Aucune différence, Black Lives Matter

Publié par Géplu
Dans Divers

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vendredi 12 juin 2020
  • 15
    Lazare-lag
    14 juin 2020 à 12h55 / Répondre

    @ Jean de Mazargues (14):
    Si tu me lis bien, MTCF Jean, j’ai totalement réagi comme tu me suggères de le faire, et je l’ai même fait par anticipation à tes conseils.
    A savoir j’ai effectivement pensé que ton propos était intéressant, je l’ai noté dans ma tête (et même ailleurs, noté tout court) puis j’ai cherché à comprendre et à m’instruire.
    Et j’ai effectivement beaucoup appris.
    Mais les échanges de ce blog, ne sont pas tout à fait des échanges privés.
    Si je m’en étais tenu uniquement à ça, à part une satisfaction purement personnelle, ce qui est déjà beaucoup, note-le bien, où est la pierre apportée à l’édifice commun? Où est la plus-value partagée avec les autres?
    Mon questionnement, que tu prends, j’en suis sincèrement désolé, pour de l’énervement, n’a-t-il pas pour mérite que d’autres que moi profitent de l’échange?
    J’ai donc également du respect pour ceux qui en savent plus que moi, mais en savoir plus dispense-t-il d’un tout petit peu de pédagogie? Même ici, sur sur un site où se croisent des francs-maçons et d’autres qui ne le sont pas?
    Savoir c’est bien. Savoir faire, ce n’est pas mal non plus. Et faire savoir?
    Pourquoi s’en priver?
    Il me semble, j’avance prudemment, soyons diplomate, ménageons les susceptibilités, sinon on va se faire taxer de râleur et d’énervant, il me semble que fournir parfois un tout petit peu d’explication ce peut être aussi un peu sortir d’une sorte de quant-à-soi, c’est un peu diffuser en dehors de son seul cénacle, c’est peut-être, (peut-être dis-je, mais suis-je encore en train de tout confondre, je suis tellement benêt), répandre au dehors les enseignements et les bienfaits reçus entre-nous, dans le temple.
    Mais je dois faire totalement fausse route, vraisemblablement.
    – – –
    Pourquoi la référence aux Hommes de bonne volonté » devrait-elle me paraître cuistre?
    Certes, elle peut renvoyer jusqu’à l’Evangile selon Luc, et cela ne me gêne guère, mais elle ne renvoie pas qu’à cela.
    Jules Romains m’est connu, mais je me dois d’avouer que sur les 27 tomes, je n’ai pas eu le courage de dépasser le dixième.
    Mais l’expression demeure belle, quelle que soit la référence qui nous y relie, et nous ne devons pas hésiter à nous en prévaloir comme francs-maçons.
    – – –
    Ensuite sommes-nous une vraie élite? Pas facile de répondre simplement.
    Peu importe les chiffres, (il me semble que nous sommes plutôt de l’ordre de 180 000 pour 67 000 000 d’habitants), mais grosso modo nous représentons donc quelque chose comme 0,25% de la population.
    Une élite se calcule-t-elle (non calculer on vient de le faire), s’apprécie-t-elle en données uniquement chiffrées?
    Et nous serions une élite par rapport à quoi? A la société entière? Aux profanes?
    D’une part, nous faisons tout pour ménager notre discrétion par rapport à la dite société. C’est que nous aspirons à ne pas être comparée à elle.
    D’autre part, une élite s’apprécie par tous les points communs qui unissent ses membres.
    La Franc-Maçonnerie française, puisque c’est d’elle dont nous parlons, est-elle si univoque, si homogène (multitude d’obédiences, dogme/ pas dogme, régulière/pas régulière, mélange d’origines, sociale, professionnelle, et de formation, pour le dire vite, loges bleues/ateliers autres, loges de recherche, instituts divers, fraternelles, etc) qu’on puisse réellement parler d’une élite?
    Nous sommes tous les deux au G.O.D.F., sommes nous pour autant si semblables? Nos échanges montrent que non. Mais il y manque, ce n’est qu’un blog, la troisième dimension, l’apparence physique et l’échange réel, pas virtuel. La vraie convivialité fraternelle nous en dirait vraisemblablement bien plus l’un sur l’autre, et favoriserait une meilleure approche, certainement.
    Personnellement, je n’engage que moi ici, je ne me vois pas bien sous l’emprise d’un certain élitisme, et ce quel que soit le type d’atelier où l’on veut bien que je traîne mes gants et mon tablier. Peut-être ne vois-je pas ce qui pour d’autres est une évidence, c’est possible.
    Ce qui m’importe surtout c’est, même après dix-huit années sur les colonnes, m’enrichir de fraternité, m’enrichir de partage.
    Et ce, tout en poursuivant un enrichissant personnel avec une sorte de don aux autres qui passe par des planches présentées, je dirais même offertes aux autres, en divers ateliers, et des recherches, et de l’écriture comme de la lecture, et aussi par les offices les plus divers que mes frères ont la faiblesse de vouloir me confier.
    Si je puis le dire ainsi, mon élitisme à moi, alors relève d’un investissement personnel de cet ordre.
    Mais le moi étant haïssable, et l’heure étant aux agapes profanes, fermons le ban à ce développement!

    • 16
      Jean_de_Mazargues
      14 juin 2020 à 13h28 / Répondre

      @15. Une seule remarque : l’élite pour être reconnue, ne doit pas se désigner elle-même.

      • 17
        Lazare-lag
        14 juin 2020 à 15h17 / Répondre

        @ Jean de Mazargues (15):
        Et comme tu as parfaitement raison!
        D’ailleurs je n’emploie quasiment jamais ce terme et ici je ne faisais que te faire écho, puisque ta phrase de conclusion m’était interrogative à ce sujet. Il m’était dès lors difficile de me dérober.
        MTCF Jean, Je te souhaite une bonne fin de week-end, quelque part en Italie, j’imagine.
        – – –
        Post scriptum qui n’a rien à voir:
        Evoquant l’Italie, je relis un auteur italien, pas très connu mais apprécié par exemple de Claudio Magris, « La Frontière » de Franco Vegliani.
        Edité chez Verdier, un petit éditeur de Lagrasse, dans l’Aude. Petit éditeur mais au choix intéressant. Ca date de 1990.

  • 13
    Désap.
    13 juin 2020 à 19h31 / Répondre

    L’opéra de Mozart « Artung, mobylette bizyclette a gazoil » aurait effectivement dû être traduit par « La flûte magique »
    Il a été traduit par « La flûte enchantée » … qui signifie « magique », ceci pour des raisons qui touchent à la musicalité de la langue, pour des raisons poétiques en quelques sortes.
    Il faudrait en informer ceux qui l’ignorent de sorte qu’on ne passe pas six mois sur le sujet.

  • 12
    Brumaire
    13 juin 2020 à 19h02 / Répondre

    8- Lazare dit seulement que tout le monde ne nomme pas les opéras, les films ou les livres écrits dans une autre langue par leur nom d’origine: on connaît bien mieux « le barbier de Séville » ,la « Flûte enchantée » que « Il Barbiere de Sevilla », « Die Zauberflöte ». Il serait si simple de rester simple. Et si d’aucuns pensent qu’il faut « édifier » les FF et SS dans les colonnes d’un blog, on peut faire ça aussi très simplement et naturellement.

