoir c’est Akhenaton.
C’était tellement au raz des pâquerettes pour les scribes que dès qu’il a disparu sa religion a été effacée et les Egyptiens sont revenus à l’initiation.
Et aujourd’hui il faudrait que l’on considère universelle sa relique, la bible.
Sans moi, et vous passez à coté de quelque chose à ne rien voir d’antérieur et qui a pour propriété d’être bien réellement universel, parce qu’il n’y a pas de dogme, pas même l’affirmation de la réalité d’un Principe. L’idée est que c’est le travail qui mène à l’évidence du Principe et, par le fait, sa réalité apparait tout autre que sa description biblique, infiniment différente et vaste.
Oui, je pense que si la maçonnerie est essentiellement une démarche individuelle, elle ne peut fonctionner qu’à travers un collectif.
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Ce collectif c’est d’abord la loge et j’y ai toujours pris des responsabilités, mes responsabilités, même quand cela a pu être pesant… puis, au delà, c’est ceux avec qui je partage la « méthode », et cette méthode, actuellement, c’est le REAA, mais cela aurait très bien pu être le RER par exemple.
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Penser que je puisse confondre la fin et les moyens c’est la preuve que tu ne lis pas les gens que tu apostrophent ou que tu es incapable de les comprendre.
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Quand à discuter avec toi de ce que j’entends par « Amour », je n’en ai ni le courage ni l’envie, cela relève de l’intimité de « l’âme » et je sais que je ne percerai de toute façon pas la carapace de rumination autiste, intellectualisante et totalement dénuée d’empathie que tu manifestes presque à chaque fois que tu t’arroges le droit de sermonner ceux pour qui le mot de loyauté à un sens.
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Je n’intervenais quasiment plus ici, tu l’as peut-être remarqué, et encore moins en mode polémique, je crois que je vais revenir à cette saine habitude, merci de me remettre dans le juste et bon vent !
Démissionnaire au bout de 10 ans d’ une Loge « bleue » avant d’être éventuellement appelé ( par qui ? Sur quels critères ? ) J’ ai rapidement du me rendre à l’évidence : les « petites loges » ( comme disait la compagne d’un F qui travaillait sa planche de passage au 30 ème degré ) sont chacune à leur niveau entre les mains des pseudo HH GG même si au niveau national l’obedience résiste à leur emprise.
@ Chimère,
« Cela ne se blâme pas car, là encore, c’est simplement humain. »
Quel que soit le sujet ou l’objet « cela » se blame car, si l’abandon des métaux est l’apanage du Franc-maçon avant que de tendre à sacraliser son « Oeuvre », nul ne l’oblige à les récupérer, passé minuit plein et ce serait même l’inverse puisqu’il est supposé ne pas aspirer au repos: donc, quel que soit le « monde » que ses pieds viendraient à fouler. Reste que, s’agissant de fraternité, la forme qui devrait lui seoir est à employer.
Ma perception étant que, une fois passé la porte basse en sortant du cabinet de réflexion, rien ne devrait plus être « simplement humain »: telle est d’ailleurs l’un des aspects du cheminement et l’objet de la maîtrise; non?
Concordat du 5 décembre 1804 :
Je cite : … »le F:. Chalan, orateur, a fait au nom de tous la profession de foi des maçons envers le gouvernement et son Glorieux Chef.
… par un mouvement spontané, l’atelier a manifesté par un applaudissement spontané, la reconnaissance et le respect du GODF pour Napoleon le Grand… les FF Kellermann et Massena seraient priés de rendre les organe et les garant auprès de Sa majesté Impériale et de ses augustes frères, en leur rappelant l’espoir de les voir présider l’ordre…
source : https://www.fm-fr.org/francais/rites/rite-ecossais-ancien-accepte/concordat-du-5-decembre-1804
Je ne pense pas être excessif en parlant d’une mise sous tutelle qui a été décider surement à juste titre compte tenu de l’époque.
Cette histoire appartient à une époque et fait parti de de la franc Maçonnerie Française.
Ce que nous vivons, en revanche est notre histoire, à nous de nous en emparer pour la faire évoluer aux usages actuel dans la société. Tout va trop vite disent les plus pessimistes qui oublient qu’ils s’extasient devant un nouveau né qu’ils trouvent toujours plus éveillé au fil des générations.
Alors peut on continuer à initier des jeunes qui démissionnent avant la maitrise et accepter que notre société devient vieillissante ?
Peut on continuer à payer des cotisations pour les grades après la maitrise sans jamais avoir un comte rendu sur la tenue des comptes des juridictions ? je les suppose bien tenue, mais nous sommes au XXIème siècle et les loi d’associations existe depuis 1901 qui impose des règles de fonctionnement (https://www.associations.gouv.fr/119-comptabilite-association.html).
Napoleon était mort depuis un certain nombre d’années et la société à fait quelques progrès et était au seuil de la loi de sur laïcité.
Le terme de patente est d’un archaïsme révoltant, Si la transmission des grades symboliques doit demeurer dans le cadre
d’une obédience représentative d’une communauté a penser (et pas de penser), l’approfondissement récursif des grades suivant n’imposent aucune structure et devraient se pratiquer librement.
Lorsque les différentes chapelles (juridictions) deviennent suffisamment fortes pour déstabiliser l’exécutif en place qui a été élu selon les règles de la démocratie alors il n’y plus d’autre choix que de les interdire. Concernant le suprême conseil, les élections se décident uniquement au plus haut niveau et les FF suivent que ça leur plaise ou pas.
