Hubert Germain et le Président Macron le 18 juin 2020 au Mont-Valérien. Photo Charles Platiau. AFP

Compagnon de la Libération et franc-maçon

Publié par Géplu
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
vendredi 19 juin 2020
  • 13
    Luciole
    19 juin 2020 à 19h50 / Répondre

    Msg Thomas et Msg Pezeril ainsi que le RP Riquet furent des hommre de Foi et d’intelligence.Ils firent de leur mieux pour prouver que la Fraternité va plus loin qu’une étiquette religieuse et que ce qui nous séparait était moins important..
    Malheureusement les évenements actuels montrent que l’incompréhension et le manque de discernement perdurent malgré des exemples de croyants sincères et Franc-Maçons comme celui de notre frère A.Beltrame.
    Devrait o, renouveler les Papes tous les 5 ou 7 ans ?

  • 10
    Pierre Mollier
    19 juin 2020 à 14h11 / Répondre

    Robert Noireau a été membre des Loges « L’Amitié » et « Les Trois Lumières » (GODF) à Boulogne-sur-Mer et « La Clémente Amitié » à Paris, il a donc été un Maçon très actif (il a aussi une notice sur Wikipédia).
    Ce serait vraiment intéressant de faire une petite étude sur les Maçons parmi les 1038 Compagnons de la Libération.
    Rappelons la déclaration du général de Gaulle quant au caractère exceptionnel de l’ordre : « On me propose des candidats qui, bien que très dignes et vaillants combattants, ne répondent pas aux conditions tout à fait exceptionnelles qui justifient l’accession dans l’ordre ».
    Voilà une incitation à aller voir le Musée de l’Ordre de la Libération aux Invalides qui vient de rouvrir après une profonde rénovation… Du moins quand il rouvrira ses portes après sa fermeture – temporaire – pour cause de pandémie.

  • 7
    GUILBERT luc
    19 juin 2020 à 12h28 / Répondre

    J’apporte à cette rubrique une information complémentaire. La RL « L’Amitié » à l’O:.de Boulogne-sur-Mer a eu parmi ses membres un Compagnon de la Libération. Il s’agit du F:. Robert NOIREAU (alias Georges) né le 2.9.1912 à VICQ (59), passé à l’O:.Eternel le 10.4.1999 à Beauvais. Il fut fait Compagnon de la Libération par décret du 20 janvier 1946. Il fait son service militaire à partir d’octobre 1933 dans l’Armée de l’Air. Il fut mobilisé en août 1940 et refusant l’armistice, il rentre dans la résistance dès le mois de septembre. Il fut responsable de la zone Paris-Ouest organisation spécialiste du Parti Communiste clandestin. Il est arrêté par la gestapo à Aubin (Aveyron), il s’évade de la prison SS de Rodez le surlendemain et gagne le maquis du Lot. Puis, il mème de nombreuses actions de sabotage et dirige un groupe important de résistants (voir sa biographie sur le site de l’Ordre de la Libération). Après guerre, il est entrepreneur à Boulogne-sur-Mer et à Dakar de 1946 à 1978. Il était Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, médaille de la résistance, croix du combattant 39/45, croix du combattant volontaire de la résistance, médaille des déportés et internés résistants.

  • 5
    Anonyme
    19 juin 2020 à 10h52 / Répondre

    Bravo???? ??, joli palmarès

  • 2
    Astérix
    19 juin 2020 à 8h16 / Répondre

    D’autres compagnons de la libération étaient franc-maçons.

    • 3
      yonnel ghernaouti, YG
      19 juin 2020 à 8h34 / Répondre

      Ok, lesquels ?
      Un compagnon de la Libération est un membre de l’ordre de la Libération, créé le 16 novembre 1940 par le général de Gaulle en tant que « chef des Français libres ». Ce titre a été décerné pour récompenser les personnes, les unités militaires et les collectivités civiles se signalant dans l’œuvre de libération de la France et de son Empire.
      Ainsi, 1 038 personnes, cinq communes mais aussi dix-huit unités combattantes dont deux bâtiments de guerre comptent au nombre des compagnons de la Libération lors de la signature du décret de forclusion de l’ordre de la Libération, soit le 23 janvier 1946.
      Le plus connu est sans doute Félix Éboué (1884-1944), inhumé au Panthéon le 20 mai 1949.
      Le moins connu, peut-être, Martial Brigouleix, alias Beaudouin (1903-1943), militant socialiste et franc-maçon, révoqué par Vichy en novembre 1941 pour son appartenance maçonnique et en raison de son hostilité au régime.
      Y en a-t-il d’autres ?

