Comment reconnaître un illuminati et un franc maçon ?

Publié par Géplu

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samedi 22 février 2020
  • 29
    Etienne Hermant
    5 mars 2020 à 15h16 / Répondre

    Ah ! mais non, c’est à mon contradicteur d’apporter des éléments objectifs.
    Et ces éléments font actuellement cruellement défaut.
    .
    Une démonstration qui s’inscrira inévitablement dans une veine positiviste puisque ça constitue clairement sa démarche, démarche initiée par Alain Bauer et Michel König, et qui consiste en une interprétation sur base d’un courant de pensée franco-français qui remonte au GODF qui tend à inscrire la Royal Society anglaise, son inspirateur Isaac Newton et la maçonnerie des Moderns dans une sorte de continuité du Siècle des lumières (Enlightenment).
    .
    Il convient donc à mon contradicteur de démontrer que :
    – Un Newton très âgé, malade, immobilisé chez lui, atteint de sénescence, préoccupé entièrement à classer son œuvre, imperméable à la maçonnerie, un Newton qui consacrera davantage de temps à l’étude de la Bible et de la religion que de la science et ce malgré la richesse de son œuvre, que ce Newton, donc, soit l’inspirateur occulte de la maçonnerie des Moderns sans que son influence sur la maçonnerie nouvelle ne se trouve citée ni dans les rituels, ni dans les archives de la GLL et W, ni dans les « Constitutions d’Anderson » de 1723, pour finalement le voir représenter sur le Frontispice de ces mêmes « Constitutions », cette fois-ci au vu et au su de tout le monde, mais sans qu’on en fasse le moindre état à son époque, et se demander au passage pourquoi Newton passerait ainsi de l’ombre à la lumière.
    .
    Démontrer également que :
    – La Royal Society ait créé la maçonnerie des Moderns, elle qui comptait peu de scientifiques parmi ses membres à l’époque et finalement un nombre de newtoniens restreints, et montrer qu’être newtoniens signifie nécessairement propager les idées scientifiques de Newton en maçonnerie Nouvelle.
    Démontrer que les membres de la RS également maçons, ont créé une sorte de succursale de la RS alors que dans la maçonnerie des Moderns ce lien est totalement absent.
    Se poser la question de savoir pourquoi les Grands Surveillants de Montagu et de Wharton ne sont pas des membres de la RS, mais bien des opératifs, Josias Villeneau, tapissier et Thomas Morris, tailleur de pierre pour Montagu et Joshua Timson, forgeron et William Hawkins, maçon pour Wharton.
    Se poser une autre question, à savoir pourquoi les « Constitutions » d’Anderson ne reflètent pas ce courant de pensée particulier, voir une religion particulière, une confession particulière, montrant ainsi que le désir exprimé est précisément de sortir des querelles religieuses et politiques par une fraternité exprimée et non de diviser en se focalisant sur un courant de pensée scientiste, voir une idéologie.