Cette organisation pyramidale entretenue par le GODF, surement par habitude, interagis lorsqu’elle n’interfère pas à tous les niveaux initiatiques et administratifs.
Concernant l’annulation du convent, il faut reconnaitre que demander l’avis des loges étaient la meilleure option. Même si le cadre juridique n’est pas respecté peu importe car le résultat à montrer une écrasante majorité de contre.
Lorsque la majorité décide l’intendance juridique doit s’adapter.
Je tiens à rectifier une erreur importante dans ce texte.
Chimère a écrit : « Peut on continuer à payer des cotisations pour les grades après la maitrise sans jamais avoir un comte rendu sur la tenue des comptes des juridictions ? »
C’est semble-t-il vrai pour le REAA, et peut-être le RER, Memphis-Misraïm et York, mais le GCG – RF propose chaque année au vote, lors du Congrès des Chapitres (d’une structure proche d’un Convent) l’intégralité des ses comptes.
Les dissimulations des uns ne sont pas à généraliser systématiquement aux autres.
Depuis plusieurs années il en est de même au GCRE. Le rapport moral et les comptes sont présentés chaque années à l’assemblée générale de l’AMHG (l’association qui sert de support « profane » au GCRE) qui rassemble les responsables des secteurs.
Pour être complet, il faut ajouter que les responsables de secteur sont adoubés par le GCRE après un vote des Pdts d’ateliers dudit secteur.
On ne peut donc dire que la transparence démocratique des comptes de l’association AMHG est strictement assurée : le F lambda du 4e degré n’est absolument pas représenté par un Pdt de secteur pour qui il n’a jamais voté.
Un peu de démocratie ferait sans doute du bien à une institution qui vieillit mal et qui prête le flanc à la critique face au risques de dérive d’un pouvoir autocratique sans contrôle institué.
Le dérapage a bien eu lieu…i
N’est-il pas temps de se reprendre et d’instiller du collectif dans ce désordre qui fait très largement honte aux FF des hauts grades face aux questions du moment d’une toute autre portée.
Le rite initial fondateur de la FM est à 2 puis 3 degrés. Les side degrees sont des ajouts accessoires. Les autres rites, pour la plupart d’inspiration française, n’apportent rien d’autre qu’un méli-mélo plus ou moins théâtrale et il faut une bonne dose de mauvaise foi pour les interpréter philosophiquement. Sans compter que, à part le RER, la plupart des degrés ne sont pas vécus. Globalement c’est une escroquerie intellectuelle qui n’a que l’intérêt d’introduire une hiérarchie malsaine. Et il y aurait bien d’autres choses à prendre avec des.pincettes. Cela n’empêche pas que l’on peut trouver dans la fréquentation des HG une vraie Fraternité mais pour beaucoup au prix de fonctionner avec des « oreilles canard ». Ne serait il pas temps de créer un nouveau rite à 3 degrés (et pas ce rite Groussier qui n’est qu’une parodie) qui soit en concordance avec l’universalisme, la liberté de conscience, le refus du ségrégationniste machiste et l’authenticité philosophique ?
Tous les rites sont « à 3 degrés » pourquoi en créer des nouveaux ?
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Les degrés supplémentaires ont toujours été optionnels, ceux qui les prennent pour une « escroquerie » n’ont jamais été obligé de les aborder, ce qui demande du temps, du « travail » et une certaine disponibilité et disposition intellectuelle, c’est sûr…
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Par expérience, il est assez commun que ceux qui les critiquent le plus sont aussi ceux auxquels il n’ont jamais été proposé, parfois à leur grand dam… mais souvent pour d’excellentes raisons… il y a bien sûr aussi ceux qui y sont venus mais qui n’ont rien compris… notamment pour ce qui concerne les paradigmes bibliques.
Il eut été fort étonnant de ne pas se faire traiter d’inculte et d’imbécile par un maître secret inévitablement zélé.
C’est fou ce que ces gens-là sont prévisibles et à quel point la maîtrise maçonnique leur échappe.
🙂
Tiens, tu t’es senti concerné par mon commentaire… comme c’est étrange…
Ceci dit on peut être dans l’incapacité de comprendre sans être un inculte ni un imbécile, et, à propos, le zèle c’est nettement après le MS…
Desap, la GLDF n’est pas la seule à travailler au REAA! au DROIT HUMAIN, le REAA est constitutionnel, il a été choisi par Georges Martin parce qu’il le considérait « universel » ( je cite notre fondateur). Nous avons été décriés et traités de tout au début du XX° siècle, parce que GMartin avait « adapté le REAA à la mixité » de l’Ordre naissant: ça, c’est pour l’histoire.
Le REAA n’est pas trop ci ou trop ça, si tu y vas par là, on peut en dire autant de tous les autres. les rituels ne détiennent aucune vérité, ils exposent des mythes et des sagesses qui traversent les époques, ils sont pleins d’influences, de toutes sortes.
On ne demande à personne d’adhérer aux philosophies, ou aux religions qui les ont sous-tendues, c’est à chacun de prendre dedans (ou pas) ce qui lui convient pour assurer sa ligne de vie et de conduite. C’est tout.
Quand ça « déconne », c’est TOUJOURS un problème de personnes, hommes ou femmes qui ne savent pas se tenir, et qui outrepassent leurs prérogatives parce qu’ils portent des sautoirs que les autres n’ont pas, et qui ne sont que temporaires. Certains ont oublié qu’ils étaient des FF comme les 50 000 autres.
