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Géplu.
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Pour compléter les informations quant à Jean Baldy, précisons qu’il est né le 12 juillet 1812 à Salviac et qu’il s’y est marié le 18 février 1843 avec Marie Couderc, institutrice. De leur union naîtra le 15 novembre de la même année, c’est-à-dire dix mois plus tard, Hypolite, qui prendra la suite de son père dans le métier d’horloger.
Jean Baldy a fait partie des 141 républicains du Lot poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851. Placé simplement sous surveillance, il fut gracié le 15 août 1852.
Ma rapide recherche ne m’a pas permis de trouver sa date de décès.
Ajoutons qu’il avait un frère ou un cousin germain portant lui aussi le prénom Jean qui était maçon… de métier !
En voyant la photo, je n’ai pas cru un seul instant qu’il puisse y avoir un rapport avec la Franc-maçonnerie. Plusieurs raisons. La lyre n’est pas à franchement parler un objet maçonnique en soi, même si certains ouvrages de chansons maçonniques l’ont utilisé. Le ternaire, sous toutes ses représentations, ne l’est pas non plus. la Franc-maçonnerie n’en a pas le monopole. Les lettres B et J que l’on pourrait rencontrer en maçonnerie n’était pour moi que les initiales du propriétaire. Pour information ceux sont aussi les initiales de mon père…. Je vais souvent dans le massif central, Aveyron, Lozère, Gers et j’ai remarqué une grande propension à trouver beaucoup de balcons en ferronnerie avec des initiales. C’est assez courant tout comme dans certaines maison d’avoir inscrit le monogramme du propriétaire dur le fronton. Donc arrêt-on de voir de la maçonnerie partout, un peu de réflexion critique ne faisant jamais de mal.
Cette maison – atelier de lutherie mais également celle d’un fabricant de pendules de renommée régionale – est à vendre… 310 300 € !
cf. le site https://bit.ly/2YqNkYW
Le détail :
« Vente Maison de village Les taillardas Salviac 46340
« Un jardin, même tout petit, c’est la porte du paradis. » (Marie Angel) Le village de Salviac ancienne cité médiévale en Bouriane, est une ville étape sur le chemin secondaire du pèlerinage de Compostelle qui passe par Rocamadour.
L’ensemble proposé, de 178 m², est composé de la maison, dite du luthier, bâtisse en pierres de 126 m² sur 3 niveaux, et de sa maison mitoyenne, en pierre également, de 52 m² sur 2 niveaux elles sont situées au centre de la place du foirail.
Cette place, la plus spacieuse du village, est aujourd’hui bien calme, à l’écart des voies de circulation les flonflons se sont tus, il n’y a plus de foires mensuelles, plus de marchands forains avec bœufs, cochons et agneaux …
La demeure a abrité non seulement un atelier de lutherie (une lyre sur la rambarde en fer forgé du balcon témoigne du passé artisanal), mais également un fabricant de pendules de renommée régionale, l’horloger Baldy. Aujourd’hui, plus d’odeur du bois travaillé, plus de bruits des menuisiers et des marqueteurs, plus de tic-tac des horloges qu’Alphonse Allais comparait au bruit des souris qui grignotent le temps à la place des ateliers, le son du vent dans les végétaux, les bruits de la nature et les senteurs naturelles d’un jardin intime fleuri de 60 m² planté de rosiers et de glycines ouvert sur les pièces de réception du rez-de chaussée, ce jardin clos des hauts murs en pierres de l’enceinte du château, est le poumon vert de la maison.
Cette propriété a entièrement été restaurée, il y a une dizaine d’années, par un américain.
Responsable à l’époque des boutiques de la Maison du Chocolat à New York, cet homme de goût, avec les moyens nécessaires, a réalisé une restauration de qualité.
La demeure a encore été améliorée par la propriétaire actuelle, ancienne décoratrice d’intérieur : en plus d’un ascenseur desservant les 3 niveaux de la maison du luthier, elle a apporté à la décoration et au mobilier une touche raffinée et chaleureuse mêlant harmonieusement l’ancien et le contemporain c’est important car une grande partie des meubles et de la décoration font partie de la vente.
La partie réception au rez-de-chaussée est composée d’un grand séjour de 54 m² avec une cuisine ouverte et une grande cheminée en pierres.
La partie nuit se situe au 1er étage (vaste chambre parentale de 28 m² avec balcon et salle de bain) et au 2ème étage (2 chambres mansardées de 10 m² et une salle d’eau).