  • 27
    Etienne Hermant
    3 mars 2020 à 11h03 / Répondre

    Oui, il est vrai, je peux agacer.
    Mais dire « Tout ce que j’ai écrit sur la RS », alors qu’il suffit de faire le compte de ce « tout » pour faire le constat de son inconsistance, il y a de quoi être agacé.
    .
    Et dans ce « tout », on a : « les acceptés du XVIIè futurs membres et fondateurs », élément dont on a montré l’absurdité dans la participation de la « New Masonry » londonienne, ces « Acceptés » étaient mort depuis des dizaines d’années et il n’y a pas eu de contre-arguments à ces constats, ce qui peut également agacer.
    D’autant plus agacer qu’on noie le poisson et que ce n’est pas ce qui a été écrit, que voici « Parmi les plus célèbres acceptés dans la maçonnerie opérative écossaise au XVIIè se trouvent des membres de la Royal Society dont l’un de ses fondateurs, mais bon… ».
    C’est la maçonnerie écossaise qui est pointée ici.
    .
    Et ce « nombre de GM et de GO de la GLL&W sur 22 ans, tout cela est attesté. » qui jette le trouble, alors même que des arguments on été donnés du manque de fiabilité de cette énumération qui ne correspond pas à la naissance de la GLL et W qui ne comptait en 1719 qu’un seul membre de la Royal Society.
    Ici aussi il n’y eu aucun contre-argument à faire valoir, ce qui peut agacer quand on prétend argumenter.
    .
    Et on parle à présent « d’hypothèse » en total contradiction avec des affirmations tels « Il ne fait pas de doute que Newton est impliqué, voire l’initiateur de la création de la GL » ou encore que la GLL et W est d’émanation de la Royal Society.
    Des affirmations péremptoires ne sont en rien des hypothèses.
    .
    Concernant la « proximité » qui expliquerait un lien entre Newton et la « New Masonery » elle a été battue en brèche : pas de trace qu’il ait été Franc-Maçon, pas d’écrits sur la Franc-maçonnerie spéculative, ni sur la maçonnerie de métier, il était très âgé (80 ans), avait des crises néphrétique, ne participait plus aux réunions de la RS, se consacre entièrement à valoriser ses écrits pour la postérité, ne se déplaçait plus qu’en carrosse, lorsqu’il apparaîtra une dernière fois à la Royal Society les membres présent constatent qu’il est atteint de sénescence, ses amis, dont son médecin personnel Stukeley et Désaguliers, ne mentionnent rien de sa participation à l’élaboration de la « New Masonry », les observateurs de l’époque très friands de potins sur cette nouvelle masonery qui se constitue ne citent pas son nom non plus.
    .
    Concernant la proximité par des « communications étroites » entre RS et GLLetW, si on peut en convenir, on peut aussi acter les divergences : aucune correspondance entre les travaux de la RS et la « New Masonry », la RS, contrairement à ce que l’on croit généralement, n’était pas une institution purement scientifique à ses débuts et certainement pas positiviste (en majorité des historiens, des juristes, des philosophes, des écrivains, mais aussi des diplomates), la RS s’articule sur des recherches liées à la compréhension du monde en toute rationalité, la RS n’est pas une fraternité.
    Ces éléments ne sont pas en concordance avec la démarche maçonnique.
    Une maçonnerie qui, par ailleurs, ne se réfère pas à la Royal Society, ni dans ses « Constitutions », ni dans ses premiers registre, ni dans ses premiers catéchismes.
    .
    Que nombreux membres de la Royal Society aient été fait Franc-maçon est un fait, mais çà ne signifie pas pour autant qu’ils aient structurés la GLL et W.
    Aucun écrit n’existe dans ce sens et nous sommes dans deux démarches très différentes.
    .
    Quant aux familiarités toute en platitude, c’est le fait d’un commentateur qui avance masqué ce qui lui permet toutes les outrances.
    Si on peut concevoir l’anonymat dans ses circonstances, en tirer avantage par des attitudes mesquines n’est pas des plus courageux.

    • 28
      Désap.
      3 mars 2020 à 19h15 / Répondre

      27 – Et avec tout ce que tu décris là, tu ne vois de rapport ne serait-ce qu’objectif entre la Grande Loge est la Royal Society ?

  • 25
    Etienne Hermant
    2 mars 2020 à 15h48 / Répondre

    Dans les faits, notre commentateur botte complètement en touche. Après s’être rabattu mal à propos sur Michaël Rapp qui ne partage pas sa vision (ou plutôt celle de Bauer et Michel König) d’un Newton et d’une Royale Society initiateurs de la GLL et W, il patauge allégrement en annonçant des arguments qui ne viennent jamais.
    Pourquoi ne pas exposer son argumentaire ici et maintenant dans ces échanges s’ils sont si pertinents ?
    Jusqu’à présent ils brillent par leur absence.

    • 26
      Désap.
      2 mars 2020 à 17h32 / Répondre

      Hermant, tu m’agaces avec ton interrogatoire à deux balles.
      Tout ce que j’ai écrit sur la RS, les acceptés du XVIIè futurs membres et fondateurs, le nombre de GM et de GO de la GLL&W sur 22 ans, tout cela est attesté.
      Evidement, je te l’accorde, la RS ni Newton n’ont jamais écrit nulle part « nous sommes pour quelque chose dans la création de la Grande Loge », ils n’en étaient pas très éloignés non plus, il semble ! Et comme à cette époque le monde est tout petit et les communications étroites …
      Bref, reporte-toi aux références et juge l’hypothèse.

  • 24
    Désap.
    1 mars 2020 à 10h23 / Répondre

    23 – Il se trouve, cher Hermant, que de ce point de vue je n’ai pas le même avis que Rapp et autant d’arguments contraires aux siens.
    Pour le reste, s’agissant des sources spirituelles de la franc-maçonnerie, j’assisterai à la conférence, lirai son ouvrage et nous verrons bien, car sur ce thème également j’ai un avis précis et argumenté.
    L’ensemble assez, même totalement, détaché des gazettes.

  • 23
    Etienne Hermant
    29 février 2020 à 16h22 / Répondre

    En attente d’une hypothétique réponse de notre Commentateur pusillanime, qui faute d’argumentaire en vient aux invectives en un sauve-qui-peut précipité, il n’est pas inutile, donc, de porter à sa connaissance (manifestement partisane) que le choix qu’il a porté sur Michaël Rapp pour se tirer d’affaire à bon compte, en référence à son ouvrage « De l’Académie de Florence à la Grande Loge de Londres », que ce choix, dis-je, ne va pas lui être favorable.
    .
    Eh ! oui… S’il avait eu connaissance de son ouvrage, il n’aurait certainement pas sauté à pieds joints dans ce train-là qui arrivait fort opportunément en gare pour le tirer d’un embarras certain…
    .
    Car Michaël Rapp ne partage pas du tout, mais alors pas du tout, l’avis de notre commentateur pusillanime quand il affirme « qu’il ne fait pas de doute que Newton est impliqué, voire l’initiateur de la création de la GL » et que la GLL et W est d’émanation de la Royal Society.
    .
    Voici ce qu’en dit Michaël Rapp (extraits de son ouvrage « « De l’Académie de Florence à la Grande Loge de Londres ») :
    – P 71, 72 : « Rien n’indique que la Franc-maçonnerie a été créée dans l’entourage d’Isaac Newton et le groupe associé à la Royal Society ».
    « Aucun élément matériel ou conceptuel ne vient conforter cette théorie. La Royal Society n’a rien produit de ressemblant à la maçonnerie : rien dans les travaux, les outils ou la structure de la Royal Society ne peut être considéré comme à l’origine des rituels ou de la symbolique maçonnique ».
    – P73 : « Ce serait un curieux paradoxe que de considérer que la Franc-maçonnerie spéculative s’inscrit dans la démarche des fondateurs de la Royal Society. Il en va d’autant plus ainsi que les conceptions religieuses de Newton semblent très éloignées de celles qui sous-tendaient la maçonnerie spéculative ».
    – P74 : « Cette théorie reflète en réalité une lecture rationaliste et positiviste de la Franc-maçonnerie. Elle ne reflète pas la vision anglo-saxone qui a présidé à l’apparition de la Franc-maçonnerie il y a quelques centaines d’année ».

    On peut raisonnablement se demander si c’est bien moi qui suis « neuneu » et « au ras des pâquerettes »…

    Je laisse à chacun le soin d’en juger.

  • 21
    Etienne Hermant
    27 février 2020 à 18h19 / Répondre

    20 – Alors, là… Nous sommes en vol plané au-dessus des pâquerettes… Voici l’énigme de départ proposé par notre commentateur, à présent bucolique et qui trouve à présent sa réponse : « Parmi les plus célèbres acceptés dans la maçonnerie opérative écossaise au XVIIè se trouvent des membres de la Royal Society dont l’un de ses fondateurs, mais bon… ». Donc le « mais bon » et ce qui précède a un rapport avec un article sur « L’Académie de Florence aux origines de la Franc-maçonnerie », l’ouvrage de Michaël Rapp. Alors quoi ? Après avoir plagié Maurice Paillard, Michel König, faire des copier-coller de wikipédia, à présent c’est au tour de Michaël Rapp… On attend avec impatience le lien entre l’énoncé originel que j’ai reproduit et l’ouvrage de Michaël Rapp…

  • 19
    Etienne Hermant
    27 février 2020 à 15h45 / Répondre

    Je n’ai toujours pas la réponse à mon questionnement, notre commentateur# Je SuisPrisAuPiège, fait de l’évitement. Je reformule pour la troisième fois ma question : « Si on veut argumenter autant faire preuve de précision, style : les noms de ces « membres de la Royal Society » émanant de la maçonnerie opérative écossaise du 17e siècle… ainsi que leurs contributions avérées à l’élaboration de la maçonnerie des Moderns ». Pierre Noël (17) met pourtant sur la voie. Personne n’est en mesure de nommer plusieurs membres de la Royal Society qui, en 1716-17 participent à la création de la Grande Loge de Londres. En 1719, on ne peut citer qu’un seul : Désaguliers. Après 1721 on voit leur nombre augmenter, mais nous sommes là dans un second temps, sans que l’on soit en mesure de dire quelle influence ces membres de la Royal Society exercèrent sur la « New Masonry ». Où sont les preuves écrites de ces participations actives, puisqu’il est question de « méthodologie » ? Désaguliers s’inspire de sa propre vision du monde et de la société, çà n’en fait pas le porte-parole de ses confrères. Revenons à ces « Accepted Masons », tant écossais qu’anglais. Ils précédèrent et de loin la formation de la GLL et W. Robert Moray meurt le 4 juillet 1673, Elias Ashmole décède le 18 mai 1692. Ils font partie des fondateurs de la Royal Society dans les années 1660, mais ne peuvent avoir participé à la formation de la Grande Loge de Londres de 1717 ! C’est pourtant ce qui est suggéré…

    • 20
      Désap.
      27 février 2020 à 17h38 / Répondre

      19 – Non, ce n’est pas ce qui est suggéré ; faut-il être neuneu ou malveillant pour avoir compris cela ou le feindre.
      RDV à l’article « L’Académie de Florence aux origines de la Franc-maçonnerie », une occasion pour Hermant de sortir du raz des pâquerettes … quoique, c’est loin d’être gagné.

  • 17
    pierre noel
    27 février 2020 à 11h24 / Répondre

    Comparez les dates.
    Quand Robert Moray (ou Murray) s’est-il installé à Londres ? Quand obtint-il la charte de Charles II pour la fondation de la RS (dont il ne fut pas président). Quand est-il mort ?
    Quand Newton est-il venu de Cambridge à Londres ? Quand devint-il membre puis président de la RS ? Quel âge avait-il en 1721 ? Combien d’années les séparent ?
    Etait-il « maçon » ? Suffit-il de travailler avec des « maçons » (Désaguliers, Montague, Stukeley) pour l’être ?
    Combien y eut-il de présidents de la RS francs-maçons ?

  • 16
    Etienne Hermant
    27 février 2020 à 10h46 / Répondre

    15 – « respecter la méthodologie » ? En faisant des amalgames ? Qu’est-ce que les gazettes viennent faire ici ? Il n’est pas question de gazettes… Si je comprends bien, dire « mais bon », c’est de la « méthodologie »…Edifiant ! Et répondre à côté de ma demande de clarification c’est aussi de la « méthodologie » ? Je rappelle cette demande : « Si on veut argumenter autant faire preuve de précision, style : les noms de ces « membres de la Royal Society » émanant de la maçonnerie opérative écossaise du 17e siècle… ainsi que leurs contributions avérées à l’élaboration de la maçonnerie des Moderns ».