      • 4
        BROUSSOLLE Philippe
        19 juin 2020 à 9h46 / Répondre

        Cher Yonnel,
        Si, pour toi, Martial Brigouleix n’est pas très connu ce n’est pas le cas en Corrèze – terre de Présidents- où il est honoré comme de droit. Une particularité le concernant : sur le mûr du Souvenir dans le Hall de la rue Cadet, il figure comme Membre des deux Loges corréziennes auxquelles il appartenait: « La Fraternité » à Brive et « L’Intime Fraternité » à Tulle.

        • 9
          yonnel ghernaouti, YG
          19 juin 2020 à 13h56 / Répondre

          Très Cher Philippe,
          Content d’avoir des nouvelles du Pays Vert en général, même si cette terminologie est devenue une célèbre marque de vêtements « Corrèze Pays Vert » en direction des Corréziens et originaires de Corrèze – mais aussi pour les touristes – en général et du riant portail du midi – surnom de Brive et ville de mon baptême – en particulier.
          Je n’ai donc pas choisi Martial Brigouleix par hasard…
          La Corrèze, compte tenu de mes racines familiales (Brive, Turenne, Saint-Pantaléon-de- Larche), c’est toute ma jeunesse, à commencer par l’École Maternelle du Pont Cardinal…
          Si tu passes par la Cayenne à Brive-la-Gaillarde, tu y verras le chef d’œuvre de mon grand-père Pierre Reynal, dit « Corrézien la Fraternité » (cf. les dictionnaires de François Icher), reçu en 1927 Compagnon serrurier à l’Union Compagnonnique des Compagnons du Tour de France Des Devoirs Réunis.
          De plus, quant je suis à Brive, je ne manque jamais un match du Club athlétique Brive Corrèze Limousin. À Paris non plus du reste ! « Ici, ici, c’est la Corrèze », tel est leur cri de guerre. Même si je n’ai pu assister qu’à deux finales (1972 & 1975) sur quatre. Un jour, ils ramèneront le bouclier de Brennus à la maison, mais je ne serai peut-être plus là pour le voir…

          • 12
            BROUSSOLLE Philippe
            19 juin 2020 à 19h26 / Répondre

            Cher Yonnel,
            Je te savais fin connaisseur de la « chose » maçonnique et fervent contributeur de ce blog mais je ne crois pas que tu aies fait part de tes origines corréziennes avant ce jour . Dont acte et fais nous connaître la date de ton prochain séjour. Sans entrer dans un dialogue qui n’intéressera que nous, sache que mon grand-père maternel s’appelait Charles Raoul Reynal ( mais je ne crois pas que nous soyons parent) qu’il tenait un Hôtel Restaurant sous son nom au 53 Avenue Maréchal Staline rebaptisée ensuite Avenue de Paris ce qui t’expliquera que, au début des années soixante, j’ai aussi usé mes fonds de culotte sur les bancs de l’école du Pont Cardinal…. (pour le Cardinal Dubois natif de Brive ) devenu depuis le siège de la Police Municipale…..
            A bientôt.

      • 6
        ASTERIX
        19 juin 2020 à 12h26 / Répondre

        oui…dont au moins un des quatre survivants en dehors d’Hubert Germain

      • 8
        Lazare-Lag
        19 juin 2020 à 13h03 / Répondre

        Le croisement du mur des 500 au GODF et la liste des 1038 Compagnons de l Libération pourrait être des plus instructive. Il m’en revient, Valentin Abeille. Sur lequel je reviendrai plus tard étant en déplacement pour 8 jours et donc éloigné de ma « doc »

      • 14
        Jovis
        21 juin 2020 à 13h45 / Répondre

        Il me semble qu’un autre résistant limousin, Georges Guingouin a été fait compagnon de la Libération par un décret du 19 octobre 1945 (un des rares militants communistes dans ce cas).
        Certes, il fut initié franc-maçon après avoir quitté la vie active. C’était le 13 novembre 1969 à Troyes par la loge L’Aurore sociale du Grand Orient de France, loge à laquelle avait appartenu un autre héros de la résistance, Pierre Brossolette.

  • 1
    Luciole
    19 juin 2020 à 0h38 / Répondre

    Et un excellent frère,modeste et ouvert.

    • 11
      Emanuel
      19 juin 2020 à 17h35 / Répondre

      Oui Luciole. De plus co-éditeur d’une cassette vidéo en collaboration avec l’évêque de Versailles de l’époque Mgr Thomas qui a subi les foudres vaticanes. Cassette vidéo qui a beaucoup agité la GLDF. Son titre était je crois « Le jardin initiatique ». Hubert et Mgr Thomas avaient si mes souvenirs sont bons partagé la même chambre d’hôpital et eu de nombreux échanges sur le thème de la FM qui avanient conduits Mgr Thomas à se porter en témoin de bonne foi devant le Vatican. Viré de son évêché sous prétexte de surdité.
      Porte toi bien hubert et ne fréquante pas trop les porteurs de microbes.

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous