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Géplu.
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La phrase’ « Je crois en la sainte Eglise Universelle (anglicane) » ne se trouve dans aucun rituel anglais, irlandais ou écossais (Craft). Dire qu’elle fait partie « du rituel d’Apprenti au style Emulation » est faux. Un peu de curiosité intellectuelle aurait suffit à le démontrer puisque beaucoup de ces rituels (à commencer par l’Emulation ou le Taylor) sont aisément disponibles sur Internet.
La question posée au candidat est: « To whom do you put your trust? ».
Rogert Dachez, dont l’engagement est connu, est trop scrupuleux pour accepter que la traduction du rituel anglais soit trafiquée.
William Preston travaille en anglais.
Je n’ai pas l’habitude de raconter n’importe quoi, ni d’inventer des traductions pour étayer mes opinions.
Voyez avec R.Dachez ou Marc M. son VM.
Il arrive que certains compulsifs du clavier racontent n’importe quoi.
11 – Je ne te permets pas de mettre en doute mon intégrité.
Je suis Maçon et n’ai rien à vendre.
Je ne te salue pas.
# 3 : « I believe in the holy Catholick Church … » signifie « je crois en la sainte Eglise Universelle (anglicane) », cette phrase fait d’ailleurs partie du rituel d’Apprenti au style Emulation. »
J’ai cherché dans plusieurs rituels anglais (Emulation, Stability, West End, Taylor, Alnwick, Bristol …). Je n’ai trouvé nulle part cette phrase. Sans doute ai-je mal cherché ? Je serais heureux d’avoir la référence.
7 – A plusieurs reprises j’ai visité W. Preston LNF qui travaille au style Emulation, cette phrase fait partie de leur working.
Leur est-elle personnelle ? Toujours est-il que Roger D., alors Orateur, avait l’habitude de préciser aux nouveaux visiteurs qu’à l’image de la liturgie anglicane, le terme « Catholick » signifiant « universel », celui-ci dans leur contexte respectif, n’avait rien à voir avec l’Eglise romaine.
A la fois les traductions des Constitutions de 1723 faites par l’abbé Ernest Jouin en 1930 (anti-maçon, théoricien du complot maçonnique) et celle de Maurice Paillard (dont j’ignore la date) établissent le texte repris par Pierre Noël comme suit :
« …on pourrait montrer, que les Sociétés ou Ordres de CHEVALERIE Militaires, et de Religieux également ont, au cours des temps, emprunté à cette ancienne Confrérie un grand nombre d’Usages solennels ; car aucun d’eux ne fut mieux institué, plus convenablement installé, ou n’observa plus religieusement ses Lois et Obligations que les Maçons Acceptés l’ont fait, … »
Les Ordres de Chevalerie et religieux ont « emprunté »,
quant à la Société des Maçons Acceptés, aucune n’a été « mieux institué (et non « influencée »), plus convenablement installé ».
En maçonnerie, la règle est la transmission. Le Métier a été transmis par des opératifs au XVIIè sc. en Ecosse à des profanes de manière à les instituer Maçons, ils prennent le qualificatif « accepté » de sorte d’indiquer qu’il ne pratique pas le Métier de manière opérative, mais ils n’en pratiquent pas moins le Métier qui leur a été transmis.
Paul Paoloni (RT 193) introduit une distinction particulièrement érudite.
Il distingue la Maçonnerie non-Opérative, qu’il situe entre 1691 et 1730, période au cours de laquelle les Opératifs sont chargés de transmettre aux loges les éléments maçonniques les plus importants, de la Maçonnerie Spéculative, période où il n’y a plus d’opératifs et qui concorde avec la fixation du grade de Maitre.
Ceci signifie, à mon sens, que le Métier est maintenant entièrement transmis et les Acceptés en mesure de faire des Maçons.
Je regrette cher Pierre Noël, en 1717 il ne s’agit pas d’emprunt, mais d’une bien concrète transmission qui constitue une filiation directe avec la Maçonnerie Opérative.
Dans les conclusions de l’histoire (légendaire) du métier de son Livre de 1723, l’auteur (James Anderson lui-même, s’il faut l’en croire ! ) écrit qu’ « à cette ancienne Fraternité (celle des Maçons Francs et Acceptés, NDT), les Société ou Ordres de Chevalerie militaire, mais aussi les Ordres Religieux, ont emprunté* au fil du temps plusieurs coutumes solennelles, mais aucune ne fut mieux influencée, plus décemment installée ou observée à la lettre que ces Lois et Devoirs des Maçons Acceptés, laquelle dans chaque nation conserva et répandit ses intérêts d’une manière qui lui est propre, que seuls les plus habiles et les plus érudits peuvent comprendre, bien que cela fut souvent essayé pendant tout le temps qu’ils se sont connus et aimés, quoique sans l’usage du langage puisqu’ils en parlaient de différents ». (pages 46 et 47 de l’original, traduction personnelle).
*Le mot d’origine est « borrow » qui est défini ainsi par l’OED : Take and use (something belonging to someone else). En français, il est traduit par « emprunt ».
Il n’y a rien de déshonorant (contraire à l’honneur) pour une société humaine d’emprunter à une autre plus ancienne ce qu’elle estime utile, bon et juste. En fait, cela se fait depuis l’aube des temps, quoiqu’on puisse en penser.
En aparté.
Excellent dernier numéro (193) de Renaissance Traditionnelle.
Il semble que les historiens de l’école authentique reviennent à plus de cohérence (selon moi), la filiation opérative ne parait plus être contestée et les éléments du rituel pris en considération de manière à juger de la réalité du contenu des Constitutions de 1723 qu’il fut une erreur de prendre pour le règlement d’un club ; je n’en suis qu’à la page 22, cependant ce que j’ai lu est très intéressant de ce point de vue et Harry Carr réhabilité (enfin).
Un important travail de synthèse et une analyse qui fait deviner que l’on a user de la logique maçonnique avec confiance dans l’interprétation des faits et documents, l’ensemble pour lequel Paul Paoloni et l’équipe de rédaction doivent être remerciés.
Très fraternellement.
Les Maçons Anglais ne verront pas plus d’intérêts aux Constitutions de 1723 après la lecture de cet article, pas très élaboré au demeurant, eux qui, à la mort du duc de Sussex, sont retournés comme un seul homme à la Révélation, principe on ne peut plus contre-initiatique.
Par crainte, par superstition, ou parce que celle-ci donne l’impunité par le Pardon ? L’ensemble, je pense.
Par ailleurs, je ne comprends pas la précision qui est faite à propos de Désaguliers.
La définition de catholique est « universel », « I believe in the holy Catholick Church … » signifie « je crois en la sainte Eglise Universelle (anglicane) », cette phrase fait d’ailleurs partie du rituel d’Apprenti au style Emulation.
Aucun rapport avec l’Eglise romaine comme ceci semble être suggéré pour appuyer le caractère latitudinaire de Désaguliers.
Pierre Noël écrit » Aucune loge en Angleterre…n’avait encore de connection avec le métier de la construction » donc toutes les loges l’avaient encore…
Le « ne » n’a pas valeur de négation. Placé après le pronom « aucun », il est explétif.