    • 18
      Désap.
      27 février 2020 à 11h38 / Répondre

      Post 12 signé Fura … Hermant : « Les gazetiers de l’époque, pourtant à l’affût des moindres agissements du génie national, ne font aucune mention concernant sa participation active à l’élaboration de la FM spéculative. »
      « Mais ici aussi pas le moindre commentaire sur cette présence célèbre, pas le moindre entrefilet dans la
      presse ! »
      Pour le reste, ben … faut s’instruire, au lieu de se faire une religion des gazettes et de la presse de l’époque.

  • 15
    Désap.
    27 février 2020 à 9h52 / Répondre

    De 1719 à 1741 treize Grands Maitres sur vingt-deux sont membres de la Royal Society, également cinq Députés GM et huit Grands Surveillants, mais bon …
    Par ailleurs, on peut toujours estimer que Anderson s’est levé un beau matin de 1716 et s’est dit « tiens, je vais monter une GL », effectivement on peut.
    Comprendre l’Histoire suppose de tenir compte des documents existants … ou pas, mais surtout du climat sociologique de l’époque et mettre les évènements en perspective.
    L’Histoire est avant tout un travail d’analyse, les gazettes dans ce domaine seraient plutôt d’un ordre très périphérique et certainement pas déterminant, d’autant plus s’agissant d’une société pratiquant le secret.
    Des ces gazettes, des divulgations parues dans ces gazettes, certains en font l’alpha et l’oméga de leurs réflexions et ne manquent jamais d’être méprisant à l’égard de ceux qui respectent la méthodologie.
    On peut aussi.

  • 14
    Etienne Hermant
    27 février 2020 à 9h12 / Répondre

    13 – Ouh ! là ! Il semblerait qu’à la suite de mes attendus on soit moins prompt à afficher Newton comme fondateur de la FM londonienne… Si on veut argumenter, autant faire preuve de précision, style : les noms de ces « membres de la Royal Society » émanant de la maçonnerie opérative écossaise du 17e siècle… ainsi que leurs contributions avérées à l’élaboration de la maçonnerie des Moderns ?

  • 13
    Désap.
    26 février 2020 à 19h49 / Répondre

    Parmi les plus célèbres acceptés dans la maçonnerie opérative écossaise au XVIIè se trouvent des membres de la Royal Society dont l’un de ses fondateurs, mais bon …

  • 12
    Etienne Hermant
    26 février 2020 à 15h55 / Répondre

    10- Notre commentateur, féru d’histoire parallèle, écrit : « Il ne fait pas de doute que Newton est impliqué, voire l’initiateur de la création de la GL » et de prétendre que la GLL et W est d’émanation de la Royal Society.

    Pas de doute ?
    Cette approche est de l’ordre de la propagande… mais bien plus, d’une méconnaissance affligeante du sujet.

    Non seulement Newton n’a sans doute jamais été Franc-maçon (du moins nous n’en avons aucune trace), mais de plus il n’en fait aucunement mention dans ses écrits, pas plus que de la Maçonnerie de métier.
    Dans les années 1720, où les « Constitutions d’Anderson s’élaborent, il est malade, il a des crises néphrétiques qui l’immobilisent chez lui.
    S’il est président de la Royal Society, il ne participe plus aux réunions de l’Académie.
    Il est très âgé pour l’époque (80 ans, il sera bientôt atteint de sénescence) et ne se préoccupe que de collationner ses écrits pour la postérité dans un esprit de reconnaissance (c’est une véritable obsession).
    Les gazetiers de l’époque, pourtant à l’affût des moindres agissements du génie national, ne font aucune mention concernant sa participation active à l’élaboration de la FM spéculative.
    D’après notre commentateur, il serait présent sur le frontispice de 1723 (théorie non pas de notre commentateur, mais dans la veine de Michel König qu’il plagie, il est vrai qu’il n’en est pas à un plagiat près !).
    Newton agirait donc en plein jour !
    Mais ici aussi pas le moindre commentaire sur cette présence célèbre, pas le moindre entrefilet dans la presse !
    Aucun écho de ses amis tel son docteur personnel, le docteur Stukeley, commentateur maçonnique avisé, ni de son disciple Désaguliers.