  • 11
    Lazare-lag
    13 juin 2020 à 17h22 / Répondre

    @ J. de Mazargues (8):
    MTCF, bien évidemment, ils peuvent, ceux qui ne vont jamais à l’opéra, certes connaître cette oeuvre, mais sous son nom le plus usité en langue française.
    Sauf que je serais moins affirmatif et plus prudent que toi sur le fait que la totalité de ceux qui ne vont jamais à l’opéra connaissent cette oeuvre.
    D’ailleurs, même si je vais assez peu au concert ou à l’opéra, seulement autour de deux à trois fois par an, et seulement depuis une quinzaine d’années, ce n’est pas sous son nom germanique qu’il m’a été donné chaque fois de l’écouter et de la voir.
    Et ce sur le sol français.
    Je ne conteste pas l’usage auquel tu te réfères, mais cet usage-là n’est pas précisément celui de la vulgarisation et de la démocratisation la plus large des oeuvres d’origine étrangère.
    Et sans qu’il le soit systématiquement, un tel usage pourra, parfois, avoir un relent élitaire. On ne peut totalement l’exclure.
    – – –
    Idem pour l’emploi ici du mot truisme.
    N’est truisme, n’est évidence que ce qui parle à l’esprit d’entrée de jeu.
    Quand, je me répète donc (cf. mon message n°4 précédent) on n’a pas eu, ou peu, de formation musicale, de musique classique en particulier, et qu’on n’a pas appris la langue allemande d’autre part, le supposé truisme ne peut en être un ipso facto.
    Je ne connais absolument pas ton parcours, ni ton milieu professionnel, ni ton environnement social, ni ton âge, ni ton vécu propre, ni tes expériences et tes préférences culturelles, mais si tout cela te paraît truisme, évidence, lapalissade, ou autre tautologie, c’est que cela relève de ton acquis propre, parfois depuis fort longtemps, parfois depuis la jeunesse.
    C’est tellement ancré en toi que tu peux l’imaginer naturellement connu chez d’autres, voire chez tout le monde.
    Or, c’est peut-être pour cela que tu dis « ne pas vraiment comprendre mon observation » faite à Pierre Noël.
    Parce que ce qui te paraît naturel, évident à ton niveau peut pourtant ne pas l’être pour quelqu’un d’autre.
    – – –
    Dit autrement, et a contrario, dans certains domaines ou secteurs que je maîtrise bien mieux, et sur lesquels je n’hésite pas, peut-être que ce qui à moi va m’apparaître truisme, évidence sans appel, connaissance parfaite, te paraîtra mal connu, suscitera hésitation ou réelle incompréhension, parce que là tu peux y révéler quelques faiblesses, tout simplement par manque de connaissance.
    On ne peut tout savoir et dans tous les domaines, personne, toujours, à tous les instants, c’est impossible.
    Je veux ici tout simplement te faire toucher du doigt que ce n’est pas le cas.
    – – –
    Tu dis: « Je ne comprends pas vraiment cette observation ».
    Moi, ce que je ne comprends pas, c’est ton « incompréhension ».
    Surtout de la part d’un franc-maçon comme toi.
    N’est-il pas dit que la Franc-Maçonnerie doit rassembler ce qui est épars?
    Et donc également rassembler ceux qui sont épars?
    Je n’ose croire un seul instant que ta loge ou les ateliers que tu fréquentes ne sont composés que de parfaits mélomanes, que de parfaits mozartiens, et que de parfaits germanistes lisant Goethe, Thomas Mann, Erich Maria Remarque, Stefan Zweig, Siegfried Lenz, Heinrich Böll ou Günter Grass directement dans le texte originel?
    Je ne peux pas croire que devant l’ignorance de celui-ci sur tel thème qui t’es bien connu, que sur l’hésitation de tel autre face à une oeuvre que tu domines, ou sur un manque d’une connaissance qui t’est pour toi acquise, tu es dans cette sorte de condescendance ou d’arrogance là où on serait en droit d’attendre de la solidarité, et un minimum de pédagogie fraternelle.
    Rassure-moi, tu n’es quand-même pas maçonniquement entouré que de Pic de la Mirandole sans aucune faille de culture, sans aucune faiblesse linguistique, et sans aucun défaut de comportement.
    Mais quelle est donc cette loge où chacun semble parfait?
    – – –
    Finalement sur un point tu as raison, et bien que non germaniste, je n’ai besoin de solliciter aucune traduction dans certains cas. « Arbeit macht frei » et « Nacht und nebel » me sont connus.