Soyons clair les patentes étaient un privilège Royal. Tout cela est juridiquement périmé. Tous nos rituels sont du domaine public et il n’est pas besoin d’autorisation pour s’en servir. Le retrait de patente est un archaïsme sans aucune valeur juridique morale
A ce compte là, il suffit d’aller sur un site marchant pour de commander des décors, d’imprimer des rituels et de se faire passer pour ce qu’on n’est pas en s’instaurant Grand Maître d’une cabine téléhonique.
Les patentes ne sont pas des survivances. Elles confèrent la reconnaissance nécessaire pour pouvoir s’assembler dans les formes accoutumées.
Désolé pour les fautes.
« marchand », « téléphonique »
Tout à fait d’accord.
Les patentes sont en quelque sorte comme les licences sportives pour la pratique officielle des sports : on peut jouer au foot dans la cour de récré, mais on ne peut être reconnu que par la possession d’une licence.
Alors, on peut tout à fait « jouer au FM » en achetant des décors et en imprimant des rituels, mais la patente est indispensable pour être « reconnu Franc-Maçon », comme il est rappelé à l’ouverture des travaux en Loge.
Partout, sans exception, où le REAA passe la maçonnerie trépasse.
Il n’y a guère que la GLDF qui arrive à le contenir, mais à quel prix.
Elle ne compte plus les tentatives de sa prise de contrôle par le SCDF.
A la GL-AMF, cela a été exactement pareil, le SCPLF a tenté de prendre son contrôle jusqu’à risquer son explosion, ça s’est joué à un cheveux.
Quand cela atteint le GODF, où il me semble que la démocratie est cultivée comme valeur fondamentale, ce n’est plus un problème d’hommes mais un problème endémique au rite.
Ce rite est trop biblique, il entretien l’idée d’une compréhension véritable du texte et indépendante de son interprétation religieuse, ce qui est un non-sens absolu eu égard à la notion de Révélation de laquelle les Ecritures ne peuvent être séparées sauf à les vider de leur contenu et de toute leur signification.
Une connaissance approfondie incluant celle du Judaïsme, exclusivement historiques pour préserver un jugement objectif, de la naissance du Christianisme et des raisons objectives et uniquement politiques de son adoption par un Empire Romain miné par la guerre des Empereurs, et de ce qu’il restera de cet Empire un siècle plus tard, c’est à dire rien sauf une démolition méthodique de toute la civilisation greco-latine par de pseudos intellectuels à l’esprit gangréné par les croyances, la superstition et la peur d’un « Dieu » violent et désespérément humain et de toutes les passions qui l’animent, cette connaissance ne peut qu’inciter à la plus grande prudence vis à vis notamment d’un Nouveau Testament qui promet la Gloire à ses fidèles et la destruction de ceux qui le contestent par ses mêmes fidèles. Ne serait-ce que cela, cette délégation de justice divine à des mortels, doit être médité et l’on en percevra toute la dimension fanatique. Il y a une incompatibilité fondamentale entre la Bible et la maçonnerie.
Outre ce qui ne peut qu’être qualifié de délire et qui tient à l’Ordre du Temple, Le rite fait état de considérations alchimiques très mal maitrisées et puisées dans la fantasmagorie occultiste des XVIIIè et XIXè.
Cet ensemble d’approximations n’est aucunement en mesure de favoriser l’équilibre de l’intellect. Il ne peut que favoriser l’émergence de sentiments de supériorité qui se matérialisent par les bouffées délirantes dont sont l’objet les Commandeurs et leur collège auxquelles nous assistons régulièrement.
A la lecture du texte du Grand Commandeur du GCREAA , une seule question se pose : est-ce jacques oréfice , grand commandeur qui est le Docteur Jekyll et jacques oréfice , maître dans une loge bleue qui est mister Hyde, ou l’inverse ?
Quelle que soit la réponse , le texte du Grand Commandeur nie l’évidence .
Certains réclament d’avoir tous les éléments du dossier pour se faire une opinion . Ceux-là oublient que nous sommes dans un système de démocratie représentative . Je sais bien que , dans le monde profane, celle-ci est mise à mal , comme vient de le prouver les dernières élections municipales mais , au GOODF , le Conseil de l’Ordre est élu . Il a pris , à une large majorité , la grave décision de suspendre la convention qui lie l’obédience à la juridiction des hauts grades de REAA . Sauf à penser que les conseillers de l’Ordre sont des irresponsables , s’ils ont pris cette décision , c’est qu’il doit y avoir des raisons , quoi qu’en dise le Grand Commandeur . Jusqu’à plus ample informé , les instances du GODF existent et fonctionnent , que cela plaise ou pas .
J’aimerai bien que le GODF s’intéresse au même titre à une autre patente qu’il a accordé à une autre obédience. Car, si au GODF, il y a débat salutaire entre le SGM et le TPSGC, imaginez ce que peuvent se permettre les HG du REAA quand un SGM ne peut rien refuser au SGC ? l’obédience devient le meilleur premier moyen de faire disparaître un membre récalcitrant et mettre les autres dans une position inévitable de soumission.
Reconnaissons l’intégralité de la transmission sur les trois premiers degrés,
Renouvelons massivement et tous horizons confondus l’étanchéité entre le bleu et les autres couleurs qui n’en sont qu’un re-visite,
Mettons tout notre engagement à défendre la liberté de conscience individuelle, quelques soient les grades dont aucun ne demande quelconque inféodation à une « Cause » incarné par un bipède.