La maison mitoyenne, entièrement rénovée elle aussi, pourra facilement communiquer avec la maison du Luthier en perçant un placard existant dans l’épaisseur du mur séparatif elle est composée d’un séjour/entrée de 26 m² avec coin cuisine au rez de chaussée, et de 2 chambres et d’une salle d’eau à l’étage.
Perpétuant la tradition d’accueil des villes étapes sur le chemin de Compostelle, la propriétaire actuelle reçoit dans les chambres d’hôtes du 2ème étage des pèlerins et des randonneurs à travers les fenêtres des chiens assis de leurs chambres mansardées, ils ont une vue imprenable sur l’église Saint Jacques-le-Majeur datant du XIIIème siècle, classée monument historique, qui se dresse au-dessus des toits de Salviac. « La curiosité, pas moins que la dévotion, fait les pèlerins. » (Abraham Cowley). »
Pour le symbolâtre, c’est-à-dire celui qui voit des symboles partout :
– Prix : 310 300 €, soit 3+1+3 = 7
– Quartier : REGION CAZALS 46, soit 4+6 = 10 = 1
– Surface habitable : 180 m², sit 1+8 = 9
– Nb de pièces : 7
– Nb de chambres : 5
– Consommation énergétique : 257 (nous avons frisé le 357 !), soit 2+5+7 = 14 = 4+1 = 5
Merci Yonnel pour cet apport et pour sa passionnante conclusion arithmosophique !
En fait, il n’y a probablement aucun rapport avec la lutherie : la lyre est celle que l’on rencontre fréquemment sur les balanciers des horloges de type « comtoise » ! Et les trois « points-boules » sur les tiges sont les contrepoids permettant d’en régler le mouvements…
Quant à B et J, ces lettres correspondent donc tout simplement (je me permets d’insister encore sur la recherche de solutions simples, non ésotériques) au patronyme de l’horloger : BALDY Jean, pour reproduire l’ordre nom + prénom qu’il employait pour signer ses horloges.
Voir par exemple la photographie de ce cadran conservé par le musée des vieilles horloges de… Salviac !
http://www.les-vieilles-horloges-de-salviac.com/uploads/8/1/9/0/81906394/img-3886_1_orig.jpg
Bonne journée et belle semaine à tous !
L’hypothèse du pédalier avec lyre et ses trois tiges me semble extrêmement pertinente.
Pour les lettres, par expérience, il n’y a vraiment que très peu de probabilités que ce soit autre chose que les initiales du propriétaire de cette demeure lors de la réalisation du balcon. Il serait tout de même étonnant qu’avec d’autres lettres que J & B, des centaines d’exemples vérifiés aboutissent naturellement à cette évidence… 😉
Ce n’est pas par esprit de contradiction, mais je lis un B majuscule et un I majuscule (pour avoir un J majuscule , la forme courbée devrait remonter jusqu’à la barre descendante) La lecture d’un alphabet en lettre manuscrite majuscule me le confirme !
De plus si les lettres et la Lyre semblent en ferronnerie , le reste semble un peu trop régulier et carré ?
L’auteur de la photo devrait nous donner plus de précisions…
A ce compte là on peut aussi penser que c’est un pianiste, pédalier avec Lyre au dessus (1830) avec les trois tiges des pédales
et B & J pour Bach et Janacek. Voire pianiste FM,.
Je serais pour ma part assez prudent quant à une attribution maçonnique pour ce balcon dont la ferronnerie date vraisemblablement des années 1830. Si la lyre en elle-même se retrouve dans l’emblématique maçonnique de cette époque (rappelons le petit ouvrage de chansons, « La Lyre maçonne », publié en 1787) qui use et abuse des trois points, il est assez peu probable à cette date que les lettres B et J renvoient à celles que tous les maçons connaissent… avec une variante dans leur position ! J & B eussent pu m’interroger, mais pas B & J. Bref, à mon avis, le clin d’œil procède probablement davantage de notre penchant spéculatif à voir des symboles partout que de la volonté du propriétaire de cette époque d’afficher discrètement son appartenance. Au demeurant, tenant compte des biais cognitifs de l’époque qui étaient assez différents des nôtres, il n’est même pas certain que s’il était justement franc-maçon, il ait lui-même « percuté » en voyant cet emblème… Une nouvelle fois, comme pour la photo maçonnique de dimanche dernier, il serait utile de rechercher dans les archives locales quel était le nom du propriétaire avant que de formuler une affirmation plutôt qu’une hypothèse.
Très bon recul des choses en tenant compte de l’èpoque
Je suis tout à fait daccord avec vous. Bien sur nous pouvons etre dans l’erreur mais faire des recherches est une exelente idèe
Heu, ça ne serait pas la maison où habite Joan Baez plutôt?