    • 14
      Jean_de_Mazargues
      14 juin 2020 à 10h07 / Répondre

      @11 – MTCF, une fois de plus tu t’énerves pour rien. Sur le fond, tu confonds démocratie et vulgarisation. Je rappelle que la démocratie concerne le champ politique. Comme nous sommes en France, républicains, nous veillons – en principe – à mettre en place une certaine égalité des chances, notamment par l’instruction et par l’élitisme républicain.
      S’agissant de la culture : je ne suis pas comme toi. Pour ma part, j’ai du respect (au sens propre du mot, pas dans le sens galvaudé de considération ce qui est autre chose) pour ceux qui en savent plus que moi. Quand dans un texte ou dans une conversation, quelqu’un se réfère à quelque chose que je ne connais pas et qui me paraît intéressant, je le note dans ma tête et je cherche ensuite pour voir de quoi il s’agit. Je ne me gendarme pas quand quelqu’un dit Die Zauberflöte au lieu de la Flûte enchantée, nom que porte cet opéra parfois sur les affiches en France et peut-être au Québec mais c’est tout. Et si j’avais ignoré de quoi il s’agissait, j’aurais cherché au lieu de râler. Il y a loin entre connaître Die Zauberflöte et lire Böll dans le texte.
      En tant que FM précisément nous rassemblons ce qui est épars mais parmi des honnêtes hommes comme on disait jadis et surtout des Hommes de bonne volonté (j’espère que cette référence ne te paraît pas trop cuistre). Et si chacun peut frapper à la porte du temple, à la fin « tout mouillés » nous sommes 150 000 en France pour 60 000 000 d’habitants et ce après un processus de sélection draconien (du moins j’espère qu’il l’est ailleurs autant que dans ma L mère). Si ça ce n’est pas de l’élitisme, n’ayons pas peut des mots, qu’est-ce que c’est ?

  • 8
    Jean_de_Mazargues
    13 juin 2020 à 14h25 / Répondre

    Hum. Je ne comprends pas vraiment cette observation. L’oeuvre s’appelle bien Die Zauberflöte, non? Il est tout à fait toléré par l’usage de citer le nom des opéras dans la langue d’origine. Et en plus, il s’agit d’un truisme ici. Même ceux qui ne vont jamais à l’opéra connaissent cette oeuvre.

  • 5
    MG RENAULT
    13 juin 2020 à 9h30 / Répondre

    Pour saluer et remercier l’action de Franc-Maçonnerie et Société voici quelques mots :
    ICI JE SUIS TOUT ET JE NE SUIS RIEN
    (Ou la réconciliation)
    Je suis communiste
    Je suis croyant
    Je suis franc-maçon
    Je suis non croyant
    Je suis juif
    Je suis libre penseur
    Je suis noir
    Je suis blanc
    Je suis rouge
    Je suis jaune
    Je suis vert
    Je suis conformiste
    Je suis anarchiste
    Je suis alchimiste
    Je suis pauvre
    Je suis exclu
    Je suis un chien
    Je suis une herbe folle
    Lorsque pour rien on me jette la pierre
    Je ne suis rien lorsque tout va bien
    Car je laisse parler mon cœur pour moins de malheur et plus de bonheur
    Mes amis me reconnaîtront bien

    FRATERNITE humaine, animale, végétale,
    internationale

  • 2
    Jean_de_Mazargues
    12 juin 2020 à 9h07 / Répondre

    Il fallait s’y attendre. A partir de faits scandaleux et inacceptables (le meurtre le plus souvent impuni de noirs Américains par des policiers racistes), nous nous retrouvons avec sur le dos une campagne liberticide du même tonneau que Me-too. Et bien entendu, FM&Société s’y engouffre résolument.
    En tant que ff, je refuse absolument d’être assimilé à ceux qui veulent effacer Kipling, qui salopent les statues de Churchill (et hier, en avant première en quelque sorte, de V. Schoelcher), qui veulent nous empêcher de voir Autant en emporte le vent, et même les Aristochats ! qui condamnent Shakespeare et Verdi pour Otello, qui interdisent la représentation des Suppliciés d’Eschyle à la Sorbonne.
    Je ne suis pas avec FM&Société et je leur dénie toute prétention de s’exprimer de cette manière ambiguë comme s’ils nous représentaient.