    Quant à la participation active de la Royal Society, comment peut-on certifier que la GLL et W est une émanation de membres de la Royal Society alors qu’ils en étaient absents lors de la réunion de préparation de 1716, lors de la nomination d’Anthony Sayer en 1717 et lors de la nomination de Georges Payns en 1718, avant que n’apparaisse Désaguliers en 1719, ce qui ne signifie aucunement qu’il fut le porte-parole de la Royal Society dans sa franche newtonienne ce qui n’apparaît jamais en tant que tel ?
    .
    Pourquoi afficher une empreinte de la Royal Society dans sa franche newtonienne, alors même que des Grands Surveillants de la GLL et W étaient, à l’origine de la Grande Loge, des manuels, tels Thomas Moris le jeune, tailleur de pierre, Josias Villeneau, tapissier, Josuhe Timson, forgeron, William Hawkins, maçon, ce qui ne signifie pas qu’il s’agisse ici de la propagation de la « théorie de la transition », mais un constat que des « Maçons à l’ancienne » étaient présents à l’origine et participaient pour d’aucuns à cette nouvelle structure, alors que d’autres maçons « Antédiluviens », selon leur propre appellation, s’en écartaient et la rejetait, ils seront rejoints par l’ensemble des « vieux » maçons, sans doute (ou peut-être) parce que la « New Masonry » avait abandonné leurs usages anciens, à savoir l’utilisation du rôle des « Anciennes charges » ou Constitutions lors de la Réception d’un maçon ?
    .

    Il ne semble pas inutile de préciser que les idées newtoniennes n’étaient pas nécessairement partagées par les membres de la Royal Society, loin s’en faut, et parmi ces newtoniens, rien ne prouve qu’ils les aient véhiculées.
    Par ailleurs, rien n’atteste que ces idées newtoniennes se soient répandues en maçonnerie, ce que les premiers registres de la GLL et W ne montrent pas, et ce que ne montre pas plus les premiers catéchismes d’inspiration londonienne où on ne trouve aucune trace des idées de Newton, pas plus que dans les « Constitutions » d’Anderson.

    .
    Et enfin, tout en restant dans le cadre spécifique de la maçonnerie spéculative londonienne, comment ne pas prendre en compte la terminologie employée par Anderson dans ses « Constitutions » qui se définit comme étant un « Accepted Free Mason », de la « Très Respectable Fraternité des Maçons Acceptés », dans la lignée de ces maçons « Francs et Acceptés » qui, avant même la création de la Royal Society, se cooptaient dans la Gentry érudite, dans une structure propre à l’écart de la Maçonnerie opérative ?

    Et notre commentateur de terminer en prétendant que ce sont les autres qui glosent…

  • 7
    Luciole
    25 février 2020 à 11h07 / Répondre

    De façon générale,se méfier du second degré et de l’humour dans les commentaires..Nombreux sont ceux qui prennent tout écrit à la lettre.

  • 4
    Mahugnon
    24 février 2020 à 4h29 / Répondre

    Bonjour ! Après vos commentaires je me demande si vraiment nous avons regardé la même vidéo de 28mn 32s…
    Sinon faites au moins l’effort de la regarder jusqu’au bout. Je l’ai recommandée après l’avoir vue. Tous les retours que j’ai reçus sont unanimes pour reconnaître sa qualité et ne partagent pas ce que je vois à travers vos commentaires… Bon dimanche! ?