Car il me semble que tout nous invite dans notre ordre, du premier instant dans la chaîne d’union, au dernier jour de nos jours, à nous « bien » (nous) regarder dans le miroir de la Vie.
Je conclurai ici avec Baudelaire : « Toi, mon semblable, mon frère. Toi l’insensé qui croit que je ne suis pas toi »
Bien à Vous tous,
Selon moi, les deux protagonistes n’ont plus leur place là où ils sont, qu’ils retournent sur les colonnes… et qu’ils mettent en pratique la vertu de l’humilité…. qualité essentielle du maçon.
Bonjour à tous,
j’ai lu plusieurs fois ici que c’est le GO qui accorde ses patentes au Suprême Conseil, ai-je bien lu ?
.
De quelle patente il s’agit, je ne vois pas trop la logique, comment une obédience qui ne connait que trois grades pourrait-il conférer une patente pour des grades supérieurs ? Des accords entre juridictions différentes je veux bien, mais une patente de 33 c’est le mode à l’envers…
.
merci pour vos explications
.
A+
33- N’as-tu pas remarqué depuis longtemps, que le GODF pense qu’il est détenteur de toutes les patentes possibles et imaginables, et qu’il les distribue selon son bon-vouloir?
Bonjour Lanterne,
Je n’ai pas de réponse précise à t’apporter. Juste un sentiment. De 1946 au réveil des Ordres de Sagesse à la fin des années 90, le Grand Collège des Rites n’avait de collégial que le nom. Il était à 100% l’expression du REAA. Il était devenu une superstructure ou, plutôt, une structure dans la structure de plus en plus contestée parce que beaucoup de frères lui reprochaient, à tort ou à raison, des cooptations fondées sur des allégeances personnelles. Attention ! Je ne discute pas les hauts grades écossais en soi mais l’usage dévoyé que l’on peut faire d’un système. En effet, les grades, les sautoirs, les rubans, les dignités, etc., ont toujours impressionné les esprits faibles. Ils permettent parfois de se ménager des soutiens, des briser des oppositions, d’arracher des silences en échange d’un peu de grimpette. Il n’y a pas de système idéal, qu’il soit pyramidal, horizontal, transversal, etc. S’il y a des imbéciles à tous les étages, si en plus on leur confie des responsabilités, le risque est d’avoir un système d’imbéciles. On a cru pouvoir mettre un coup d’arrêt à cette situation en renouant avec la diversité du patrimoine rituellique. On a ainsi réveillé des juridictions. On en a créé. Comme à la Samaritaine, on trouve désormais de tout souché sur le Grand Orient : écossais ancien et accepté, français, écossais rectifié, égyptien, side-degrees. On est passé d’une superstructure à des superstructures. On a créé des baronnies qui se tirent la bourre et dont le GODF prétend être l’arbitre. A titre personnel, j’ai quitté le Grand Chapitre parce que je me suis rendu compte que c’était assez bordélique (ça s’est peut-être amélioré depuis). Dans le chapitre où j’étais, j’avais le sentiment de travailler moins bien qu’au bleu. Au plan national, j’entendais le Très Sage et Parfait Grand Vénérable dire que le rite français était « un rite républicain » (ce qui est assez cocasse quand on travaille au 1783, mais passons). Bref, mon expérience n’a pas été folichonne sur les régions. Je suis cependant heureux de savoir que d’autres, au contraire, s’y plaisent. Comme je l’ai dit, il n’y a pas de système optimal. La réalité, c’est que les structures maçonniques sont ce que les maçons en font. Après, à chacun selon ses oeuvres.
Relire les statuts du GO : Le GODF est une fédération de Loges et une fédération de rite.
Il est détenteur des « patentes » des rites dont il a historiquement hérité
Pour faire bref :
Le GODF administre les 3 grades des Loges Bleues quelque soit le rite adopté par celle-ci.
Il confie la suite des grades à des FF constitués en Juridiction :
Le GCRE pour le REAA avec la patente qui lui autorise l’administration des grades écossais Anciens Acceptés du 4 au 33
Le Grand Chapitre Général pour le rite français
Le Grand Prieuré pour le rite écossais rectifié
ET trois autres encore tous visibles sur le site WEB du GO
Obligation pour les membres de ces juridictions d’être d’abord membre d’une Loge Bleue.
Ces juridictions sont autonomes mais pas indépendantes.
Elles se doivent donc de respecter les directives du GO dans son administration des locaux, par exemple.
Le GM est désigné responsable d’établissement,. A ce titre, il est responsable pénalement des manquement à la loi. En ces temps de pandémie, il est important de le savoir.
Des FF se sont élévés contre le maintien de la fermeture des temples, du report du Convent et autres « obligations réglementaires », imposée par la Loi profane et non prévues par le RG du GODF.
Ils ont alors fait savoir vertement au Conseil de l’Ordre et à son Président, qu’il était dans l’illégalité dans son respect des lois républicaines…
Voilà la cause du début de la crispation entre le REAA et le GODF
Les survivants jugeront…
NB : Rien de semblable dans les autres Obédiences amies qui ont toute appliqué ce que Notre Conseil de l’Ordre a proposé. Sans opposition violente, semble-t-il….
Bonjour à tous. Membre des deux instances, j’aimerais construire calmement mon opinion.
Savez-vous où l’on peut trouver les courriers reprochés à Jacques Oréfice? Envoyés à qui et quand?