    • 3
      pierre noel
      12 juin 2020 à 12h31 / Répondre

      Sans oublier Die Zauberflöte et Monostatos.

      • 4
        Lazare-lag
        12 juin 2020 à 21h59 / Répondre

        @ Pierre Noël (3):
        MTCF Pierre, pourquoi ne pas écrire, en français, qu’il s’agit ici de la Flûte enchantée?
        Et pourquoi ne pas citer Mozart?
        Pourquoi livrer ainsi une telle phrase plutôt absconse là où de la clarté eût été si simple à exprimer?
        Pour tous ceux qui n’ont pas forcément une grande culture de musique classique, qui plus est mozartienne, et ne sont pas davantage germaniste, bien qu’étant franc-maçon, et dont je suis, c’est quand même prendre le risque de paraître énigmatique, et surtout peu compris de la majorité de ceux auxquels on s’adresse ici.
        Moi je n’hésite pas à le dire, car ça ne me gêne absolument pas de dire que je peux être ignorant en certains domaines, mais je ne pense pas être le seul à avoir été obligé d’aller fouiller pour obtenir non pas même une traduction, mais une simple compréhension de texte.
        Et, MTCF, je suis cependant vraiment désolé d’avoir eu à exprimer une telle remarque, car elle pourrait te froisser, mais comment faire autrement?
        C’est juste un point de vue d’un franc-maçon qui cherche à s’améliorer et mieux comprendre.
        Après tout, peut-être est-il vrai que, dans tous les sens du terme, je ne sais ni lire, ni écrire, et s’il faut, pas même épeler.

        • 6
          pierre noel
          13 juin 2020 à 10h58 / Répondre

          OPÉRA, LA FLÛTE MAGIQUE (1791)
          Décrit comme Maure, le personnage de Monostatos dans l’opéra de Wolfgang Amadeus Mozart, La Flûte soi-disant « enchantée » (1791) représente un amalgame de stéréotypes racistes entourant la noirceur à la fin du XVIIIe siècle. Étant noir, Monostatos, le surveillant du temple de Sarastro, n’est pas digne de confiance et a des tendances sombres et mauvaises. Il apparaît dans la plupart des productions comme grotesque, sale et bouffon, incapable d’être vraiment aimé par un autre. Son nom seul – grec pour «se tenir seul» – implique qu’il est un étranger ou un paria. Il désire l’héroïne de l’opéra, Pamina, que Mozart décrit comme belle, pure et blanche, mais son amour pathétique pour elle ne peut être récompensé.
          Depuis l’après-guerre, les compagnies d’opéra ont du mal à comprendre comment représenter ce personnage. Certains critiques ont même demandé pourquoi les maisons d’opéra jouaient encore cet opéra.

          Mozart, Colbert, Baden-Powell … même combat. Tous ces personnages ignobles sont à bannir de notre univers aseptisé !! (j’ai pas dit « blanchi »).
          C’est ce que disent les foules hurlantes, les opinions publiques inclusives et censeur-e-s bien-pensant-e-s de toute espèce (ouf, un mot qui n’a qu’un genre !).
          [Par prudence, je souligne que je ne pense rien de ce que je viens d’écrire].

          • 7
            Brumaire
            13 juin 2020 à 13h37 / Répondre

            2-3-4-6- Je n’ai pas du tout la même opinion que Pierre concernant Monostatos dans la Flûte dite « enchantée », en fait, « magique » si on traduit bien l’allemand.
            Dans son aria, Monostatos chante les choses suivantes, que je traduis de l’allemand:
             » Je devrais éviter l’amour parce qu’un Noir est laid? ne m’a-t-on pas donné un coeur? Ne suis-je pas fait de chair et de sang? »
            Tout ce que j’ai lu de/sur Mozart ne le donne pas comme épousant les thèses en vogue! Il est beaucoup plus subtil que ce que certains veulent le voir.
            Pour en revenir à l’article de FM&Société, là aussi,(et dans ce qu’en traduit l’ami Géplu, puisque je n’ai pas lu l’article de FM&S) je ne vois pas que le magazine épouse les thèses qui sont très tendance en ce moment et qui poussent à tous les excès. FM&S, selon ma lecture, souhaite l’égalité de traitement des êtres humains, quelles que soient leur couleur, leur ethnie, leur croyance. Rien d’autre. Et ce souhait, qui conduit à notre travail, apparaît, me semble-t-il dans toutes nos Constitutions. On est mal parti s’il faut laisser déboulonner les statues, retirer les films des salles et faire des autodafés, si résister à cette connerie conduit à se faire traiter de raciste…Alors que ceux qui déboulonnent, etc…sont les mêmes qui ont crié au scandale après les exactions sur les statues en Afghanistan et en Afrique noire!