    • 5
      Matt
      25 février 2020 à 6h07 / Répondre

      J’ai regardé la vidéo en question jusq’au bout et (du « haut » de mes 5 ans) je la trouve plutôt bien en regard de ce que je crois connaître de ces éléments d’histoire. Qu’a-t-elle de faux / mal / erroné / insidieux … ?

      • 6
        GépluAdministrateur
        25 février 2020 à 8h22 / Répondre

        Mais je dis bien « Si vous voulez voir une vidéo réellement plus intéressante »… ?

    • 8
      DACIER
      25 février 2020 à 11h27 / Répondre

      Mon propos ne concerne pas la vidéo mais le site « Le peuple de la paix » qui semble être passé inaperçu de
      la plupart des visiteurs…

  • 3
    DEL RIO
    23 février 2020 à 12h17 / Répondre

    Le mélange d’absurde et de légèrement moins absurde a le mérite de discréditer l’ensemble. Les maçons ne sont pas les plus lésés dans l’histoire.

  • 2
    Luciole
    22 février 2020 à 14h20 / Répondre

    Pas mal vu,je crois que Newton n’a jamais été Franc-Maçon.

    • 9
      didier
      25 février 2020 à 14h28 / Répondre

      En effet, rien n’est sur. mais il a été très proche de Desaguliers.

      • 10
        Désap.
        25 février 2020 à 18h25 / Répondre

        2/9 – Plus précisément, Newton n’est pas maçon, il pratique l’alchimie, il possédait l’une des bibliothèques la plus complète sur le sujet. C’est, après Paracelse, l’un des seul voire le seul à avoir dénoncé cette ânerie de transmutation physique du plomb en or.
        Il est président de la Royal Society depuis quatorze ans lorsque se crée la GL en 1717.
        Desaguliers, membre de la Royal S. depuis 1714, présenté par Newton il sera admis sans payer de droits d’entrée.
        Il devient l’ami et le secrétaire de Newton, il défendra ardemment les idées scientifiques de ce dernier et leurs applications.
        Il ne fait pas de doute que Newton est impliqué, voire l’initiateur de la création de la GL ; quoique contestent certains, il est représenté au frontispice du livre des Constitutions 1723, immédiatement derrière le duc de Montagu dont il est l’ami très proche.
        Cet aspect de la relation directe Royal Society / création de la GL n’est pas ou peu étudié par les maçons qui s’occupent de l’Histoire de la franc-maçonnerie.
        C’est très regrettable parce que ceci nous apprend et éclaircit bien des choses.
        On préfère gloser sur la création d’un énième club londonien et faire entrer de force la bible dans la loge.

        • 11
          Luciole
          25 février 2020 à 23h55 / Répondre

          Comme Desap je crois que l’apport de la Royal Society a été déterminant pour la FM.

  • 1
    DACIER
    22 février 2020 à 11h27 / Répondre

    Jésus déteste forcément les Maçons, lui qui était charpentier et fils de charpentier et qui s’assimile lui-même à la pierre
    angulaire…Quelques efforts de compréhension seraient susceptibles de neutraliser ces inepties. Mais à quoi bon.
    Ante margaritas porcos…

    • 22
      jacqueline victoria Brabant@gmx.fr
      28 février 2020 à 14h59 / Répondre

      dacier 1 coté inepties,à quoi bon neutraliser les vôtres?Mais puisque vous y étiez déjà,vous n’avez même pas constaté que l’enseignement ésotérique de ce fils de charpentier, comme vous dites,tenait la route,2000 ans plus tard, et qu’il aurait suffi d’une mise à jour (que la F M est tout à fait à même de faire)pour retrouver un équilibre mondial? »Jésus déteste FORCEMENT les Maçons »Vous en avez d’autres,dans le genre?

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