Merci…
Qui sème le vent récolte la tempête…
Pour répondre à Lassey (12): « Et si les 800.000 euros étaient donnés à ceux qui en avaient vraiment besoin ? A défaut d’être réaliste cela serait humaniste, non ? »
« Soyons réalistes demandons l’impossible « . Ernesto Guevara
BBB
Je n’ai aucune opinion à faire valoir sur les « tensions » observées et étalées en place publique. Je n’ai pas les moyens d’en juger contrairement à certains intervenants visiblement mieux informés. Je ne peux qu’exprimer un constat. Je constate donc simplement – et sauf erreur ou omission – que les patentes ont été retirées et que les relations GODF/GCRE ont été suspendues en attendant des jours meilleurs. Il reste à déterminer ce que peut être le paritarisme dans un tel contexte. Autant discuter avec un revolver sur la tempe. Je précise que je ne suis pas membre du GCRE. Je n’appartiens à aucune juridiction de hauts grades (j’ai quitté les ordres de sagesse en 2016). Cependant, l’attitude du Conseil de l’Ordre interroge aussi. Pourquoi une telle (sur)réaction ? Pourquoi pénaliser ainsi l’ensemble des membres du GCRE et tous les ateliers qui en dépendent ? N’y avait-il pas mieux à faire et à décider que des mesures de rétorsion manifestement disproportionnées et vexatoires ? Un peu de dialogue et de finesse ne nuiraient pas.
Mon Tcf tu as raison, pour comprendre, il faut avoir les éléments.
Et, ce qui est dommage, ou heureusement je ne sais pas, très peu de frères connaissent le contenu de tous les messages qui ont circules, les prises de positions que je qualifierais d’incongrues qui ont générés cette réaction selon l’évolution des Evènements il va falloir tout diffuser et là certains ici vont avoir du mal à justifier leurs positions
Soyez la fièvre et évitons de casser le thermomètre. S’il est vrai que cela relève d’une question d’ego, je pense que l’un des concernés à définitivement lever le voile sur la situation en disant qu’il n’y a aucun problème entre le GM. Prenons donc acte de cette affirmation puis cherchons à éviter les affronts inutiles et les spéculations qui n’avancent pas les frères et soeurs que nous sommes.
Si il y a un problème d\’ego celui-ci n\’est en aucun cas répréhensible car il est cultivé et entretenu par le système électif/représentatif tel que décrit dans le règlement général. Nul ne peut nier avoir vécu ou assister à des conflits en lien avec cet état d\’esprit et ce à toutes les strates de la FM qu\’elles soient d\’ordre initiatiques ou administratives.
Dés lors qu\’il y a une rivalité ou une frustration les FF se mettent en avant en tant que personne et plus en tant que vecteur d\’une idée ou d\’un projet. Lorsque cela touche le sommet de la pyramide et les juridictions en plus d\’être navrant ça devient dangereux pour la cohésion de l\’ensemble.
Nous sommes des maçons libres dans des loges libres, les haut grades doivent en devenir l\’exemple.
Notre engagement est celui qui est pris envers le GODF et rien ne doit le supplanter, rien ne doit distinguer les FF.
Il est inconcevable au XXIème siècle qu\’une obédience libérale fondée sur la démocratie entretienne en son sein rue Cadet des systèmes pyramidaux. Les FF appartenant à ces juridictions ne peuvent pas être neutre dans les loges blues et apparement pas non plus au niveau du conseil de l\’ordre. Cela ne se blâme pas car la encore c\’est simplement humain.
Il convient de s\’attaquer au fond du problème et mettre fin à cet archaïsme en autorisant les FF du GO qui le souhaitent poursuivre leur parcours de se réunir librement et en dehors de toute juridiction ou structure.
En réalisant cela les loges pratiquant les hauts grades s\’inscriront bien dans la continuité initiatique et administrative car elles auront les moyen de fonctionner en toute liberté que certain s\’empresserons de qualifier de sauvages auquel il sera facile d\’opposer que nous sommes des maçons vraiment libres dans des loges tout autant libres et par par dessus tout, responsables.
Amener l’homme à s’émanciper n’est il pas le projet de la franc-maçonnerie ?
Etonnant, nous les visiteurs nombreux à la session du Conseil de l’Ordre du GODF avons assisté à la lecture des courriers violents qui mettent en cause le Conseil de l’Ordre et dont certains attaquent personnellement le Grand Maître lui-même et des Conseillers. Le Conseil de l’Ordre a voté à l’unanimité moins une voix:
1 la suspension des relations entre le GODF et le GCDRE
2 le retrait immédiat des patentes du GODF concédées au GCDRE
3 la réunion dans les plus brefs délais d’une réunion paritaire
Etonnant donc, le signataire du courrier continue dans le déni à caractère pathologique, le confinement peut-être à moins qu’un excès subit, inopportun ou bitumé, de plumes…
je reste stupéfait de tous ces commentaires de tous ces événements de tous ces courriers anonymes qui circulent mettant en cause le GM et son conseil de l’ordre.
il va peut être falloir remettre les horloges à l heure
la FM est en pleine déliquescence déconnexion complète de la société
le monde s’écroule des frères et des sœurs des citoyens de notre planète souffrent et vont souffrir
et la seule réaction de certains est de contester une volonté de précaution sanitaire et peut être espérons le une volonté d’aider « l’humanité »
qui peut prétendre de la grande utilité d’un convent? qui peut parler d’un débat à plus de 1300 délégués?
