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Géplu.
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C’est dommage de partir sur le terme de dogme.
Pour ma part je n’ai jamais ressenti aucun dogme en maçonnerie. C’est à dire une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible. J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé que la laïcité ait été rangée au rang de dogme. Je veux bien entendre par contre, suivant sa définition, que la laïcité : C’est une conception et une organisation de la société fondée sur la séparation de l’état et des ‘églises’ (des religions) de l’exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l’organisation de l’enseignement.
Donc c’est une « règle » affichée d’entrée et librement acceptée par les membres et pour moi, tout à fait en harmonie avec la définition que l’on donne de l’Anarchie et à laquelle j’adhère : » L’ANARCHIE, c’est tendre vers l’humain arrivé à un état de conscience tel, qu’il n’a plus besoin d’autorité ni de loi pour vivre en société, mais seulement de règles ». (je te l’accorde, On n’est pas rendu! ) Et quand tu as assimilé cette définition tu ne peux qu’être d’accord avec cette citation, en tout cas moi je le suis : ‘Être libre c’est de traverser dans les clous’. (Léo Campion. Franc-maçon et Anarchiste) On compte de nombreux anarchistes dans les rangs de la maçonnerie avec lesquels je partage beaucoup.
Maintenant, pour te donner une idée de ce que je ‘pense’ et non de ce que je ‘crois’, je me définirais comme Apathéiste. C’est à dire que Je ne suis ni croyant, ni agnostique, et même plus athée (c’est déjà une croyance ça aussi), mais Apathéiste. C’est à dire que : Je considère que la question de l’existence ou de l’inexistence d’un dieu ou de divinités ne possède pas d’intérêt ni d’utilité pratique. Le problème, c’est que n’ayant aucun dieu ou prophète pour te dire comment tu dois vivre. Tout se fait au cerveau… C’est galèèère! Mais p… que c’est bon !
(rép au 4)Au moins voila une pensée à laquelle je peux adhérer sans problème.Merci Michel.
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Spiritualité et laïcité
La laïcité est un concept de philosophie politique, il pose la séparation de l’Eglise et de l’Etat, ce qui veut dire que le droit et l’organisation de la cité sont possibles sans référence à quelque croyance religieuse que ce soit, et que les croyances sont d’ordre privé. Ceci implique la neutralité de l’Etat: il n’a à imposer aucune forme de croyance ou d’incroyance. Cette neutralité n’implique donc pas que les individus remplacent une croyance par une autre, mais qu’ils prennent du recul par rapport à leurs croyances. Autrement dit, la laïcité prend tout son sens dans le projet des Lumières de faire accéder l’humanité à la majorité, c’est-à-dire à l’indépendance à l’égard de toute tutelle intellectuelle, politique et morale grâce à l’exercice critique de la raison.
Qu’est-ce que la spiritualité? Doit-elle être assimilée aux croyances dont un esprit libre, libéré, n’a plus besoin? L’étendue de la question dépasse de loin le cadre de cette modeste introduction, nous nous en tiendrons à quelques remarques sur la définition du mot. L’étymologie d’“esprit” renvoie au grec “pneuma” qui désigne le souffle. Le dictionnaire (Petit Robert) dit de la spiritualité qu’elle est 1) le caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière et 2) l’ensemble des croyances et pratiques qui concernent la vie spirituelle.
Doit-on en conclure que toute pratique spirituelle suppose la croyance en l’existence d’un esprit séparé du corps? Cela est peut-être vrai de la spiritualité chrétienne, mais pas du Bouddhisme Zen par exemple. La définition ci-dessus nous indique aussi que la spiritualité ne se réduit pas à l’adhésion à une croyance, mais qu’elle implique une pratique. Les choses se compliquent quand on tient en compte que certaines de ces pratiques peuvent elles-mêmes consister en la mise entre parenthèses de toute forme de croyance, concept ou image (méditation)! Il est d’ailleurs à noter que les mystiques sont très souvent apparus comme des hérétiques aux yeux des orthodoxes des divers religions, parce que leur expérience intérieure les a amené à dépasser les interprétations des théologiens officiels.
Une spiritualité laïque serait-ce alors une spiritualité sans maître? Mais que serait une spiritualité sans disciple -c’est à dire sans la discipline du travail sur soi?
La spiritualité est associée au retrait du monde; mais la retraite du moine est avant tout une retraite intérieure, élargissement de l’intériorité, effacement de l’égocentrisme. Cela est-il forcément incompatible avec une vie dans le monde?
Et si la spiritualité était d’abord de se connaître soi-même comme esprit, d’être esprit conscient ici et maintenant sans référence à aucune croyance, aucune identification?
Dommage, suis opposé au dogme religieux ou materialiste. ..et ce dogme de la laïcité prêché par le godf au titre de religion de la France, me gonfle.
Vive l’anarchie à bas la culotte !
En préliminaire, comme le disait F. Dolto : nous confirmerons que « tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences ».
Rappelons- nous aussi que… La seule révolution possible, c’est d’essayer de s’améliorer soi-même.
En donnant la possibilité aux autres, comme d’autres l’ont fait il y a quelques temps pour nous-mêmes, la possibilité d’accéder à la même démarche. Et le monde ira mieux.