            • 9
              pierre noel
              13 juin 2020 à 16h13 / Répondre

              Je savais que mon message serai mal lu, mal compris, raison pour laquelle je le termine en disant que je ne crois rien de ce que j’écris !! Que faut-il de plus ?
              J’ai horreur cette bien-pensance qui veut déboulonner les statues, condamner Eschyle, s’en prendre au genre grammatical et aux moeurs des contemporains de Socrate ou d’Alcibiade ! Comme si cela allait changer le racisme de la société américaine et son amour des armes !
              Les violences policières et a haine anti-flic ? je l’entend depuis les grèves de 48, les manifs anti-Wainwright de 52, la « grande grève » de 60 en Belgique, les années post 68 (vous vous souvenez du slogan « CRS-SS » ?), les gilets jaunes et j’en passe bien sûr..
              Bien sûr que cela ne devrait pas être dans une société policée !! On est loin du compte.

    • 10
      Martine Cavaioli
      13 juin 2020 à 17h19 / Répondre

      Merci pour ce message qui correspond bien à ce que je pense

  • 1
    Anwen
    12 juin 2020 à 6h28 / Répondre

    « appelle tous les francs-maçons et non francs-maçons à rester mobilisé afin que toute vie humaine, quelle que soit sa couleur de peau, de Minneapolis à Saint-Denis, de Rio à Hong Kong, ne subisse aucune différence, aucun racisme, aucune maltraitance. »
    Ce n’est pas avec des chaines de fraternité, de belles phrases et de vains mots, que l’on pourra changer quoi que soit dans nos sociètés, même si derrière toutes ces démarches existe une volonté honnête et sincère.
    Combien de manifestations de solidarité, d’appels à la Paix, etc. depuis des dizaines d’années, des siècles même, et quel est le constat aujourd’hui : plus que jamais le désordre, la misère, la guerre et le mal, partout.
    Que faire alors ?
    Il faut une reconstitution mondiale basée sur nouvel Esprit qui refasse à l’homme désorienté une nouvelle vie morale.
    Mais on ne change pas la vie morale par la politique et la diplomatie. On la change en réformant les mœurs, et pour réformer les mœurs il faut changer les idées.
    Aussi, le premier point à réaliser est de remettre dans le monde la « Vérité », combattre toutes les erreurs, faire la guerre au mensonge, à l’hypocrisie qui le couvre, à la fausseté qui l’excuse ou le justifie, car c’est de la Vérité, seulement, que peut sortir la concorde, et la Vérité manque dans l’ordre social parce qu’elle manque dans l’ordre moral.
    L’erreur s’est glissée partout, qu’elle soit religieuse, philosophique ou scientifique, elle règne en souveraine maîtresse, on l’impose par suggestion social, elle est dans nos mœurs, elle est dans l’enseignement donné à nos Enfants, elle est dans nos institutions. Nous en sommes tellement imprégnés que nous n’en avons plus conscience, nous avons fait de cet état de choses notre état normal. Pendant des siècles l’esprit humain a été enfermé dans un réseau d’erreurs, et nos institutions modernes, qui en dérivent, sont pour lui comme un instrument de torture qui veut le forcer à prendre une direction qui n’est pas celle que lui avait donnée la Nature.
    Tant que le mensonge ne sera pas extirpé de la société, la justice n’y pénétrera pas.

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