nous sommes devenus le reflet de la société française lourdeur technocratique aucune dimension humaine aucune chaleur humaine dans aucun des documents qui ont circulé le seul ancien GM qui fait référence à cette notion de solidarité est Alain Bauer
qu importe la durée d’un mandat qu’importe la réouverture des temples qui peut prétendre que tout est redevenu normal c est faux peut on prendre un risque compte tenu de la moyenne d âge de nos frères? en cas de réouverture combien de frères ne reprendrons pas le chemin du temple? le monde va t il s arrêter de tourner si des officiers prolongeaient leur mandat? si le convent n avait pas lieu? il est grand temps d’entamer une profonde réforme et une remise en question quant à l’attribution des sommes économisées déjà veiller à la bonne gestion de notre maison et priorité à la solidarité des nos frères et selon que l on hésite pas à faire un gros chèque à une association profane style restaus du cœur ou autres plutôt que rembourser une part de la capitation et simplifions nos modes de fonctionnement pour attribuer les aides faisons confiance aux bureaux des loges et aux délégués régionaux sans être obligé de fournir des tonnes de papiers et de faire des dossiers administratifs qui abîment un peu plus le moral de nos frères déjà dans le besoin et qui ont déjà du mal à demander
Puissent ces événements être déclencheur d’une prise de conscience
Gémissons Gémissons Gémissons Espérons
Merci de ce rappel basique. J’ai commencé au DH mais j’ai du arrêter pour raisons de santé.Ca ne me donne guère envie de refrapper a la porte. Heureusement je connais des F du GODF proche de la base et qui trace un chemin dignement,modestement et avec perseverance et espérance.
Les premiers de corvée…là aussi….
D’autres pensent aux honneurs…de façon peu fraternelle.
Dommage!
Pathétique. Nous sommes tous et avant tout maçons du GODF. Le fils n’existe que par le père.
Depuis de nombreux mois des courriels anonymes, forcément anonymes circulent, mettant gravement en cause la gestion du Grand-Maître et de son Conseil de l’Ordre concernant le report du Convent. Sur le fond et sur la forme ces courriels sont aux antipodes des pratiques maçonnique. Après avoir pris à témoin des anciens grands-maîtres certains n’hésitent pas à faire parler les morts ; Francis Viaud en l’occurrence. C’est dire.
Y a-t-il un lien entre cette véritable tentative de déstabilisation de l’Obédience et la juridiction dirigée par Jacques Oréfice. On peut le penser puisque le Conseil de l’Ordre vient de suspendre la convention qui lie le GCDRE au GODF.
Les dénégations du « Suprême Commandeur du Grand Collège du REAA » n’y changent rien. Le Suprême Grand Commandeur ne se prendrait-il pas un peu trop pour LE Suprême Grand Commandeur. Ne confondrait-il pas la GLDF et le GODF ? Quelques mois après l’élection de Jacques Oréfice, un membre éminent du suprême conseil, le BAF Yves Hivert- Messeca a quitté le suprême conseil et le GODF. On a eu tort de n’y voir que des froissements d’égo. Non, ce qui était en cause, c’était l’autoritarisme et la volonté de puissance de Jacques Oréfice. Aujourd’hui celui-ci nie farouchement qu’il y ait des tensions entre lui et le Conseil de l’Ordre. C’est vraiment prendre les FF et SS pour des imbéciles que de prétendre cela. Pourquoi le Conseil de l’Ordre aurait-il pris cette grave décision de suspension de convention s’il n’y a pas ni divergences ni tensions. Jacques Oréfice n’est pas crédible.
15- Presque toutes les obédiences ont leurs hauts grades, que ce soit en structures séparées ou en continuité.
Le jour où tout le monde ( en bleu, et aussi bien dans les hauts grades) comprendra ce à quoi ces degrés servent: à savoir une meilleure connaissance du Rite pratiqué et de ses messages initiatiques, un véritable perfectionnement personnel, des devoirs accrus, et que chacun doit s’en tenir là, pas à avoir des droits et des exigences supplémentaires, ça ira vraiment mieux! Partout.
Ces histoires entre des FF qui devraient se conduire en FF, s’apparentent, comme le dit justement et élégamment Lazare-Lag (5) à des questions d’ego, – moi, je dirai à des combats de coqs- donnent une très mauvaise image de leurs juridictions respectives et déconsidèrent les degrés au delà du 3°
Dans des circonstances exceptionnelles , le Grand-Maître et le Conseil de l’Ordre ont pris des décisions , elles-mêmes exceptionnelles .
Les mêmes qui vitupérent aujourd’hui contre ces décisions auraient sans doute vitupéré de la même manière si les décisions avaient été autres .
Cette » tension « doit concerner quelques dizaines de personnes au maximum et les raisons invoquées sont certainement un prétexte .
Pendant ce temps 53 850 Frères et soeurs attendent que les travaux reprennent et font confiance à leurs élus et au Grand-Maître .
Oui mes ff vous avez tous votre mot à dire et c’est cela la démocratie Mac..et vous avez bien sûr tous raison chacun dans votre conception des rapports entre le GM et le Tpsgc et selon votre ou vos appartenance. Mais souvenez vous, et je ne l’ai pas lu clairement, que tous les ff des 2 obédiences sont tous membres du godf et obligatoirement pour ceux du Gcre. Alors les ff pas de guérilla mais au contraire des échanges animés mais frat…et productifs. Il y a tant de problèmes et autres dangers à régler dans cette difficile époque
Je vous aime tous sans différence bbbises
Sanglier
@ Sanglier (16):
Je ne comprends pas bien ton commentaire, ou c’est moi qui suis sans l’erreur?
Pourquoi parler ici de 2 obédiences, là où il me semble n’en voir qu’une, le G.O.D.F..
Le Grand Collège des Rites Ecossais, ou Suprême Conseil, ou Juridiction Ecossaise c’est autre chose, me semble-t-il.
Une obédience est une organisation, une structure chaperonnant ou représentant le faîtage de tout ce qui est maçonnique dans l’obédience, et principalement aux 3 premiers grades (apprenti, compagnon, maître), et ce quel que soit le rite pratiqué.
Et à côté nous trouvons des structures couvrant, par rite pratiqué, tout ce qui se rapporte aux ateliers et aux grades au-delà de celui de Maître.
Le domaine de compétence de Jacques Oréfice, nom de l’actuel titulaire, ne saurait être celui des rites français ou égyptien, par exemple. Son terrain de jeu est uniquement circonscrit au rite écossais, qui plus est au rite écossais ancien et accepté.
Ce n’est donc pas une territorialité obédientielle.
Elle est bordée d’un côté par la frontière des trois premiers grades, auxquels le GRCE n’a ni accès ni compétence de gestion, et par ailleurs par la frontière des rites. Jacques Oréfice n’est pas qualifié es qualités à intervenir dans l’administration des autres rites que le sien.
Il n’a donc maçonniquement, aucune prérogative obédientielle.
Il est clair qu’il ne peut y avoir deux structures « rivales » dans un même panier – La logique des pseudo « HG » c’est d’avoir une autorité « supérieure ». un jour ou l’autre on aboutit à une contestation mutuelle. Les HG ont historiquement créé un schisme qui a trouvé une solution bâtarde dans sa spécificité sur les degrés rajoutés au 3ème. La « vraie » franc-maçonnerie qui dit tout en 3 degrés a accepté cette solution qui fut un ver dans le fruit, pour des raisons « politiques ». Il serait peut-être temps de clarifier et si HG il doit y avoir que cela soit par « humanité » et bienveillance !
Après le démenti de Jacques Oréfice :
Le Souverain Grand Commandeur Jacques Oréfice se dit respectueux des principes et des usages. Très bien, mais dans le même temps le frère d’une loge bleue Jacques Oréfice peut-il vitupérer dans tous les sens contre les décisions du Conseil de l’Ordre, notamment contre celle de la fermeture des temples ?… Difficile exercice de dédoublement de la personnalité, qui rejoint le problème qu’avait connu la GLDF il y a deux semaines quand le Grand Maître PM Adam avait du remettre à l’ordre l’ancien Grand Maître A Graesel qui tenait sur les réseaux sociaux des propos incompatibles avec la réserve due à ses anciennes fonctions.
Tout est là. Un Frère (ou une Sœur) occupant ou ayant occupé des fonctions importantes dans son obédience a-t-il encore une totale liberté de parole ou est-il au contraire tenu à un devoir de réserve qui peut entraver cette liberté ?…
MMTTCCFF&SS je ne sais pas de quoi il s’agit. une guerre entre mamamouchis? quelque chose de plus profond? un biais de gouvernance??
cette info est bien lacunaire, ce n’est donc pas une info! de quoi s’agit il?
la souris me fait penser qu’il s’agit d’une divergence sur la date de réouverture des trvx. Quel est le point de divergence? il est vrai que cela commence à bien faire, et je souhaite comme beaucoup d’entre nous une réouverture en septembre. Ce qui ne semblait pas être au programme des instances supérieures du GO. Et que je ressens comme un excès de précaution alors que l’orage semble se calmer chez nous.
autre question : à quoi seront consacrés les 800 000 euros(environ) économisés par le congrès annulé. pouvons nous espérer une « remise fraternelle » sur nos capitations, suite à la non utilisation de cette somme budgétée. …. ben non c’est pas mesquin, c’est juste réaliste…. 🙂 😉
Lamentable. Que toutes les obédiences fusionnent et laissent plus de liberté aux loges en se contentant d’apporter un soutien et pas de la bureaucratie et des querelles de chefs
Il est question du GCRE du GODF.
Ce GCRE gère par délégation du GODF les Ateliers du REAA à partir du 4ème degré.
Si le GODF juge que GCRE ne remplit pas la mission qui lui a été confiée, c’est à bon droit qu’il peut suspendre cette délégation.
La volonté de prendre le pouvoir sur l’Obédience de la part du Grand Commandeur , à l’image de ce qui se fait à la GLF, est patent et il récolte ce qu’il a semé depuis son élection à ce poste.
Dommage …
N.B. : pourquoi avoir pris comme illustration le sceau du Suprême Conseil du REAA pour la BELGIQUE ?
Pour le sceau du SC belge, oui c’est une erreur de ma part. Je cherchais une illustration montrant le GCRE, et c’est celle là que j’ai trouvé en premier, ne prêtant pas suffisamment attention au second logo présent sur l’image. Il est bien évident que le Souverain Collège de Rite Ecossais pour la Belgique n’est en rien mêlé, de près ou de loin à cette affaire purement franco-française.
Hélas, toutes ces affaires donnent une bien triste image de la maçonnerie le GODF n’est pas le seul dans ce cas.
A l’heure ou des temples sont saccagés par des idiots, à l’heure ou on fait dans l’émotionnel et la moraline sans faire œuvre de pédagogie et sans tenir compte de la généalogie des faits dans leurs contextes, à l’heure ou les mêmes mots prononcés n’ont plus le même sens ou la même valeur pour tous, « mal nommer les choses c’est ajouter à la misère du monde », à l’heure où l’on voit un condamné libéré pour raison médicale mais qui s’affiche à une fête de la musique pour danser, à l’heure où la justice est malade de ses insuffisances et de mauvaises influences, à l’heure ou la police reste enfermée dans ses commissariat, à l’heure où l’école n’apprend plus à lire et à écrire, à l’heure où les hôpitaux sont en manquent de personnel et de matériel, à l’heure ou des entreprises qui reçoivent des subventions et autres aides publiques tout en licenciant et en faisant progresser les revenus, des actionnaires, à l’heure où la république a des territoires perdus, etc…etc…que reste t’il?
N’est ce pas à nous de rebâtir une société plus juste et plus fraternelle?
François Hollande, sors de ce corps !
C’est lamentable : les HG du REAA veulent rivaliser avec les LL bleues du GO en « sortant » parallèlement au Livre blanc le projet COR et ce après avoir souvent reprocher aux HG du RF de faire du sociétal !
C’est la fable de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf !
Que chacun reste à sa place et qu’enfin une réelle fraternité règne entre les « Etats majors » des HG du REAA et du RF et le CO …
Que le Livre blanc prenne en compte une évolution du parisianisme centralisateur du GO et de ses instances comme la SOGOFIM …
Dénoncer une Convention, suspendre les patentes, punir plusieurs milliers de F. et S pour des fautes qu’ils n’ont pas commises, tout cela pour réunir une commission paritaire qu’il suffisait de convoquer….
C’est à l’image de ce Conseil et de son Président, une certaine perte de vue de la réalité. La réalité c’est le RG dont un GM ne peut disposer à sa convenance et un Convent qui EST le GODF. Le GO ce n’est pas « Paris », « cadet, encore moins le GM, c’est l’assemblée des Loges.
Il faudra que les membres du GO réfléchissent calmement à ce que fait et raconte le GM en leur nom. Le pouvoir personnel ne doit pas continuer de s’installer dans notre Obédience. La faculté d’extérioriser notre maçonnerie ne doit pas permettre au GM de parler de tout à tout propos.
Paul S
Non cette décision est tout sauf SYMBOLIQUE. Le Conseil de l’ordre préféré sanctionner 8000 de ses frères et des centaines de loges plutôt que de répondre sur le fond et posément aux différents points soulevés par le GCRE. Une telle décision laissera immanquablement des traces. Rappelons qu’en ces temps d’incertitude, seul le GCRE avait clairement mis en ordre de marche sa juridiction pour reprendre les travaux, procéder aux élections et installations dès septembre pour pérenniser la vie de ses loges. Ce qu’on était en droit d’attendre du GODF… au moins se projeter avec confiance et détermination dans l’avenir.
À cette heure pour les loges bleues, on reste dans le bleu..mais avec une certitude amère : un Grand Maître en toute fin de mandat, sans doute artificiellement prolongé, et qui aura réussi l’exploit de nous dégoûter de l’obédience.
« De nous dégoûter de l’obédience ».
Quel est ce « nous » auquel il est ainsi fait allusion? Il englobe qui? Et combien sont-ils?
Et comment sont-ils comptabilisés les « nous »?
Ont-ils au moins été sollicités pour être répertoriés comme dégoutés? Et par qui?
Tout cela paraît bien nébuleux et peu explicite.
Petit complément à mon message n°3.
Je devrais préciser que je suis concerné par ce qui peut se passer de part et d’autre.
J’émarge autant en loge bleue qu’en atelier de perfection.
Je ne joue donc pas un camp contre l’autre.
Je rappelle pour ceux et celles à qui cela pourrait échapper, qu’être titulaire de grades au-delà des trois premiers acquis en loge bleue, n’est pas un abandon de ces trois premiers grades.
L’accession à tel ou tel grade à deux chiffres, voire à trois dizaines, n’est pas une rupture et un abandon des tous premiers grades, c’est un élargissement d’horizon et de point de vues, ce n’est pas un abandon de la maison mère, de la loge mère.
Je me sens bien dans les deux structures d’ateliers, et ne saurait me passer de l’une au profit de l’autre.
Et qu’on ne compte pas sur moi, pour être englobé dans un « nous » partiel et séparatiste.
Les querelles qui devraient ressembler à des petites guéguerres d’influence ou d’appareil sont d’une puérilité bien curieuse lorsqu’elles émanent de personnages dont on espèreraient qu’ils se placent à un autre niveau.
La Franc-Maçonnerie ce n’est pas la Guerre des Boutons.
Et cette période de pandémie et de sortie de confinement mérite un peu mieux que des batailles de communiqués
Depuis quand le GCRE « possède » t-il des loges bleues ?? ( cf : » pour pérenniser »la vie de ses loges » ) .
On constate bien là la volonté du GCRE d’hégémonie ( pour lui rappeler le bon temps ! l’époque des années Cinquante où le Suprême Conseil régnait sur le GO ? ) .
Il faut noter que le CO à voté cette mesure à l’unanimité sauf 1 voix , donc y compris par ses membres appartenant aux HG Ecossais !
C’est, semble-t-il, essentiellement un problème de personnes entre le Grand Maître et le Grand Commandeur. Ce dernier paraissant avoir oublié que, dans la tradition du Grand Orient de France, le Grand Maître est l’autorité supérieure de l’Ordre.
Nul doute qu’après cet avertissement la commission paritaire entre les deux institutions n’aplanisse ces difficultés et que les choses rentrent dans l’ordre pour la reprise de septembre.
C’est peut-être effectivement cela la problème, une question d’Ego quand cela devrait plutôt être une question d’Egaux.